"Non à la fermeture du comptoir-vente Air-France de l'aéroport de Calvi Santa Catalina; pour la défense d'un service public de qualité" : Ils étaient un peu plus de 200 mercredi matin dans l'aérogare de la station touristique pour tenter de s'opposer à cette fermeture, voulue par la direction d'Air Francen et pour sauver les emplois des 8 agents concernés.
C'est aux couleurs de la CGT qu'élus, employés de l'aérogare et usagers ont été accueillis par les syndicalistes et le personnel Air France du comptoir au grand complet.
Rappelons que la direction d'Air France a signifié le 26 janvier dernier son projet de fermeture du comptoir-vente d'ici le mois d'avril. Ce projet qui a été discuté en comité d'entreprise le 1er février, avant la réponse définitive qui devait intervenir ce jour et qui est irréversible, concerne 8 familles à qui la direction a fait des propositions de départ anticipé à la retraite pour certains, des mutations à Bastia, Ajaccio ou sur le continent ou encore de télé travail à domicile pour d'autres.
Pour la CGT, comme pour les personnes présentes ce matin, on l'aura compris il est hors de question de supprimer 8 emplois en Balagne et de fermer ce comptoir, essentiel pour le fonctionnement et le développement de l'aéroport de Calvi-Balagne qui a enregistré plus de 320 000 passagers l'année dernière.
Un arrêt de travail de deux heures à Calvi, Ajaccio et Bastia
Jean-Pierre Battestini, secrétaire général de la CGT pour la Haute-Corse prenait la parole pour remercier toutes les personnes présentes venues soutenir les agents d'Air France directement concernés par cette décision de la direction, rappelant au passage que chacun de nous était concerné par cette fermeture, que l'on soit habitant, usager, commerçant, touriste...
Il rappelait aussi "qu'au moment ou se tient le Comité d'établissement, alors que nous sommes réunis ici pour, ensemble maintenir le comptoir - vente Air France Calvi, les trois escales d'Ajaccio, Bastia et Calvi observaient un arrêt de travail de 2 heures afin de symboliser ce que seront les escales de demain sans agents !".
"Air France vante les mérites de son super service Web, elle en oublie l'essentiel: l'humain!"
Karine Médaille, déléguée du personnel CGT à Air France prenait à son tour la parole pour dénoncer ce projet de fermeture:
" Le projet dit "d'accompagnement" comme le dit Air France est inacceptable. Aujourd'hui, ce sont 8 familles qui sont concernées, 8 familles corses, 8 familles Balanines.
Les conséquence pour la microrégion seront désastreuses tant sur le contexte social pour les agents concernés que sur le rapport humain et le service public que nous nous devons de rendre à nos usagers" devait-elle dire en préambule avant de souligner l'importance de ce service au public dans un aéroport qui connait depuis 2000 à ce jour une augmentation de flux passagers de 24%.
"Une fréquentation en escale de l'ordre de 320 000 passagers en 2016 , qui ne trouveront plus la marque Air France visible dans l'aéroport de Calvi-Balagne, et le service public en face à face n'existera plus.
Les usagers désireux de demander conseil quant à leur billet, seront en errance totale dans le hall de l'aéroport. Il n'y aura plus d'oreille attentive quant au traitement des dossiers en cours, les vols retardés, les problèmes météorologiques, les déroutés ou tout simplement rectifier une erreur de billet ou un départ immédiat.
Ce projet de fermeture tend vers une paupérisation de la microrégion, alors que celle-ci est l'une des plus touristiques de Corse. Air France vante les mérites de son super service Web, elle en oublie l'essentiel: l'humain!".
"Des solutions qui ne sont pas acceptables"
La déléguée CGT Air France rappelait ensuite les projets d'accompagnement direction dits pour ses agents, que nous avons eu l'occasion de développer.
Pour mémoire, il est proposé aux agents une mutation sur Orly ou Nice, d'aller travailler sur Bastia ou Ajaccio ou encore le Télétravail.
Ces solutions ne sont pas dans tous les cas acceptables.
Karine Médaille faisait ensuite référence au scénario de 2012 quand "Air France se séparait de l'activité ATR sur les escales de Bastia et Ajaccio, affirmant que nous n'étions pas suffisamment nombreux pour la traiter: évidemment, plus nous avons d'activité moins il est facile de se séparer de son personnel au sol. Et donc, une attribution de celle-ci est plus justifiable pour dénoncer sur un effectif".
Et de poursuivre:
"Air France s'était pourtant réengagée dans la DSP sur l'escale de Calvi pour servir tous les usagers de la Corse. C'est en ce sens que AF, HOP et Air Corsica ont apposé leur signature en bas du contrat, garantissant la bonne tenue du cahier des charges. La compensation financière liée à la DSP embellit les bourses d'Air France, malgré sa dégressivité. Une dégressivité forçant la compagnie à toujours plus d'économie sur ses coûts d'assistance en escale et par définition sur ses personnels".
Enfin, avant de conclure, Karine Médaille rappelle que son organisation syndicale porte une revendication depuis des décennies, celle de "travailler où je vis" et qu'il ne peut en être autrement pour les personnels de Calvi.
" Aujourd'hui, c'est le jour du CE, le jour où Air France présente son projet de mort du comptoir de Calvi, aux représentants du personnel. En ce moment même, une déclaration des élus, est lue en séance pour alerter la compagnie des effets néfastes de sa gestion calamiteuse et de ses projets plus que douteux quant à l'avenir de tous les personnels Air-France en Corse".
Josée Martelli, présidente de l'association des maires de Balagne assurait les agents Air-France du soutien des maires de Balagne et demandait une fois encore le maintien du comptoir-vente Air France de Calvi, indispensable au bon fonctionnement de l'aéroport et du service public
Michel Stéfani, conseiller à l'assemblée de Corse (PCF) dénonçait la politique d'Air France en Corse et réaffirmait son soutien aux personnels d'Air France.
Et d'ajouter: " Nous avons déposé à l'assemblée de Corse une motion qui demande l'arrêt du plan de restructuration que Air France met en oeuvre depuis maintenant depuis plusieurs années et que, parrallèlement soit maintenu le comptoir Air-France de Calvi ainsi que les postes qui y sont rattachés".
Marie Siméoni, conseillère à l'assemblée de Corse, au nom de son Groupe "Corsica Libera" annonçait elle aussi du dépôt d'une motion de soutien aux personnels du comptoir vente de l'aéroport de Calvi, avec demande d'examen prioritaire lors de la session extraordinaire des 23 et 24 février.
Plusieurs usagers ont également pris la parole pour dénoncer et s'opposer à cette fermeture.
Une délégation devait ensuite se rendre à la sous-préfecture de Calvi.
Nous y reviendrons.
C'est aux couleurs de la CGT qu'élus, employés de l'aérogare et usagers ont été accueillis par les syndicalistes et le personnel Air France du comptoir au grand complet.
Rappelons que la direction d'Air France a signifié le 26 janvier dernier son projet de fermeture du comptoir-vente d'ici le mois d'avril. Ce projet qui a été discuté en comité d'entreprise le 1er février, avant la réponse définitive qui devait intervenir ce jour et qui est irréversible, concerne 8 familles à qui la direction a fait des propositions de départ anticipé à la retraite pour certains, des mutations à Bastia, Ajaccio ou sur le continent ou encore de télé travail à domicile pour d'autres.
Pour la CGT, comme pour les personnes présentes ce matin, on l'aura compris il est hors de question de supprimer 8 emplois en Balagne et de fermer ce comptoir, essentiel pour le fonctionnement et le développement de l'aéroport de Calvi-Balagne qui a enregistré plus de 320 000 passagers l'année dernière.
Un arrêt de travail de deux heures à Calvi, Ajaccio et Bastia
Jean-Pierre Battestini, secrétaire général de la CGT pour la Haute-Corse prenait la parole pour remercier toutes les personnes présentes venues soutenir les agents d'Air France directement concernés par cette décision de la direction, rappelant au passage que chacun de nous était concerné par cette fermeture, que l'on soit habitant, usager, commerçant, touriste...
Il rappelait aussi "qu'au moment ou se tient le Comité d'établissement, alors que nous sommes réunis ici pour, ensemble maintenir le comptoir - vente Air France Calvi, les trois escales d'Ajaccio, Bastia et Calvi observaient un arrêt de travail de 2 heures afin de symboliser ce que seront les escales de demain sans agents !".
"Air France vante les mérites de son super service Web, elle en oublie l'essentiel: l'humain!"
Karine Médaille, déléguée du personnel CGT à Air France prenait à son tour la parole pour dénoncer ce projet de fermeture:
" Le projet dit "d'accompagnement" comme le dit Air France est inacceptable. Aujourd'hui, ce sont 8 familles qui sont concernées, 8 familles corses, 8 familles Balanines.
Les conséquence pour la microrégion seront désastreuses tant sur le contexte social pour les agents concernés que sur le rapport humain et le service public que nous nous devons de rendre à nos usagers" devait-elle dire en préambule avant de souligner l'importance de ce service au public dans un aéroport qui connait depuis 2000 à ce jour une augmentation de flux passagers de 24%.
"Une fréquentation en escale de l'ordre de 320 000 passagers en 2016 , qui ne trouveront plus la marque Air France visible dans l'aéroport de Calvi-Balagne, et le service public en face à face n'existera plus.
Les usagers désireux de demander conseil quant à leur billet, seront en errance totale dans le hall de l'aéroport. Il n'y aura plus d'oreille attentive quant au traitement des dossiers en cours, les vols retardés, les problèmes météorologiques, les déroutés ou tout simplement rectifier une erreur de billet ou un départ immédiat.
Ce projet de fermeture tend vers une paupérisation de la microrégion, alors que celle-ci est l'une des plus touristiques de Corse. Air France vante les mérites de son super service Web, elle en oublie l'essentiel: l'humain!".
"Des solutions qui ne sont pas acceptables"
La déléguée CGT Air France rappelait ensuite les projets d'accompagnement direction dits pour ses agents, que nous avons eu l'occasion de développer.
Pour mémoire, il est proposé aux agents une mutation sur Orly ou Nice, d'aller travailler sur Bastia ou Ajaccio ou encore le Télétravail.
Ces solutions ne sont pas dans tous les cas acceptables.
Karine Médaille faisait ensuite référence au scénario de 2012 quand "Air France se séparait de l'activité ATR sur les escales de Bastia et Ajaccio, affirmant que nous n'étions pas suffisamment nombreux pour la traiter: évidemment, plus nous avons d'activité moins il est facile de se séparer de son personnel au sol. Et donc, une attribution de celle-ci est plus justifiable pour dénoncer sur un effectif".
Et de poursuivre:
"Air France s'était pourtant réengagée dans la DSP sur l'escale de Calvi pour servir tous les usagers de la Corse. C'est en ce sens que AF, HOP et Air Corsica ont apposé leur signature en bas du contrat, garantissant la bonne tenue du cahier des charges. La compensation financière liée à la DSP embellit les bourses d'Air France, malgré sa dégressivité. Une dégressivité forçant la compagnie à toujours plus d'économie sur ses coûts d'assistance en escale et par définition sur ses personnels".
Enfin, avant de conclure, Karine Médaille rappelle que son organisation syndicale porte une revendication depuis des décennies, celle de "travailler où je vis" et qu'il ne peut en être autrement pour les personnels de Calvi.
" Aujourd'hui, c'est le jour du CE, le jour où Air France présente son projet de mort du comptoir de Calvi, aux représentants du personnel. En ce moment même, une déclaration des élus, est lue en séance pour alerter la compagnie des effets néfastes de sa gestion calamiteuse et de ses projets plus que douteux quant à l'avenir de tous les personnels Air-France en Corse".
Josée Martelli, présidente de l'association des maires de Balagne assurait les agents Air-France du soutien des maires de Balagne et demandait une fois encore le maintien du comptoir-vente Air France de Calvi, indispensable au bon fonctionnement de l'aéroport et du service public
Michel Stéfani, conseiller à l'assemblée de Corse (PCF) dénonçait la politique d'Air France en Corse et réaffirmait son soutien aux personnels d'Air France.
Et d'ajouter: " Nous avons déposé à l'assemblée de Corse une motion qui demande l'arrêt du plan de restructuration que Air France met en oeuvre depuis maintenant depuis plusieurs années et que, parrallèlement soit maintenu le comptoir Air-France de Calvi ainsi que les postes qui y sont rattachés".
Marie Siméoni, conseillère à l'assemblée de Corse, au nom de son Groupe "Corsica Libera" annonçait elle aussi du dépôt d'une motion de soutien aux personnels du comptoir vente de l'aéroport de Calvi, avec demande d'examen prioritaire lors de la session extraordinaire des 23 et 24 février.
Plusieurs usagers ont également pris la parole pour dénoncer et s'opposer à cette fermeture.
Une délégation devait ensuite se rendre à la sous-préfecture de Calvi.
Nous y reviendrons.