- Présentez nous le projet?
- C’est un projet global d’aménagement du site historique de Ponte Novu, où se trouve le pont historique qui appartient à la CTC. Au delà du site lui-même, il y un projet d’aménagement extérieur, et en même temps la création d’un centre d’interprétation historique autour du thème central « Pascal Paoli, un Corse des Lumières ».
- Autour de quel calendrier vont se dérouler les travaux ?
- Pour les aménagements extérieurs il y aurait trois tranches : une première tranche portera sur l’aménagement du parvis entre le pont et le fortin, et l’aménagement d’une passerelle piétonne sur l’ancien pont qui est détruit. La deuxième tranche sera celle des aménagements extérieurs d’interprétation. Et une troisième tranche concernera l’aménagement d’une passerelle accolée au pont routier, pour des questions de déambulation des visiteurs sur le site, mais aussi car c’est à partir de là qu’on a le meilleur point de vue sur le vieux pont historique.
Dans le même temps, le centre d’interprétation historique se construira en deux étapes : La première étape concernera les maitrises d’œuvres à la fois architecturales et scénographiques, et ensuite les travaux. Je pense qu’une première tranche, et c’est le mandat qu’a donné l’Assemblée de Corse, pourrait trouver sa traduction opérationnelle en 2016.
C’est un projet de longue haleine mais je pense que dans les 4 ou 5 ans qui viennent on pourrait avoir exécuter la totalité du projet. Dans l’intérêt qu’il représente, il a une envergure régionale et revêt à la fois une dimension historique, une dimension patrimoniale et une vocation éco et touristique.
- Ne va-t-il pas y avoir double emploi avec le musée de Morosaglia ?
- Le projet n’est pas de faire un musée, mais de faire une structure dont le concept est d’être un centre d’interprétation historique. Le musée de Morosaglia est la maison natale de Pascal Paoli, et là où repose ses cendres aujourd’hui. Et puis il y a quelques objets, ect. C’est un petit musée départemental qui a une fréquentation à hauteur de 6000 à 7000 visiteurs par an. Là, l’idée est de faire non pas de la muséographie mais de la scénographie à partir notamment des outils multimédias, maquettes interactives etc. On ne va pas y exposer des objets, mais faire comprendre et faire vivre au visiteur corse ou non corse, notamment d’abord ce qu’a été la bataille, mais aussi et surtout proposer une offre culturelle et touristique au visiteur sur la vie et l’œuvre politique et philosophique de Pascal Paoli au siècle des Lumières. C’est un volet de Pascal Paoli qui est peu connu du grand public. Son œuvre politique et philosophique à travers la nation corse, la constitution, ses relations avec Rousseau, Voltaire, sa correspondance est beaucoup moins connu du grand public que le Pascal Paoli comme le chef de la nation corse, ou l’aspect militaire. Un comité scientifique sera mis en place car il faut qu’il y ait une assise scientifique y compris sur le récit de la bataille qui est très controversé, mais il s’agit de faire un projet grand public de vulgarisation qui s’adresse à tout un chacun. C’est donc un projet complémentaire au musée. De plus, l’idée est que Ponte Novu est sur un grand axe de passage, et que depuis le centre d’interprétation historique on puisse renvoyer notamment sur le musée de Morosaglia, ou vers Corte où se trouvent le Palazzu Nazionale et le musée de la Corse, de manière à ce qu’il y ait une sorte d’itinéraire touristique Pascal Paoli. Il y a donc un renvoi vers une espèce de réseau touristique Pascal Paoli à partir de projets qui sont vraiment complémentaires et en rien concurrents ni même substitutifs »
Manon PERELLI
- C’est un projet global d’aménagement du site historique de Ponte Novu, où se trouve le pont historique qui appartient à la CTC. Au delà du site lui-même, il y un projet d’aménagement extérieur, et en même temps la création d’un centre d’interprétation historique autour du thème central « Pascal Paoli, un Corse des Lumières ».
- Autour de quel calendrier vont se dérouler les travaux ?
- Pour les aménagements extérieurs il y aurait trois tranches : une première tranche portera sur l’aménagement du parvis entre le pont et le fortin, et l’aménagement d’une passerelle piétonne sur l’ancien pont qui est détruit. La deuxième tranche sera celle des aménagements extérieurs d’interprétation. Et une troisième tranche concernera l’aménagement d’une passerelle accolée au pont routier, pour des questions de déambulation des visiteurs sur le site, mais aussi car c’est à partir de là qu’on a le meilleur point de vue sur le vieux pont historique.
Dans le même temps, le centre d’interprétation historique se construira en deux étapes : La première étape concernera les maitrises d’œuvres à la fois architecturales et scénographiques, et ensuite les travaux. Je pense qu’une première tranche, et c’est le mandat qu’a donné l’Assemblée de Corse, pourrait trouver sa traduction opérationnelle en 2016.
C’est un projet de longue haleine mais je pense que dans les 4 ou 5 ans qui viennent on pourrait avoir exécuter la totalité du projet. Dans l’intérêt qu’il représente, il a une envergure régionale et revêt à la fois une dimension historique, une dimension patrimoniale et une vocation éco et touristique.
- Ne va-t-il pas y avoir double emploi avec le musée de Morosaglia ?
- Le projet n’est pas de faire un musée, mais de faire une structure dont le concept est d’être un centre d’interprétation historique. Le musée de Morosaglia est la maison natale de Pascal Paoli, et là où repose ses cendres aujourd’hui. Et puis il y a quelques objets, ect. C’est un petit musée départemental qui a une fréquentation à hauteur de 6000 à 7000 visiteurs par an. Là, l’idée est de faire non pas de la muséographie mais de la scénographie à partir notamment des outils multimédias, maquettes interactives etc. On ne va pas y exposer des objets, mais faire comprendre et faire vivre au visiteur corse ou non corse, notamment d’abord ce qu’a été la bataille, mais aussi et surtout proposer une offre culturelle et touristique au visiteur sur la vie et l’œuvre politique et philosophique de Pascal Paoli au siècle des Lumières. C’est un volet de Pascal Paoli qui est peu connu du grand public. Son œuvre politique et philosophique à travers la nation corse, la constitution, ses relations avec Rousseau, Voltaire, sa correspondance est beaucoup moins connu du grand public que le Pascal Paoli comme le chef de la nation corse, ou l’aspect militaire. Un comité scientifique sera mis en place car il faut qu’il y ait une assise scientifique y compris sur le récit de la bataille qui est très controversé, mais il s’agit de faire un projet grand public de vulgarisation qui s’adresse à tout un chacun. C’est donc un projet complémentaire au musée. De plus, l’idée est que Ponte Novu est sur un grand axe de passage, et que depuis le centre d’interprétation historique on puisse renvoyer notamment sur le musée de Morosaglia, ou vers Corte où se trouvent le Palazzu Nazionale et le musée de la Corse, de manière à ce qu’il y ait une sorte d’itinéraire touristique Pascal Paoli. Il y a donc un renvoi vers une espèce de réseau touristique Pascal Paoli à partir de projets qui sont vraiment complémentaires et en rien concurrents ni même substitutifs »
Manon PERELLI