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Porto-Vecchio : 7 ans de prison requis au procès du cambriolage violent du président du Tours FC


La rédaction avec AFP le Mardi 14 Mars 2023 à 20:58

Jusqu'à sept ans de prison et deux relaxes ont été requis mardi à Ajaccio contre les six hommes accusés d'avoir organisé le violent cambriolage de Jean-Marc Ettori, président du Tours Football Club et de l'entreprise de tourisme Corsicatours, en 2018 à Porto-Vecchio.



Le tribunal d"Ajaccio (Archives CNI)
Le tribunal d"Ajaccio (Archives CNI)
Six prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio,  jusqu'à mercredi pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un vol avec arme en bande organisée et d'une séquestration. Un non-lieu général avait été rendu pour les faits eux mêmes de vol avec arme et de séquestration. Tous nient leur implication.
Dans la nuit du 11 au 12 juin 2018, vers 3 heures du matin, Jean-Marc Ettori, aujourd'hui âgé de 71 ans et absent au procès, avait été agressé et cambriolé à son domicile de Porto-Vecchio par trois hommes cagoulés et armés.
Après avoir été "frappé à deux reprises au niveau de la tête et tenu en joue" par une arme de poing, comme l'a rappelé la présidente, M. Ettori avait donné accès à son coffre-fort où les voleurs s'étaient emparés d'"une somme d'argent évaluée à 120.000 euros, de bijoux de famille, d'une montre Cartier d'une valeur de 10.000 euros et d'un demi lingot d'or".


Yassine Akhazzane, 16 condamnations à son casier judiciaire et en récidive légale, a été présenté par l'accusation comme "l'instigateur". Il "n'a pas commis les faits" certes, mais mené "les actes préparatifs à ce braquage": "Au regard de son envergure criminelle", la procureure a requis sept ans de prison avec maintien en détention.
Contre Kevin Ornec, neuf mentions à son casier judiciaire et également en récidive légale, la procureure a requis "sept ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt". Selon la magistrate, il présente "la même envergure criminelle" que M. Akhazzane.


Quatre ans d'emprisonnement avec maintien en détention ont été requis contre Joseph Pajanacci, qui présente six mentions à son casier judiciaire mais n'est pas en récidive légale.
Contre Abdelkarim Amar, présentant un casier vierge au moment des faits mais condamné en 2019 pour recel, la procureure a requis trois ans d'emprisonnement assorti d'un mandat de dépôt : cet homme est celui "sur lequel M. Akhazzane peut compter dans ses opérations criminelles".
Contre les deux derniers prévenus, "des hommes de main" de Yassine Akhazzane, elle a par contre requis la relaxe, "au bénéfice du doute".