Jeudi 1er février au matin, l’Association Régionale des Missions Locales (ARML) de Corse, Akto, Prism’emploi Paca-Corse, le Fonds professionnel pour l’emploi dans le travail temporaire (FPETT) et le Fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT) ont signé un accord-cadre régional pour l’emploi et la qualification des jeunes dans la région.
Réunis à la citadelle, dans les locaux de la Mission locale de Bastia, les représentants de ces organismes ont tenu à souligner l'importance d'un tel dispositif.
Réunis à la citadelle, dans les locaux de la Mission locale de Bastia, les représentants de ces organismes ont tenu à souligner l'importance d'un tel dispositif.
« Le travail temporaire tient une place essentielle dans les parcours de nombreux jeunes et les aide à s'insérer sur le marché de l'emploi », détaille le maire Pierre Savelli, venu en tant que président de l'ARML de Corse. Il insiste : « Ce contrat d’engagement entre l’État, les missions locales et les acteurs de l’intérim va permettre aux jeunes d’accéder à l’emploi. L’intérim, pour eux qui cherchent leur voie, va leur permettre de découvrir des métiers différents. » Il réfute toute idée d'une quelconque précarité parfois associée au travail en intérim : « Ce n’est pas de la précarité même si ce sont des contrats d’intérim parce que ces jeunes sont issus des Missions locales. Ils sont accompagnés et peuvent essayer plusieurs métiers avec, bien évidemment, un suivi de la structure. L’ensemble des partenaires qui ont signé cet engagement sont des spécialistes. Leur travail va être plus abouti. La Mission locale prend en charge des jeunes de 16 à 25 ans pour les accompagner dans l’accès au logement, la mobilité, la santé, mais naturellement l’emploi. On va leur faciliter l’accès à l’intérim. » Plus largement, les intervenants rappellent un chiffre parlant : 1 million de jeunes ont réalisé des missions d’intérim en 2022, soit 34,5 % des intérimaires au niveau national. « La convention mission jeune est aussi un premier pas pour participer à l’insertion des jeunes. Un parcours sécurisé tant sur leur formation avec le FPETT et Akto que sur l’accompagnement avec le FASTT. Ce dernier leur propose des solutions en cas de frein à l’emploi : mobilité, logement ou encore garde d’enfants », ajoute une des signataires de cette charte.