"Vendredi soir, à l'issue d'une réunion de travail entre le préfet de Haute-Corse et des représentants de tous les secteurs socio-économiques du département, un groupe de vingt-cinq personnes s'est maintenu dans le hall de la préfecture en voulant y demeurer durablement.
Il a été enjoint aux occupants, de manière réitérée, de quitter les lieux ce qu'ils ont refusé de faire, prétendant qu'ils ne sortiraient que sous la contrainte.
Il a été enjoint aux occupants, de manière réitérée, de quitter les lieux ce qu'ils ont refusé de faire, prétendant qu'ils ne sortiraient que sous la contrainte.
C'est dans ces conditions qu’a été ordonnée l’intervention des forces de l’ordre. Une dizaine de personnes se sont opposées physiquement aux gendarmes et aux policiers, ce qui a nécessité de les porter pour les emmener à l'extérieur du bâtiment. Cette opération a donné lieu à des incidents regrettables, que je déplore profondément."
Des plaintes de part et d'autre
Des plaintes de part et d'autre
"Une des personnes, évacuée de force, blessée au cuir chevelu, a déposé plainte. Trois plaintes ont également été déposées par des gendarmes également légèrement blessés.
Saisi par mes soins, le Procureur de la République a, dès samedi, ordonné une enquête judiciaire sur la base de ces plaintes croisées.
Par ailleurs, j’ai demandé à ce qu’une enquête administrative soit menée pour établir les conditions précises dans lesquelles les forces de l’ordre étaient intervenues.
La préfecture est un lieu d'accueil et d'écoute où chacun doit pouvoir accéder. Le bureau du préfet est ainsi toujours ouvert, en particulier pour les chefs d'entreprises et leurs représentants. Pour cette raison même, la préfecture ne saurait être occupée par un groupe particulier, quelle que soit la légitimité de ses revendications.
Dans les difficultés actuelles que rencontre la Corse, les services de l’État sont entièrement mobilisés aux côtés des chefs d'entreprises de l'île pour résoudre leurs difficultés. J’en appelle à l’esprit de responsabilité de chacun afin de ne pas ajouter de la violence aux problèmes réels rencontrés sur le terrain."
Dans le même temps on apprenait, selon une information de France 3 Corse, que deux syndicats avaient l'intention de déposer plainte contre le préfet pour "complicité de violences volontaires" et contre les gendarmes pour "violences volontaires".
Dans le même temps on apprenait, selon une information de France 3 Corse, que deux syndicats avaient l'intention de déposer plainte contre le préfet pour "complicité de violences volontaires" et contre les gendarmes pour "violences volontaires".