Alain Thirion et Bernard Schmeltz
Ils notent que nombre des demandes formulées à l’égard de l’Etat sont effectivement mises en œuvre en Corse depuis l’état d’urgence, et ont encore été renforcées depuis l’attentat de Nice :
Très attentifs à l’information régulière des élus, les préfets prennent note de la demande des conseillers de la CTC d’un échange régulier avec les représentants de l’Etat sur le risque terroriste. Ils rappellent qu’ils avaient d’initiative proposé aux parlementaires, présidents du conseil exécutif, président de l’assemblée de Corse et maires un échange aux lendemains du dernier attentat de Nice. Lors de ces réunions, il avait été convenu que les réunions avec les élus sur la question de la prévention de la radicalisation seraient intensifiées dès la rentrée de septembre, les préfets ayant proposé de convenir avec eux d’un cycle d’échanges réguliers.
Enfin, quant au niveau de la menace, il demeure inchangé en Corse. Contrairement à ce que véhiculent de nombreuses rumeurs et à ce que certains affirment sans aucun élément matériel, aucun projet d’action terroriste n’a été décelé sur l’île depuis les attentats de Charlie Hebdo. Aucun n’a, a fortiori, été déjoué. De même, aucun individu n’a été détecté comme présentant un risque imminent pour la sécurité des Corses. Pour autant, le profil des terroristes de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray nécessite le maintien d’une vigilance maximale des services de renseignement comme de sécurité publique. Dans ce contexte, c’est la vigilance quotidienne de chacun et le réflexe du signalement immédiat aux services de sécurité qui, dans un souci d’efficacité, doivent prévaloir.
- renforcement et vigilance maximum des services du renseignement à l’égard des lieux de culte ou des individus faisant l’objet d’un signalement ;
- renforcement des mesures de sécurité aux abords des lieux les plus fréquentés, notamment les plages ;
- renforcement des mesures à l’occasion des grands rassemblements de l’été, plusieurs dizaines de réunions avec les maires concernés, tenues ces derniers jours, ayant permis de renforcer significativement l’ensemble des dispositifs initialement prévus ;
- renforcement de la sécurité dans les ports et les aéroports, en lien avec les exploitants des sites ;
- renforcement des mesures de sécurité autour des lieux de culte et à l’occasion des grandes manifestations religieuses de l’été ;
- préparation et équipement des forces de sécurité en vue d’une éventuelle intervention.
Très attentifs à l’information régulière des élus, les préfets prennent note de la demande des conseillers de la CTC d’un échange régulier avec les représentants de l’Etat sur le risque terroriste. Ils rappellent qu’ils avaient d’initiative proposé aux parlementaires, présidents du conseil exécutif, président de l’assemblée de Corse et maires un échange aux lendemains du dernier attentat de Nice. Lors de ces réunions, il avait été convenu que les réunions avec les élus sur la question de la prévention de la radicalisation seraient intensifiées dès la rentrée de septembre, les préfets ayant proposé de convenir avec eux d’un cycle d’échanges réguliers.
Enfin, quant au niveau de la menace, il demeure inchangé en Corse. Contrairement à ce que véhiculent de nombreuses rumeurs et à ce que certains affirment sans aucun élément matériel, aucun projet d’action terroriste n’a été décelé sur l’île depuis les attentats de Charlie Hebdo. Aucun n’a, a fortiori, été déjoué. De même, aucun individu n’a été détecté comme présentant un risque imminent pour la sécurité des Corses. Pour autant, le profil des terroristes de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray nécessite le maintien d’une vigilance maximale des services de renseignement comme de sécurité publique. Dans ce contexte, c’est la vigilance quotidienne de chacun et le réflexe du signalement immédiat aux services de sécurité qui, dans un souci d’efficacité, doivent prévaloir.