"On n'a jamais vu la trace de ces 700 000 € qui ont été transférés d'un compte à l'autre avant notre prise de fonction. C'est l'œuvre des anciens dirigeants. On a récupéré la gouvernance de l'association le 17 août 2017 et sur le compte de l'association, il y avait 28 000 €. »
Les responsables du club ont encore précisé que les dettes de l’association avaient été payées et que l’affaire portée "devant la justice, "pourrait être jugée dans18 mois."
Mais le fait d’être montré du doigt de la sorte a irrité et Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi.En tout cas, celui-ci n’a pas mâché ses mots à l’encontre du liquidateur judiciaire.
« On a injecté de l'argent personnel et on nous accuse de détournement de fonds, c'est n'importe quoi ! Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Pour moi, c'est de la calomnie pure et simple ».
Pour lui, le fait que cette affaire soit montée en épingle au moment « où le Sporting est champion, au moment où on va passer devant la DNCG » n’est pas le fait du hasard.
Le liquidateur « veut de nous extorquer un chèque.(...) »
« Nos cabinets d'avocats disent que l'on ne doit pas cet argent. C'est dommage d'être accusé parce qu'on est Bastiais, alors qu'on a repris ce club dans des conditions rocambolesques et qu'on a injecté de l'argent. Alors qu'on repart sur de bonnes bases on continue d'essayer de nous salir. Le club de Bastia est propre."
Auparavant toujours le même Pierre-Noël Luiggi avait souligné que Oscaro poursuivrait son partenariat avec le Sporting pour la saison 2019-2020.
L'avènement de la SCIC, sur laquelle les nouveaux dirigeants travaillent depuis plusieurs semaines, a fait, par la suite, l'objet de nombreuses explications de la part de Pierre-Noël Luiggi et Claude Ferrandi (notre vidéo).