Réunies devant la prison de Borgo les organisations et associations Ghiuventù Indipendentista, Cunsulta di a Ghjuventà Corsa, Ghjuventù Paolina, Ghjuventù in Core, Ghjuventà Libera, L'ora di u ritornu, Aiutu Patriotticu, Aiutu Paisanu, Associu Sulidarita, Associu à Fianc'à Noi et Mossa Paisana ont décidé d'interpeller l'opinion publique insulaire ainsi que les différents responsables politiques de l'ile.
Revendication historique du mouvement nationaliste, la question des prisonniers politiques et en particulier le sort d'Alan Ferrandi et Pierre Alessandri reste, aujourd'hui plus que jamais, un enjeu majeur des discussions entre la Corse et Paris.
À le rappeler cette fois-ci, ce sont les collectifs de défense des prisonniers politiques, les syndicats étudiants et les mouvements de jeunes des différents partis nationalistes qui se sont réunis ce lundi 24 octobre devant la prison de Borgu pour demander à l'État et aux élus insulaires des actes forts. "Ce qu'on demande, c'est un acte fort, une discussion uniquement sur le sujet des prisonniers dans les plus brefs délais." explique Camille Martelli, la porte-parole du collectif L'Ora di U rutornu qui, comme les autres forces présentes devant la maison d'arrêt, pointe du doigt la note des services du ministère de l’Intérieur intitulée "Le contentieux corse. État actualisé de la menace" qui aurait pesé sur les décisions de justice concernant les deux détenus condamnés pour l’assassinat du préfet Erignac.
"Ce rapport est absolument aberrant, la Chambre d'application des peines antiterroristes, motive sa décision argumentant que la libération de ses hommes constituerait un trouble à l'ordre public, et favoriserait un contexte peu propice à l'apaisement. Mais en laissant la situation telle qu'elle est, l'État prend lui-même le risque de provoquer des troubles à l'ordre public en Corse." detaille la militante "Je ne vois pas comment, aujourd'hui, notre principal interlocuteur, Gérald Darmanin, pourrait nous opposer encore la séparation des pouvoirs, alors que le parquet s'appuie sur les rapports de ses services pour justifier ses décisions."
Plusieurs revendications ou la reprise de la mobilisation
Avec un communiqué commun l'ensemble des organisations et associations nationalistes a voulu ce lundi faire passer un message fort et attend maintenant des réponses "on est en train de discuter tous ensemble et on saura monter d'un cran la mobilisation en absence de réponse." lance Camille Martelli.
Si la date butoir de "reprise de la mobilisation" n'est pas précisée, l'ensemble des organisations demande qu'une réunion sur le sujet des prisonniers politiques ait lieu "avant la reprise des discussions entre la Corse et Paris prévue début novembre."
Pour que les négociations et le processus engagés avec le gouvernement aboutissent, "comme toutes et tous l'espèrent" les organisations et associations nationalistes demandent une accélération des dates d'audiencement, de Pierre Alessandri et d'Alain Ferrandi devant déboucher sur leur libération.
Mais c'est aussi le sort de Jean-Christophe Albertini, d'Antone Pes, de Julien Muselli et d'Adrien Matarise, "6 prisonniers politiques pour lesquels des solutions pour une libération conditionnelle sont envisageables" qui préoccupe les collectifs qui demandent à l'État que le FIJAIT soit réservé "aux terroristes islamistes pour lequel il a été créé et non aux militants politiques." mais aussi "l'abandon des charges contre les militants poursuivis suite aux mobilisations passées."
À le rappeler cette fois-ci, ce sont les collectifs de défense des prisonniers politiques, les syndicats étudiants et les mouvements de jeunes des différents partis nationalistes qui se sont réunis ce lundi 24 octobre devant la prison de Borgu pour demander à l'État et aux élus insulaires des actes forts. "Ce qu'on demande, c'est un acte fort, une discussion uniquement sur le sujet des prisonniers dans les plus brefs délais." explique Camille Martelli, la porte-parole du collectif L'Ora di U rutornu qui, comme les autres forces présentes devant la maison d'arrêt, pointe du doigt la note des services du ministère de l’Intérieur intitulée "Le contentieux corse. État actualisé de la menace" qui aurait pesé sur les décisions de justice concernant les deux détenus condamnés pour l’assassinat du préfet Erignac.
"Ce rapport est absolument aberrant, la Chambre d'application des peines antiterroristes, motive sa décision argumentant que la libération de ses hommes constituerait un trouble à l'ordre public, et favoriserait un contexte peu propice à l'apaisement. Mais en laissant la situation telle qu'elle est, l'État prend lui-même le risque de provoquer des troubles à l'ordre public en Corse." detaille la militante "Je ne vois pas comment, aujourd'hui, notre principal interlocuteur, Gérald Darmanin, pourrait nous opposer encore la séparation des pouvoirs, alors que le parquet s'appuie sur les rapports de ses services pour justifier ses décisions."
Plusieurs revendications ou la reprise de la mobilisation
Avec un communiqué commun l'ensemble des organisations et associations nationalistes a voulu ce lundi faire passer un message fort et attend maintenant des réponses "on est en train de discuter tous ensemble et on saura monter d'un cran la mobilisation en absence de réponse." lance Camille Martelli.
Si la date butoir de "reprise de la mobilisation" n'est pas précisée, l'ensemble des organisations demande qu'une réunion sur le sujet des prisonniers politiques ait lieu "avant la reprise des discussions entre la Corse et Paris prévue début novembre."
#AiutuPaisanu era prisente à a cunferenza di stampa cumuna à parechji muvimenti patriottichi, pè dumandà a liberazione di Petru Alessandri, Alain Ferrandi è tutti i patriotti.
Si deve piantà, dinò, a ripressione contr'à l'anziani prigiuneri pulitichi corsi. pic.twitter.com/12xQUYjBRL
— Aiutu Paisanu (@aiutupaisanu) October 24, 2022
Pour que les négociations et le processus engagés avec le gouvernement aboutissent, "comme toutes et tous l'espèrent" les organisations et associations nationalistes demandent une accélération des dates d'audiencement, de Pierre Alessandri et d'Alain Ferrandi devant déboucher sur leur libération.
Mais c'est aussi le sort de Jean-Christophe Albertini, d'Antone Pes, de Julien Muselli et d'Adrien Matarise, "6 prisonniers politiques pour lesquels des solutions pour une libération conditionnelle sont envisageables" qui préoccupe les collectifs qui demandent à l'État que le FIJAIT soit réservé "aux terroristes islamistes pour lequel il a été créé et non aux militants politiques." mais aussi "l'abandon des charges contre les militants poursuivis suite aux mobilisations passées."
Marie Rose Ferrandi : "Pour mon frère il y a eu il y a e la prison et la punition"
Présente au rassemblement de ce lundi à Borgu, la sœur d'Alain Ferrandi, Marie Rose, regrette la situation. "Mon frère et Pierre Alessandri ce sont des détenus qui ont un parcours exemplaire en détention. Et donc il n'y a pas de raison qu'ils restent en prison si ce n'est une influence politique. Parce que sinon, du point de vue du droit, pour un détenu, il y a la prison et la réinsertion. Or dans leur cas il y a la prison et la punition qui suit.".
On l'écoute
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