La privatisation, pilotée par le gouvernement de Dominique de Villepin, n'a eu, selon la commission qu'un seul bénéficiaire financier : la société Butler Capital Partners "qui en a retiré une plus-value de soixante millions d'euros".
"Cette situation choquante aurait pu être sans aucun doute évitée mais elle résulte d'un enchaînement complexe de procédures inappropriées ou mal engagées, d'erreurs d'appréciation", ajoute le rapport.
Mais on peut lire également que "rien ne peut être reproché dans cette affaire sur le plan pénal" et "qu'aucune faute morale n'apparaît de la part des intervenants".
Butler Capital Partners avait été brièvement actionnaire de la SNCM avec Veolia lors de la privatisation avant de céder ses parts à ce groupe. Le rapport souligne malgré tout que Butler, "n'a en définitive guère pris de risque, n'a que très peu contribué au redressement de l'entreprise et n'est rentré que le temps nécessaire pour lui permettre une sortie profitable".
Mais nul n'est vraiment à incriminer. La commission d'enquête estime, en effet, qu'il serait "vain et injuste de chercher à incriminer dans la sphère publique comme dans la sphère privée tel ou tel" mais elle pointe une "absence de lucidité et de courage" et "la dilution des responsabilités".
"Nous en sommes aujourd'hui au même point qu'en 2001 ou qu'en 2006, s'agissant de la situation de la SNCM", souligne le rapporteur. "Entre-temps des centaines de millions d'euros ont été dépensés sans autre bénéfice que de gagner du temps tandis que les remises en causes juridictionnelles au niveau européen représentent un risque financier à peu près équivalent à ce qui a été perdu ou décaissé par la sphère publique à ce jour."
"Cette situation choquante aurait pu être sans aucun doute évitée mais elle résulte d'un enchaînement complexe de procédures inappropriées ou mal engagées, d'erreurs d'appréciation", ajoute le rapport.
Mais on peut lire également que "rien ne peut être reproché dans cette affaire sur le plan pénal" et "qu'aucune faute morale n'apparaît de la part des intervenants".
Butler Capital Partners avait été brièvement actionnaire de la SNCM avec Veolia lors de la privatisation avant de céder ses parts à ce groupe. Le rapport souligne malgré tout que Butler, "n'a en définitive guère pris de risque, n'a que très peu contribué au redressement de l'entreprise et n'est rentré que le temps nécessaire pour lui permettre une sortie profitable".
Mais nul n'est vraiment à incriminer. La commission d'enquête estime, en effet, qu'il serait "vain et injuste de chercher à incriminer dans la sphère publique comme dans la sphère privée tel ou tel" mais elle pointe une "absence de lucidité et de courage" et "la dilution des responsabilités".
"Nous en sommes aujourd'hui au même point qu'en 2001 ou qu'en 2006, s'agissant de la situation de la SNCM", souligne le rapporteur. "Entre-temps des centaines de millions d'euros ont été dépensés sans autre bénéfice que de gagner du temps tandis que les remises en causes juridictionnelles au niveau européen représentent un risque financier à peu près équivalent à ce qui a été perdu ou décaissé par la sphère publique à ce jour."