Jeudi matin, au cours d’une conférence de presse donnée à même la rue, avec distribution de tracts, les personnels de l’ARS et d’autres services de l’Etat se sont réunis pour dire « non à une cité administrative en quarantaine » et sont descendus dans la rue pour dénoncer certaines décisions relatives à une éventuelle installation des services sur l’ancienne base militaire d’Aspretto.
Porte-parole des syndicats, José Ferri, a relevé un certain nombre de points noirs qui, selon lui: « mettent en cause la faisabilité globale de ce projet au détriment de l’intérêt des agents, des usagers et du service public et au-delà de toute la population du grand Ajaccio. » Et de citer :
Porte-parole des syndicats, José Ferri, a relevé un certain nombre de points noirs qui, selon lui: « mettent en cause la faisabilité globale de ce projet au détriment de l’intérêt des agents, des usagers et du service public et au-delà de toute la population du grand Ajaccio. » Et de citer :
- L’accessibilité du site via un seul accès : un rond point du Corse Azur déjà saturé, une route exigüe sur laquelle devront se croiser agents, usagers, riverains et entreprises d’Aspretto
- L’implantation d’un feu tricolore comme la solution unique pour fluidifier la circulation à hauteur de l’hôtel Spunta di Mare
- L’accès nord n’est pas envisageable pour cause de zone Seveso
- L’ensemble des aménagements prévus pour améliorer l’accès irréalisable, en l’état (parking, transports en commun, pistes cyclables, navettes maritimes, élargissement des voies…)
- Aucune réflexion et vision d’ensemble sur l’aménagement et le développement global et des transferts d’activité en perspective (nouvel hôpital, cité administrative, zone commerciale…)
- La promesse d’un restaurant administratif privilégiant la production locale s’envole