Moulés dans tee-shirts barrés de un "In lotta" significatif, sous une banderole proclamant un " Uniti per l'avvene di a vostra radio" qui l'était tout autant, ils ont reçu mille et signe d'encouragements de tous ceux qui avaient effectué le déplacement de la place Saint-Nicolas où, après que Jean-Pierre Acquaviva au nom de l'intersyndicale ait rappelé le sens du mouvement qui affecte Radio France, de nombreux artistes ont accepté de se produire en signe de soutien.
De nombreux élus bastiais, et d'une façon générale tous ceux qui sont attachés à la radio de service public, étaient également là pour dire combien ils étaient attachés non seulement à RCFM mais aussi, et surtout, à tous ceux qui lui donnent tous les jours l'envergure qui est la sienne aujourd'hui.
Bref un bon et long moment de partage et de soutien qui a du aller droit au cœur de nos amis de la radio...
De nombreux soutiens
"Depuis trois semaines, l’antenne de RCFM ainsi que l’ensemble des stations du groupe Radio France sont perturbés par un mouvement social. Bien avant le début de ce conflit, des démarches ont été entreprises en vue de garantir la qualité du service public, mais aussi afin de s’assurer de la reconduite de la formation de journalistes corsophones, organisée en partenariat avec l’Université de Corse.
Un courrier a été adressé en ce sens le 17 janvier dernier à Mathieu Gallet, Président directeur général de Radio-France. Assurant avoir saisi les « besoins locaux et afin de préserver la pratique du bilinguisme dans les médias », Mathieu Gallet a confirmé, par un courrier du 13 mars 2015, l’intention de « prolonger cette collaboration ».
Dans la continuité des échanges, une rencontre s’est tenue à Paris le 17 mars 2015.
Lors de cet entretien constructif, des garanties ont été obtenues sur la poursuite de la retransmission des émissions Méditerradio et Kantara, mais aussi sur le maintien de deux postes de journalistes. Pour autant, nos efforts portent dorénavant sur le maintien du poste de technicien au-delà du 31 décembre 2015.
Quelle que soit la qualité du poste potentiellement remis en cause, notre volonté est de maintenir les effectifs de RCFM à 44 personnes.
En effet, la qualité du service public assurée par ce média revêt un caractère primordial en Corse. Pour exemple, grâce aux équipes de Frequenza Mora, les automobilistes sont informés en temps réel des conditions de circulation sur le réseau routier territorial. Un exemple parmi tant d’autres qui atteste de l’importance de maintenir un service public au plus près des usagers. C’est en ce sens que nous œuvrons.
Paul Trojani, président de la CCI2B
Relai de la vie sociale économique et culturelle de notre région, témoin fidèle et incontournable de l’actualité locale depuis plus de 30 ans, notre radio de service public RCFM, qui s’est identifiée au territoire au point d’en être un des plus sûrs liens avec le public et l’ensemble des institutions, traverse une crise grave qui met en péril des emplois, notamment au plan local.
Le Président de Chambre de Commerce que je suis, ainsi que l’ensemble des élus, tiennent à exprimer leur soutien total aux personnels en grève. Ils souhaitent que soit mis un terme à ce conflit qui dure depuis près d’un mois, et qu’enfin une solution équitable et favorable au maintien des emplois soit trouvée dans les meilleurs délais, afin que la radio de service public reprenne aussitôt son activité normale.
Corsica Libera
Corsica Libera apporte son soutien aux personnels de RCFM en grève contre les projets de la direction de Radio France et la restriction budgétaire qui entraîne la suppression de postes. Déjà intervenue au sein de la CTC par une motion de ses élus le 13 mars, Corsica Libera appelle ses militants et sympathisants à appuyer toutes les actions et mobilisations menées par les personnels de RCFM . L’emissione, u nutiziale è e croniche in lingua corsa di RCFM participeghjanu à u sviluppu è a a salvezza di a nostra lingua è di à nostra cultura. Primurosa di l’impieghi di i corsi in Corsica, Corsica Libera sustene è s’assoccia à a lotta di a squadra di RCFM da ch’ella mintenghi cum’ellu si deve u sirviziu ch ‘ella pruppone.