Le recensement de la population réalisé par l'Institut national de la statistique et des études économiques permet de savoir combien de personnes vivent dans notre région et d'établir la population officielle de chaque commune. Il fournit également des informations sur toutes les caractéristiques de la population
De ces chiffres collectés, découle la participation de l'État au budget des communes. Du nombre d'habitants dépendent le nombre d'élus au conseil municipal, la détermination du mode de scrutin etc. La connaissance de ces statistiques est un des éléments qui permettent de définir les politiques publiques nationales et, au niveau local, elle sert à prévoir les équipements collectifs nécessaires (écoles, hôpitaux, infrastructures des transports, etc.). Elle aide également à cibler les besoins en logements, elle permet aux entreprises de mieux connaître leurs clients, aux associations de mieux répondre aux besoins de la population.
Les grandes étapes
Il est bon de savoir que les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées sur toute leur population une année sur cinq. Les communes de 10 000 habitants ou plus, effectuent tous les ans une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % des logements. Toutes ces explications ont été communiquées par les services de l’INSEE qui ont tenu conférence de presse hier matin sous la direction de M. Olivier Lena, directeur régional et ses collaboratrices, Mmes Aude Genovese-Bolleyn et Magali Bonnefont.
C’est donc la commune qui recrute les agents recenseurs et l’INSEE, qui participe à leur formation et constitue le répertoire d’adresses à recenser. Les agents recenseurs effectuent une tournée de reconnaissance pour repérer les logements et avertir de leur passage.
Répondre par internet est la manière la plus simple de se faire recenser. Les agents recenseurs se présentent chez les personnes à recenser pour leur remettre la notice sur laquelle figurent leurs identifiants de connexion au site « Le-recensement-et-moi.fr.» Elles peuvent ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si les personnes ne peuvent pas répondre par internet, les agents recenseurs leur distribuent les questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviennent d’un rendez-vous pour venir les récupérer. C’est la commune qui vérifie la bonne prise en compte de tous les logements recensés.
Après la collecte, le maire signe le récapitulatif de l’enquête et envoie les questionnaires papier à la direction régionale de l’Insee, les réponses par internet arrivent directement. L’Insee procède à la saisie et au traitement des données, vérifie et valide les résultats et communique les chiffres de population aux maires et au grand public.
Informations personnelles protégées
Cette année, le recensement se déroule dans les 7 000 communes de moins de 10 000 habitants concernées :
Recensement pour quoi faire ?
On peut en effet se poser la question de savoir à quoi sert le recensement? Selon le site de l'INSEE, connaître la démographie française sur un territoire donné permet de mettre à bien de nombreux projets: ouvrir une crèche, installer un commerce, construire des logements ou développer les moyens de transports...De manière plus globale, ces chiffres permettent de définir les moyens de fonctionnement des communes et de déterminer la participation de l'État au budget de ces dernières.
Il faut savoir également que le recensement reste obligatoire pour les Français concernés. Tout refus ou en cas de réponses manifestement fantaisistes, une mise en demeure par lettre recommandée est envoyée par la mairie. En cas de récidive, une amende de 38 euros est prévue par la loi.
Innovation enfin pour cette campagne qui débute jeudi, le recensement des résidences non habitées (résidences secondaires, logement vacant ou occasionnel) sera simplifié pour les communes, une demande ancienne des stations touristiques. Les agents devaient jusqu'ici remplir une quinzaine de questions par local à travers une enquête de voisinage, des contrôles visuels, etc. Dorénavant, ils pourront se contenter de fournir une à trois indications.
Dans le cas d'une résidence, d'un immeuble ou d'un étage occupé uniquement de logements secondaires, il pourra remplir en ligne les caractéristiques d'un seul appartement, puis les dupliquer.
J. F.
De ces chiffres collectés, découle la participation de l'État au budget des communes. Du nombre d'habitants dépendent le nombre d'élus au conseil municipal, la détermination du mode de scrutin etc. La connaissance de ces statistiques est un des éléments qui permettent de définir les politiques publiques nationales et, au niveau local, elle sert à prévoir les équipements collectifs nécessaires (écoles, hôpitaux, infrastructures des transports, etc.). Elle aide également à cibler les besoins en logements, elle permet aux entreprises de mieux connaître leurs clients, aux associations de mieux répondre aux besoins de la population.
Les grandes étapes
Il est bon de savoir que les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées sur toute leur population une année sur cinq. Les communes de 10 000 habitants ou plus, effectuent tous les ans une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % des logements. Toutes ces explications ont été communiquées par les services de l’INSEE qui ont tenu conférence de presse hier matin sous la direction de M. Olivier Lena, directeur régional et ses collaboratrices, Mmes Aude Genovese-Bolleyn et Magali Bonnefont.
C’est donc la commune qui recrute les agents recenseurs et l’INSEE, qui participe à leur formation et constitue le répertoire d’adresses à recenser. Les agents recenseurs effectuent une tournée de reconnaissance pour repérer les logements et avertir de leur passage.
Répondre par internet est la manière la plus simple de se faire recenser. Les agents recenseurs se présentent chez les personnes à recenser pour leur remettre la notice sur laquelle figurent leurs identifiants de connexion au site « Le-recensement-et-moi.fr.» Elles peuvent ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si les personnes ne peuvent pas répondre par internet, les agents recenseurs leur distribuent les questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviennent d’un rendez-vous pour venir les récupérer. C’est la commune qui vérifie la bonne prise en compte de tous les logements recensés.
Après la collecte, le maire signe le récapitulatif de l’enquête et envoie les questionnaires papier à la direction régionale de l’Insee, les réponses par internet arrivent directement. L’Insee procède à la saisie et au traitement des données, vérifie et valide les résultats et communique les chiffres de population aux maires et au grand public.
Informations personnelles protégées
Cette année, le recensement se déroule dans les 7 000 communes de moins de 10 000 habitants concernées :
- du jeudi 17 janvier au samedi 16 février en France métropolitaine, Antilles et Guyane
- du jeudi 17 janvier au samedi 23 février en France métropolitaine, Antilles et Guyane
Recensement pour quoi faire ?
On peut en effet se poser la question de savoir à quoi sert le recensement? Selon le site de l'INSEE, connaître la démographie française sur un territoire donné permet de mettre à bien de nombreux projets: ouvrir une crèche, installer un commerce, construire des logements ou développer les moyens de transports...De manière plus globale, ces chiffres permettent de définir les moyens de fonctionnement des communes et de déterminer la participation de l'État au budget de ces dernières.
Il faut savoir également que le recensement reste obligatoire pour les Français concernés. Tout refus ou en cas de réponses manifestement fantaisistes, une mise en demeure par lettre recommandée est envoyée par la mairie. En cas de récidive, une amende de 38 euros est prévue par la loi.
Innovation enfin pour cette campagne qui débute jeudi, le recensement des résidences non habitées (résidences secondaires, logement vacant ou occasionnel) sera simplifié pour les communes, une demande ancienne des stations touristiques. Les agents devaient jusqu'ici remplir une quinzaine de questions par local à travers une enquête de voisinage, des contrôles visuels, etc. Dorénavant, ils pourront se contenter de fournir une à trois indications.
Dans le cas d'une résidence, d'un immeuble ou d'un étage occupé uniquement de logements secondaires, il pourra remplir en ligne les caractéristiques d'un seul appartement, puis les dupliquer.
J. F.
Croissance démographique en Corse
Entre 2011 et 2016, la population croît dans 17 des 19 EPCI (1) de Corse. Cette hausse est particulièrement marquée dans les EPCI périurbains, situés autour des communautés d’agglomération du Pays Ajaccien et de Bastia. La croissance démographique ralentit dans la majorité des intercommunalités. Elle demeure portée par le solde migratoire
Il s’agit d’une étude réalisée par Arnaud Luciani de l’INSEE. Au 1er janvier 2016, la Corse compte 330 500 habitants. Entre 2011 et 2016, sa population augmente de 1,0 % par an en moyenne, soit un rythme nettement plus rapide qu’en France métropolitaine (0,4 %). Cependant, le rythme de croissance est en retrait par rapport à celui des cinq années précédentes (1,3 % par an). Le dynamisme démographique régional se retrouve dans la plupart des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI)
Population en hausse...
Entre 2011 et 2016, sur les 19 EPCI que compte la région, 17 enregistrent une augmentation de population. Six ont une croissance démographique plus élevée qu’en moyenne régionale et trois d’entre eux affichent même une hausse annuelle moyenne supérieure ou égale à 2 % : Marana-Golo, Costa-Verde et Celavu-Prunelli. Seules les communautés de communes de Pasquale Paoli et de Calvi Balagne perdent des habitants, mais cette baisse est très modérée
Les plus fortes croissances démographiques ont lieu en milieu périurbain, dans les intercommunalités situées autour des communautés d’agglomération du Pays Ajaccien et de Bastia. Il s’agit de la Pieve de l’Ornano et Celavu-Prunelli à proximité d’Ajaccio ainsi que Marana-Golo, Nebbiu Conca d’Oro, Castagniccia-Casinca et Costa Verde au sud de Bastia. Ce dynamisme semble obéir à une logique d’accessibilité (services, emplois…) et révèle le caractère résidentiel de ces EPCI. En effet, parmi les actifs qui y résident, plus de quatre sur dix travaillent dans un autre EPCI. Une hausse importante du nombre d’habitants (+ 1,8 % en moyenne annuelle) est également enregistrée dans l’EPCI Sud Corse où se trouve Porto-Vecchio, la troisième ville de l’Île.
Les deux communautés d’agglomération insulaires présentent, quant à elles, une augmentation de population égale ou inférieure à la moyenne régionale : + 1,0 % par an en moyenne dans le Pays Ajaccien et + 0,6 % dans la communauté d’agglomération de Bastia.
(1). Un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative regroupant plusieurs communes afin d'exercer ...
Il s’agit d’une étude réalisée par Arnaud Luciani de l’INSEE. Au 1er janvier 2016, la Corse compte 330 500 habitants. Entre 2011 et 2016, sa population augmente de 1,0 % par an en moyenne, soit un rythme nettement plus rapide qu’en France métropolitaine (0,4 %). Cependant, le rythme de croissance est en retrait par rapport à celui des cinq années précédentes (1,3 % par an). Le dynamisme démographique régional se retrouve dans la plupart des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI)
Population en hausse...
Entre 2011 et 2016, sur les 19 EPCI que compte la région, 17 enregistrent une augmentation de population. Six ont une croissance démographique plus élevée qu’en moyenne régionale et trois d’entre eux affichent même une hausse annuelle moyenne supérieure ou égale à 2 % : Marana-Golo, Costa-Verde et Celavu-Prunelli. Seules les communautés de communes de Pasquale Paoli et de Calvi Balagne perdent des habitants, mais cette baisse est très modérée
Les plus fortes croissances démographiques ont lieu en milieu périurbain, dans les intercommunalités situées autour des communautés d’agglomération du Pays Ajaccien et de Bastia. Il s’agit de la Pieve de l’Ornano et Celavu-Prunelli à proximité d’Ajaccio ainsi que Marana-Golo, Nebbiu Conca d’Oro, Castagniccia-Casinca et Costa Verde au sud de Bastia. Ce dynamisme semble obéir à une logique d’accessibilité (services, emplois…) et révèle le caractère résidentiel de ces EPCI. En effet, parmi les actifs qui y résident, plus de quatre sur dix travaillent dans un autre EPCI. Une hausse importante du nombre d’habitants (+ 1,8 % en moyenne annuelle) est également enregistrée dans l’EPCI Sud Corse où se trouve Porto-Vecchio, la troisième ville de l’Île.
Les deux communautés d’agglomération insulaires présentent, quant à elles, une augmentation de population égale ou inférieure à la moyenne régionale : + 1,0 % par an en moyenne dans le Pays Ajaccien et + 0,6 % dans la communauté d’agglomération de Bastia.
(1). Un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative regroupant plusieurs communes afin d'exercer ...