Ils étaient prévenus d'outrages et violences contre des policiers rémois lors des incidents qui le 13 Février 2016 - il y a presque un an jour pour jour - s'étaient produits en marge du match de Ligue 1 Stade de Reims-SC Bastia et avaient été condamnés le 1" mai dernier à des amendes allant jusqu'à 2 000 € et à des interdictions de stade, pour certains d'entre eux, pour "outrage et rébellion à agent de la force publique".
Le tribunal, qui avait prononcé des peines inférieures aux réquisitions ,avait relaxé les prévenus des poursuites pour "faits de violence".
Jeudi pas moins de 12 témoins ont été appelés à la barre. Parmi eux Maxime Beux - il n'était pas jugé dans cette affaire - qui avait été gravement blessé à un œil ce soir là au point d'en perdre l'usage, après avoir essuyé, a t-il toujours soutenu, un tir de flash ball. "Le combat ce n'est pas de vivre avec l'œil en moins, c'est de devoir assumer le combat judiciaire" est-il venu dire à la barre" en évoquant sa vie gâchée ce soir là alors qu'il n'avait "rien à se reprocher".
Au-delà dans une salle d'audience, où les 18 policiers rémois qui s'étaient portés partie civile faisaient défaut, tout le monde s'est intéressé aux images de vidéosurveillance qui n'avaient pas pu être visionnées au mois de décembre dernier.
Du côté des défenseurs des 7 prévenus "il n'y pas, au vu de ces images la moindre violence". Du côté des parties civiles on a rappelé que c'est l'usage d'un engin pyrotechnique qui avait été à l'origine des interpellations.
L'avocat général a requis des amendes de 90€ pour l'un des prévenus et de 600 à 900€ pour les 6 autres ainsi qu'une interdiction de stade pour l'un d'entre eux.
La cour d'appel de Reims rendra son arrêt le 27 Avril prochain.
Le tribunal, qui avait prononcé des peines inférieures aux réquisitions ,avait relaxé les prévenus des poursuites pour "faits de violence".
Jeudi pas moins de 12 témoins ont été appelés à la barre. Parmi eux Maxime Beux - il n'était pas jugé dans cette affaire - qui avait été gravement blessé à un œil ce soir là au point d'en perdre l'usage, après avoir essuyé, a t-il toujours soutenu, un tir de flash ball. "Le combat ce n'est pas de vivre avec l'œil en moins, c'est de devoir assumer le combat judiciaire" est-il venu dire à la barre" en évoquant sa vie gâchée ce soir là alors qu'il n'avait "rien à se reprocher".
Au-delà dans une salle d'audience, où les 18 policiers rémois qui s'étaient portés partie civile faisaient défaut, tout le monde s'est intéressé aux images de vidéosurveillance qui n'avaient pas pu être visionnées au mois de décembre dernier.
Du côté des défenseurs des 7 prévenus "il n'y pas, au vu de ces images la moindre violence". Du côté des parties civiles on a rappelé que c'est l'usage d'un engin pyrotechnique qui avait été à l'origine des interpellations.
L'avocat général a requis des amendes de 90€ pour l'un des prévenus et de 600 à 900€ pour les 6 autres ainsi qu'une interdiction de stade pour l'un d'entre eux.
La cour d'appel de Reims rendra son arrêt le 27 Avril prochain.