« Cette journée représente une occasion de décloisonner les dynamiques locales pour renforcer la dynamique globale » sont les mots employés par Pierre Chaubon, maire de Nonza et président de la Communauté de Communes du Cap Corse par ailleurs conseiller à l’Assemblée de Corse, au sujet de cet évènement
Les participants ont eu tout le loisir de constater le dynamisme de petites structures locales, qui semblent tracer le sillon d’un mouvement émergent, celui du « faire ensemble » au service de vallées et de communes qui ne demandent qu’à être repeuplées.
Cap’In Lingua, Petre Scritte, Da Mare a Monte, Fotograficasa, syndicat d’initiatives de Macinaggio, Rogliano, cette journée se jouait comme un comptoir des cultures et des projets innovants du territoire Cap Corsin. Placée sous un soleil radieux, cette journée démontrait la volonté de cette microrégion, souvent oubliée, à encourager et organiser toute initiative concourant à la sauvegarde des sites et du patrimoine. L’association pour la préservation de terres à vocation agricole autour de Marinca sur la commune de Canari rappelle l’importance de l’activité agricole notamment pour la préservation des paysages. Un document mis à disposition par l’association issu d’un bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de la Corse de 1981 rappelle la vocation culturale du Cap Corse. Occupé dès le néolithique et défrichée dès le X° siècle, le Cap Corse permet l’épanouissement d’une belle civilisation agraire qui trouve son apogée vers 1880 nourrissant alors 18 402 habitants en 1891.
120 associations 18 communes
Au total, 48 associations de Brando à Ersa en passant par Nonza, Centuri et Barrettali présentaient leurs actions et élargissaient leurs coopérations sur une micro région qui compte aujourd’hui 120 associations pour 18 communes, soit une moyenne de six associations par commune.
A partir de 10 heures, les participants étaient accueillis, une randonnée d’une heure autour de Bocca di Santa Lucia était animée par l’association Da Mare a Monte, terre è omi, dans la perspective de réhabilitation di A strada Mulatera. Un spuntinu apporté par chacun des particpants était partagé dans une ambiance champêtre avant la reprise des stands où les associations participantes présentaient leurs réalisations et leurs projets.
Gisement associatif dans le Cap Corse
Dominique Antoni, vice-président de la communauté de Communes du Cap Corse s’exprime pour nous au sujet de cet évènement : « C’est la première fois que se tient une journée des associations du Cap Corse. Le fait d’avoir organisé cette journée sur un col n’est pas un hasard mais au contraire l’expression d’une volonté d’échanges, de passage voire de transition. L’objectif est de permettre aux associations du Cap Corse de se retrouver, d’échanger des savoir-faire, des idées notamment en terme de financement, de pérennité. Le mouvement associatif du Cap Corse vient de loin, plus exactement des années 70 avec des mouvements comme le riacquiustu ou l’Apec, l’association pour la promotion économique et culturelle du Cap Corse. Les gens comprennent qu’il se passe quelque chose, il y a comme un gisement associatif dans le Cap Corse dont il faut tenir compte ».
Les participants ont eu tout le loisir de constater le dynamisme de petites structures locales, qui semblent tracer le sillon d’un mouvement émergent, celui du « faire ensemble » au service de vallées et de communes qui ne demandent qu’à être repeuplées.
Cap’In Lingua, Petre Scritte, Da Mare a Monte, Fotograficasa, syndicat d’initiatives de Macinaggio, Rogliano, cette journée se jouait comme un comptoir des cultures et des projets innovants du territoire Cap Corsin. Placée sous un soleil radieux, cette journée démontrait la volonté de cette microrégion, souvent oubliée, à encourager et organiser toute initiative concourant à la sauvegarde des sites et du patrimoine. L’association pour la préservation de terres à vocation agricole autour de Marinca sur la commune de Canari rappelle l’importance de l’activité agricole notamment pour la préservation des paysages. Un document mis à disposition par l’association issu d’un bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de la Corse de 1981 rappelle la vocation culturale du Cap Corse. Occupé dès le néolithique et défrichée dès le X° siècle, le Cap Corse permet l’épanouissement d’une belle civilisation agraire qui trouve son apogée vers 1880 nourrissant alors 18 402 habitants en 1891.
120 associations 18 communes
Au total, 48 associations de Brando à Ersa en passant par Nonza, Centuri et Barrettali présentaient leurs actions et élargissaient leurs coopérations sur une micro région qui compte aujourd’hui 120 associations pour 18 communes, soit une moyenne de six associations par commune.
A partir de 10 heures, les participants étaient accueillis, une randonnée d’une heure autour de Bocca di Santa Lucia était animée par l’association Da Mare a Monte, terre è omi, dans la perspective de réhabilitation di A strada Mulatera. Un spuntinu apporté par chacun des particpants était partagé dans une ambiance champêtre avant la reprise des stands où les associations participantes présentaient leurs réalisations et leurs projets.
Gisement associatif dans le Cap Corse
Dominique Antoni, vice-président de la communauté de Communes du Cap Corse s’exprime pour nous au sujet de cet évènement : « C’est la première fois que se tient une journée des associations du Cap Corse. Le fait d’avoir organisé cette journée sur un col n’est pas un hasard mais au contraire l’expression d’une volonté d’échanges, de passage voire de transition. L’objectif est de permettre aux associations du Cap Corse de se retrouver, d’échanger des savoir-faire, des idées notamment en terme de financement, de pérennité. Le mouvement associatif du Cap Corse vient de loin, plus exactement des années 70 avec des mouvements comme le riacquiustu ou l’Apec, l’association pour la promotion économique et culturelle du Cap Corse. Les gens comprennent qu’il se passe quelque chose, il y a comme un gisement associatif dans le Cap Corse dont il faut tenir compte ».
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