Alexandre Gonzales de l’UD-CGT de la Corse-du-Sud, a évoqué la situation des retraités les plus sensibles. Parmi les 75 000 retraités de Corse, 50% vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 1 041 euros par mois :
« Les régions de Balagne et de l’extrême Sud sont de plus en plus en situation difficile, ce qui fait de la Corse la région la plus pauvre du territoire national avec un taux de 19%. Le moment est venu faire le point sur l’avancée de nos revendications. Lors de chacune de nos rencontres, nous avons évoqué l’ensemble des préoccupations des retraités. Sur la santé, les services publics, la vie chère, les transports, la dépendance, même si nous faisons le même constat de la dégradation de la qualité de vie, nous considérons que toutes les mesures du gouvernement des riches ne font que dégrader la situation des retraités, qui sont une cible indigne d’un gouvernement qui fait des cadeaux aux entreprises les plus riches… »
Le porte-parole a évoqué également la « fameuse » augmentation des salaires qui devrait intervenir ces jours-ci en baissant les cotisations, mais il a insisté que sur le long terme, ce sont toutes les prestations sociales qui vont être diminuées, à savoir les allocations familiales, logement, sécurité sociale et la retraite, voire le chômage. Et d’affirmer : « La Corse sera plus encore en difficulté. Pourtant, l’ISF, a augmenté à 158% mais sa suppression ne profite qu’à quelques uns… »
Le passage à 99 euros…
Les organisations syndicales ont posé la question à la Collectivité de Corse à propos de la carte afin de savoir si elle fonctionnait mais rien n’est venu éclairer cette revendication dans la mesure où aucune réponse concrète n’a été enregistrée :
« Nous nous sommes mis d’accord pour faire un point complet à la mi-novembre, mais pour nous, si la CdC avait une véritable volonté politique, elle devrait, comme nous le lui avons suggéré, être appliquée dès le 1er janvier 2019 à un prix préférentiel à tous les retraités à 99 euros le passage Marseille ou Nice, comme elle l’a d’ailleurs fait connaître par voie de presse pour 2020. »
Il a rappelé en outre que le Comité Economique et Social, par le vote d’une motion, a souhaité que les 50% de baisse du coût des transports soient applicables à tous les retraités. Les organisations syndicales se posent la question de savoir que fait l’Etat à ce niveau et où en sont les contrôles ?
Transports publics gratuits ?
Santé, pollution, avenir des services publics ont été autant de thèmes évoqués avec le président de la CAPA, Laurent Marcangeli. Il semblerait que la revendication des organisations syndicales ait eu un effet favorable en ce qui concerne la gratuité des transports urbains. Une enquête publique sera d’ailleurs lancée très prochainement. Les syndicats estiment que ce sera là une solution sociale. M. Gonzales n’a pas manqué de rappeler que l’Etat restait sourd aux revendications des organisations syndicales, alors même qu’il accorderait une prime de 140 euros par mois à certains corps de métiers sur la vie chère :
« Nous réclamons un prime de 200 euros mensuels De l’argent, il y en a, ce n’est un secret pour personne avec les évasions fiscales estimées à plus de 100 milliards, les rémunérations des actionnaires etc. Ce n’est pas cette société que nous voulons, ce n’est surtout pas celle que nous voulons transmettre à nos enfants. »
J. F.
« Les régions de Balagne et de l’extrême Sud sont de plus en plus en situation difficile, ce qui fait de la Corse la région la plus pauvre du territoire national avec un taux de 19%. Le moment est venu faire le point sur l’avancée de nos revendications. Lors de chacune de nos rencontres, nous avons évoqué l’ensemble des préoccupations des retraités. Sur la santé, les services publics, la vie chère, les transports, la dépendance, même si nous faisons le même constat de la dégradation de la qualité de vie, nous considérons que toutes les mesures du gouvernement des riches ne font que dégrader la situation des retraités, qui sont une cible indigne d’un gouvernement qui fait des cadeaux aux entreprises les plus riches… »
Le porte-parole a évoqué également la « fameuse » augmentation des salaires qui devrait intervenir ces jours-ci en baissant les cotisations, mais il a insisté que sur le long terme, ce sont toutes les prestations sociales qui vont être diminuées, à savoir les allocations familiales, logement, sécurité sociale et la retraite, voire le chômage. Et d’affirmer : « La Corse sera plus encore en difficulté. Pourtant, l’ISF, a augmenté à 158% mais sa suppression ne profite qu’à quelques uns… »
Le passage à 99 euros…
Les organisations syndicales ont posé la question à la Collectivité de Corse à propos de la carte afin de savoir si elle fonctionnait mais rien n’est venu éclairer cette revendication dans la mesure où aucune réponse concrète n’a été enregistrée :
« Nous nous sommes mis d’accord pour faire un point complet à la mi-novembre, mais pour nous, si la CdC avait une véritable volonté politique, elle devrait, comme nous le lui avons suggéré, être appliquée dès le 1er janvier 2019 à un prix préférentiel à tous les retraités à 99 euros le passage Marseille ou Nice, comme elle l’a d’ailleurs fait connaître par voie de presse pour 2020. »
Il a rappelé en outre que le Comité Economique et Social, par le vote d’une motion, a souhaité que les 50% de baisse du coût des transports soient applicables à tous les retraités. Les organisations syndicales se posent la question de savoir que fait l’Etat à ce niveau et où en sont les contrôles ?
Transports publics gratuits ?
Santé, pollution, avenir des services publics ont été autant de thèmes évoqués avec le président de la CAPA, Laurent Marcangeli. Il semblerait que la revendication des organisations syndicales ait eu un effet favorable en ce qui concerne la gratuité des transports urbains. Une enquête publique sera d’ailleurs lancée très prochainement. Les syndicats estiment que ce sera là une solution sociale. M. Gonzales n’a pas manqué de rappeler que l’Etat restait sourd aux revendications des organisations syndicales, alors même qu’il accorderait une prime de 140 euros par mois à certains corps de métiers sur la vie chère :
« Nous réclamons un prime de 200 euros mensuels De l’argent, il y en a, ce n’est un secret pour personne avec les évasions fiscales estimées à plus de 100 milliards, les rémunérations des actionnaires etc. Ce n’est pas cette société que nous voulons, ce n’est surtout pas celle que nous voulons transmettre à nos enfants. »
J. F.