Jean-Christophe Angelini, président de l'Adec, Paul Trojani, président de la CCIT 2 B et Michel Castelli, directeur régional adjoint de Pôle Emploi et leurs collaborateur et collaboratrices : Un travail de concert en faveur de l'emploi.
Dominique Gatti : "Le chômage augmente moins vite"
- On a l'impression qu'il y a davantage de monde que les années précédentes ? Bon ou mauvais signe ?
- Nous avons envoyé entre 4 à 5 000 invitations. Les premiers visiteurs étaient là très tôt. Nous leur donnons la possibilité de rencontrer directement les entreprises qui recrutent. De la sorte ils évitent la non-réponse à la lettre de candidature ou à celle qui leur est opposée lorsqu'ils ils se présentent individuellement dans une entreprise. On ne peut pas contester l'existence du chômage mais pour la personne qui est dans cette situation ces Rencontres sont le bon moment pour essayer de trouver l'emploi salvateur.
- Le contact direct c'est la bonne formule ?
-C'est une manifestation qui permet à de nombreuses personnes de faire valoir leurs qualités, de dire ce qu'elles savent faire.
- Avez-vous décelé des signes d'une éventuelle baisse du chômage ?
- Oui. Nous avons plus de reprises d'emploi. On a plus de sorties de chômage - la demande de sortie est plus importante depuis plusieurs mois - mais elle est plus importante sur les reprises d'emploi. Le chômage augmente aussi moins vite que les années précédentes. Il y a beaucoup plus de déclarations préalables à l'embauche - ça veut tout ou ne rien dire c'est vrai - mais nous avons plus d'offres. peut-être est-ce dû au fait aussi que nous avons mis en place une équipe dédiée aux "entreprises" . Et puis les tendances de la Banque de France sont moins pessimistes.
- La multiplication des rencontres de ce type peut-elle aider à aller dans ce sens ?
- J'en suis persuadée. Parce que rencontrer un employeur ce n'est jamais une chose facile. Et souvent il n'a pas d'offres d'emploi. Ce n'est pas le cas dans ces Rencontres. Mais même si dans ce cadre il n'y a pas d'offres, si le demandeur d'emploi profite de la manifestation pour mettre en avant ses qualités, l'employeur peut parfaitement, un jour, s'en souvenir.
- On a l'impression qu'il y a davantage de monde que les années précédentes ? Bon ou mauvais signe ?
- Nous avons envoyé entre 4 à 5 000 invitations. Les premiers visiteurs étaient là très tôt. Nous leur donnons la possibilité de rencontrer directement les entreprises qui recrutent. De la sorte ils évitent la non-réponse à la lettre de candidature ou à celle qui leur est opposée lorsqu'ils ils se présentent individuellement dans une entreprise. On ne peut pas contester l'existence du chômage mais pour la personne qui est dans cette situation ces Rencontres sont le bon moment pour essayer de trouver l'emploi salvateur.
- Le contact direct c'est la bonne formule ?
-C'est une manifestation qui permet à de nombreuses personnes de faire valoir leurs qualités, de dire ce qu'elles savent faire.
- Avez-vous décelé des signes d'une éventuelle baisse du chômage ?
- Oui. Nous avons plus de reprises d'emploi. On a plus de sorties de chômage - la demande de sortie est plus importante depuis plusieurs mois - mais elle est plus importante sur les reprises d'emploi. Le chômage augmente aussi moins vite que les années précédentes. Il y a beaucoup plus de déclarations préalables à l'embauche - ça veut tout ou ne rien dire c'est vrai - mais nous avons plus d'offres. peut-être est-ce dû au fait aussi que nous avons mis en place une équipe dédiée aux "entreprises" . Et puis les tendances de la Banque de France sont moins pessimistes.
- La multiplication des rencontres de ce type peut-elle aider à aller dans ce sens ?
- J'en suis persuadée. Parce que rencontrer un employeur ce n'est jamais une chose facile. Et souvent il n'a pas d'offres d'emploi. Ce n'est pas le cas dans ces Rencontres. Mais même si dans ce cadre il n'y a pas d'offres, si le demandeur d'emploi profite de la manifestation pour mettre en avant ses qualités, l'employeur peut parfaitement, un jour, s'en souvenir.
Jean-Christophe Angelini : " Mise en adéquation des dispositifs et les politiques de la CTC"
- L'Adec et l'emploi ?
- L'emploi est une priorité absolue. Nous souhaitons en partenariat avec le monde consulaire et Pôle emploi, à titre principal, faire reculer le chômage de manière significative dans les mois qui viennent. Il s'agit d'une action rapide car on voit bien ici les difficultés rencontrées par les demandeurs d'emploi en terme d'insertion professionnelle en termes sociaux et de toute nature. Il y a une nécessité sociétale. Ce n'est pas qu'un combat économique et social. C'est un combat de société. Le travail fait partie avec le logement, et le reste, des choses essentielles à la dignité et la vie de tout homme, femme ou ménage. Nous en avons fait une priorité absolue à l'Adec. Et nous entendons avoir des résultats significatifs à court terme.
- Un tel afflux ne vous interpelle-t-il pas ?
- C'est un peu le cas tous les ans, malheureusement. Mais c'est vrai que nous assistons depuis quelques temps à une forme de regain malheureux. En même temps il y a, aussi, une mobilisation nouvelle qui se manifeste. On s'aperçoit qu'il y a parmi les acteurs économiques une demande forte qui rejoint celle des demandeurs d'emploi Cela traduit une difficulté mais aussi une nécessité d'une plus grande mobilisation du côté des acteurs économiques et nous sommes, aujourd'hui, dans une logique qui est un peu renouvelée avec une conscience un peu plus claire, de part et d'autre, de la nécessité d'avancer de concert et de faire coincider plus précisément les demandes des entreprises avec celles du corps social.
- On arrivera t-on à des résultats de la sorte ?
- Oui, nous allons arriver à des résultats.. D'ailleurs nous travaillons pour ce qui est de nos partenaires, au-delà des Rencontres, qui sont un élément récurrent et structurant de notre action partagée, à des conventions-cadres avec les chambres de commerce pour préciser le degré des interventions des uns et des autres, mutualiser et donc mieux agir ensemble pour l'emploi et l'économie. Et avec Pôle emploi nous devrions venir très vite devant l'Assemblée de Corse - c'est la première fois que nous l'évoquons publiquement - sur une convention-cadre de telle façon qu'on aille dans le sens de la territorialisation des mesures pour l'emploi et que l'on ait, encore une fois, une adéquation plus marquée entre l'ensemble des dispositifs d'insertion, d'intégration professionnelle, et les politiques publiques mises en œuvre par la Collectivité territoriale de Corse via l'Adec. C'est en cours. La convention devrait être présentée dans les 2 mois devant l'Assemblée de Corse.
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- L'emploi est une priorité absolue. Nous souhaitons en partenariat avec le monde consulaire et Pôle emploi, à titre principal, faire reculer le chômage de manière significative dans les mois qui viennent. Il s'agit d'une action rapide car on voit bien ici les difficultés rencontrées par les demandeurs d'emploi en terme d'insertion professionnelle en termes sociaux et de toute nature. Il y a une nécessité sociétale. Ce n'est pas qu'un combat économique et social. C'est un combat de société. Le travail fait partie avec le logement, et le reste, des choses essentielles à la dignité et la vie de tout homme, femme ou ménage. Nous en avons fait une priorité absolue à l'Adec. Et nous entendons avoir des résultats significatifs à court terme.
- Un tel afflux ne vous interpelle-t-il pas ?
- C'est un peu le cas tous les ans, malheureusement. Mais c'est vrai que nous assistons depuis quelques temps à une forme de regain malheureux. En même temps il y a, aussi, une mobilisation nouvelle qui se manifeste. On s'aperçoit qu'il y a parmi les acteurs économiques une demande forte qui rejoint celle des demandeurs d'emploi Cela traduit une difficulté mais aussi une nécessité d'une plus grande mobilisation du côté des acteurs économiques et nous sommes, aujourd'hui, dans une logique qui est un peu renouvelée avec une conscience un peu plus claire, de part et d'autre, de la nécessité d'avancer de concert et de faire coincider plus précisément les demandes des entreprises avec celles du corps social.
- On arrivera t-on à des résultats de la sorte ?
- Oui, nous allons arriver à des résultats.. D'ailleurs nous travaillons pour ce qui est de nos partenaires, au-delà des Rencontres, qui sont un élément récurrent et structurant de notre action partagée, à des conventions-cadres avec les chambres de commerce pour préciser le degré des interventions des uns et des autres, mutualiser et donc mieux agir ensemble pour l'emploi et l'économie. Et avec Pôle emploi nous devrions venir très vite devant l'Assemblée de Corse - c'est la première fois que nous l'évoquons publiquement - sur une convention-cadre de telle façon qu'on aille dans le sens de la territorialisation des mesures pour l'emploi et que l'on ait, encore une fois, une adéquation plus marquée entre l'ensemble des dispositifs d'insertion, d'intégration professionnelle, et les politiques publiques mises en œuvre par la Collectivité territoriale de Corse via l'Adec. C'est en cours. La convention devrait être présentée dans les 2 mois devant l'Assemblée de Corse.
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Paul Trojani :"La bonne solution..."
- L'objectif des Rencontres est-il atteint ?
- Nous faisons tout ce que nous pouvons pour permettre à ces jeunes de trouver un emploi. Mais je m'inquiète de voir tous les ans leur nombre augmenter. Ces Rencontres, bien sûr, sont une bonne chose. Nous sommes là pour essayer de les accompagner au mieux même si très souvent les emplois proposés sont saisonniers. C'est certes mieux que rien mais cela ne peut-être en aucun cas la panacée au chômage.
- C'est quand même inquiétant de voir autant de monde aux Rencontres que vous organisez à travers le Département ?
- C'est ce que je vous dit. Plus il a de manifestations, plus il y a de demandeurs. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'arrêter. Je pense, en effet, que c'est la bonne solution pour emmener plusieurs d'entre eux vers l'emploi. Nous travaillons avec l'Adec et Pôle Emploi depuis quelques temps déjà.. Et nous allons continuer tous ensemble à œuvrer dans ce sens.
- Nous faisons tout ce que nous pouvons pour permettre à ces jeunes de trouver un emploi. Mais je m'inquiète de voir tous les ans leur nombre augmenter. Ces Rencontres, bien sûr, sont une bonne chose. Nous sommes là pour essayer de les accompagner au mieux même si très souvent les emplois proposés sont saisonniers. C'est certes mieux que rien mais cela ne peut-être en aucun cas la panacée au chômage.
- C'est quand même inquiétant de voir autant de monde aux Rencontres que vous organisez à travers le Département ?
- C'est ce que je vous dit. Plus il a de manifestations, plus il y a de demandeurs. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'arrêter. Je pense, en effet, que c'est la bonne solution pour emmener plusieurs d'entre eux vers l'emploi. Nous travaillons avec l'Adec et Pôle Emploi depuis quelques temps déjà.. Et nous allons continuer tous ensemble à œuvrer dans ce sens.