Toutes les sections de la CGT de la Haute-Corse étaient présentes ce lundi 11 septembre pour avancer les revendications du syndicat : finances, dockers, énergie, eau, ADMR, éducation nationale, FAPT La Poste …
1er cheval de bataille du syndicat : La réforme des retraites. « Des décrets ont été publiés cet été mais pour l’instant il n’a pas été question des carrières longues » souligne Charles Casabianca. « On va poursuivre nos actions y compris sur le plan juridique car il y a un vide dans ce domaine ». Si le syndicat de Haute-Corse s’aligne sur les revendications nationales, il y ajoute aussi des combats régionaux. « On va poursuivre la lutte pour obtenir la revalorisation de la prime d’insularité et son extension aux retraités ». Autre sujet très important : la vie chère. « Nous sommes la région la plus chère du territoire. On réclame augmentation des salaires, des pensions, un blocage des prix voire même une baisse imposée comme cela se fait dans d’autres régions et notamment dans la grande distribution et chez les producteurs. Tout le monde le constate, légumes et fruits n’ont jamais été aussi chers. Idem pour les produits pétroliers »
Maltraitance, salaires, répartition des richesses, DSP…
La CGT dénonce également la situation dans les crèches, les EHPAD, les aides à domicile. « Le manque d’effectif entraine la maltraitance aussi bien sur les enfants que les personnes âgées. Aujourd’hui on embauche du personnel sans formation ou on ne le forme pas ». Charles Casabianca prône aussi une meilleure répartition des richesses. « En Corse, le taux de progression de l’IFS est le plus important de France ». Le secrétaire général de l’UD 2B qui au passage condamne la chasse aux sorcières dont sont victimes les délégués syndicaux dans certaines petites et grandes entreprises. « Il y a au quotidien de grosses pressions sur les syndicalistes ».
La DSP, autre sujet brûlant qui inquiète la CGT au plus haut point. « On constate que beaucoup de gens viennent à la chasse aux subventions sur notre île comme cela se fait en Sardaigne. Nous on va se battre pour avoir une DSP digne de ce nom, avoir des tarifs qui correspondent aux tarifs 2ème classe de la SNCF ». A propos de la DSP dans l’aérien et du positionnement de Volotea sur celle-ci, selon la CGT des patrons et même des politiques auraient des actions dans la compagnie aérienne espagnole. « On communiquera dès que nous aurons les preuves » prévient le syndicaliste.
La CGT qui n’en oublie pas non plus de possibles actions dans le secteur de l’énergie et de l’eau. « Ces secteurs feront l’objet d’actions » avertit Charles Casabianca. Le leader du syndicat en Haute-Corse annonce par ailleurs des déploiements de syndicalistes en microrégions à la rencontre du public et des élus. « Le service public en milieu rural est indispensable. On constate une désertification de l’intérieur car de nombreux services publics disparaissent des villages. Or en milieu rural on a besoin de cette présence humaine ».
La CGT veut s’inviter dans le débat sur le projet de réforme de la Corse
Alors que le Ministre de l’intérieur est attendu en Corse prochainement, voire attendue la venue du président Macron, la CGT souhaite participer aux échanges. « On travaille sur l’élaboration d’un document sur ce que pourrait produire la Corse si certaines compétences lui étaient données. On finalise un document en attente toutefois de la feuille de route que donnera le gouvernement. La question sociale doit être au cœur des discussions sur l’autonomie. Il nous apparait opportun que le président de l’exécutif de Corse reçoive les organisations syndicales, tout comme le ministre Darmanin d’ailleurs » conclut Charles Casabianca.
1ère journée d’action de cette rentrée sociale, le vendredi 13 octobre. Ce jour-là la CGT, mais aussi l'ensemble des organisations syndicales, appellent à une journée de mobilisations et de manifestations contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.
1er cheval de bataille du syndicat : La réforme des retraites. « Des décrets ont été publiés cet été mais pour l’instant il n’a pas été question des carrières longues » souligne Charles Casabianca. « On va poursuivre nos actions y compris sur le plan juridique car il y a un vide dans ce domaine ». Si le syndicat de Haute-Corse s’aligne sur les revendications nationales, il y ajoute aussi des combats régionaux. « On va poursuivre la lutte pour obtenir la revalorisation de la prime d’insularité et son extension aux retraités ». Autre sujet très important : la vie chère. « Nous sommes la région la plus chère du territoire. On réclame augmentation des salaires, des pensions, un blocage des prix voire même une baisse imposée comme cela se fait dans d’autres régions et notamment dans la grande distribution et chez les producteurs. Tout le monde le constate, légumes et fruits n’ont jamais été aussi chers. Idem pour les produits pétroliers »
Maltraitance, salaires, répartition des richesses, DSP…
La CGT dénonce également la situation dans les crèches, les EHPAD, les aides à domicile. « Le manque d’effectif entraine la maltraitance aussi bien sur les enfants que les personnes âgées. Aujourd’hui on embauche du personnel sans formation ou on ne le forme pas ». Charles Casabianca prône aussi une meilleure répartition des richesses. « En Corse, le taux de progression de l’IFS est le plus important de France ». Le secrétaire général de l’UD 2B qui au passage condamne la chasse aux sorcières dont sont victimes les délégués syndicaux dans certaines petites et grandes entreprises. « Il y a au quotidien de grosses pressions sur les syndicalistes ».
La DSP, autre sujet brûlant qui inquiète la CGT au plus haut point. « On constate que beaucoup de gens viennent à la chasse aux subventions sur notre île comme cela se fait en Sardaigne. Nous on va se battre pour avoir une DSP digne de ce nom, avoir des tarifs qui correspondent aux tarifs 2ème classe de la SNCF ». A propos de la DSP dans l’aérien et du positionnement de Volotea sur celle-ci, selon la CGT des patrons et même des politiques auraient des actions dans la compagnie aérienne espagnole. « On communiquera dès que nous aurons les preuves » prévient le syndicaliste.
La CGT qui n’en oublie pas non plus de possibles actions dans le secteur de l’énergie et de l’eau. « Ces secteurs feront l’objet d’actions » avertit Charles Casabianca. Le leader du syndicat en Haute-Corse annonce par ailleurs des déploiements de syndicalistes en microrégions à la rencontre du public et des élus. « Le service public en milieu rural est indispensable. On constate une désertification de l’intérieur car de nombreux services publics disparaissent des villages. Or en milieu rural on a besoin de cette présence humaine ».
La CGT veut s’inviter dans le débat sur le projet de réforme de la Corse
Alors que le Ministre de l’intérieur est attendu en Corse prochainement, voire attendue la venue du président Macron, la CGT souhaite participer aux échanges. « On travaille sur l’élaboration d’un document sur ce que pourrait produire la Corse si certaines compétences lui étaient données. On finalise un document en attente toutefois de la feuille de route que donnera le gouvernement. La question sociale doit être au cœur des discussions sur l’autonomie. Il nous apparait opportun que le président de l’exécutif de Corse reçoive les organisations syndicales, tout comme le ministre Darmanin d’ailleurs » conclut Charles Casabianca.
1ère journée d’action de cette rentrée sociale, le vendredi 13 octobre. Ce jour-là la CGT, mais aussi l'ensemble des organisations syndicales, appellent à une journée de mobilisations et de manifestations contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.