Lors de l’audience du Tribunal de commerce de Marseille du 27 mai 2015, relative au redressement judiciaire de la SNCM, la nécessité d’établir entre la CMN et le futur repreneur de la SNCM une convention de subdélégation des missions de service public de desserte maritime de la Corse, aujourd’hui assurées par la SNCM, a été clairement exprimée, notamment par le procureur de la République.
L’Office des Transports Corses, autorité délégante, a lui-même pris une délibération en ce sens le 29 mai 2015. Baja Ferries, compagnie maritime candidate à la reprise de la SNCM, a adressé dans cette optique un projet de convention de subdélégation de service public à la CMN dès le 26 mai.
A deux jours de l’audience du Tribunal de commerce de Marseille qui devra statuer sur le devenir de la SNCM et de plusieurs centaines de familles de salariés de cette compagnie, Daniel Berrebi, président de Baja Ferries, constate cependant qu’il s’est jusqu’à présent avéré impossible d’instaurer un dialogue de quelque forme que ce soit avec la CMN ou ses actionnaires.
De ce fait et pour éviter de voir le projet de reprise pris en otage par le comportement de la CMN, la société Baja Ferries a confirmé au président du tribunal de commerce la reprise de 800 salariés de la SNCM, ceci même en l'absence de tout accord de sous-délégation avec la CMN.
L’Office des Transports Corses, autorité délégante, a lui-même pris une délibération en ce sens le 29 mai 2015. Baja Ferries, compagnie maritime candidate à la reprise de la SNCM, a adressé dans cette optique un projet de convention de subdélégation de service public à la CMN dès le 26 mai.
A deux jours de l’audience du Tribunal de commerce de Marseille qui devra statuer sur le devenir de la SNCM et de plusieurs centaines de familles de salariés de cette compagnie, Daniel Berrebi, président de Baja Ferries, constate cependant qu’il s’est jusqu’à présent avéré impossible d’instaurer un dialogue de quelque forme que ce soit avec la CMN ou ses actionnaires.
De ce fait et pour éviter de voir le projet de reprise pris en otage par le comportement de la CMN, la société Baja Ferries a confirmé au président du tribunal de commerce la reprise de 800 salariés de la SNCM, ceci même en l'absence de tout accord de sous-délégation avec la CMN.