Voici la déclaration de Femu a Corsica :
« Femu a Corsica dénonce avec force les violences policières perpétrées à Bastia contre des socioprofessionnels venus négocier pacifiquement, en Préfecture, le dénouement d'un conflit qui les pénalise injustement et affecte très durement leurs outils de travail. Déjà victimes d'un blocus illégitime, les voici désormais victimes de brutalités et d'humiliations, émanant d'individus prétendument dédiés à la sécurité publique, sur les lieux mêmes de leurs discussions ! Nous assurons naturellement celles et ceux physiquement atteints, de notre entière solidarité. Ces agissements proprement inacceptables scandalisent aujourd'hui des dizaines de milliers de Corses, de tous horizons politiques. Pendant ce temps, le conflit s'enlise, chaque jour davantage, et menace agriculteurs, commerçants, artisans et salariés, alors que le monde économique, soumis à bien des difficultés par ailleurs, attendait avec impatience la saison estivale pour retrouver un peu d'oxygène.
Tout aussi grave est, selon nous, le déni des autorités préfectorales, selon lesquelles la Corse ne connaîtrait aucun blocus particulier. En somme, tout irait pour le mieux ; cet argument se nourrit de mille mensonges, faisant d'ailleurs suite à celui du gouvernement au sujet des discussions engagées avec l'Assemblée de Corse.
Pour Femu a Corsica, l'heure est grave. Suite à notre communication de ces dernières 48 heures, et l'implication constante de nos militants dans la résolution de ce conflit, nous demandons aujourd'hui une réunion extraordinaire de l'Assemblée de Corse.
Il est urgent que le Conseil Exécutif informe la représentation élue, ainsi que l'ensemble du peuple corse, des perspectives d'évolution attendues et que tous les groupes fassent publiquement part de leurs propositions de très court terme. L'état, une nouvelle fois interpellé, devra prendre l’exacte mesure de ce qui se déroule, et des possibles conséquences de son irresponsabilité.
La CP et l'ensemble des instances habilitées doivent maintenant faire droit à cette demande de session extraordinaire, attendue par notre communauté toute entière. »
Voici la déclaration de Corse Social-Démocrate :
« Au plus fort de sa période d'activité économique, la Corse se trouve une fois de plus, et une fois de trop, en butte à des difficultés importantes et paralysantes de sa desserte maritime.
Cette situation est proprement inacceptable et les socioprofessionnels ont pleinement raison de réagir à ce qui apparaît comme une grave atteinte à l'économie insulaire.
Tout en respectant parfaitement le droit légitime de grève des salariés de la SNCM, compagnie maritime de transport dont le modèle économique actuel n'est plus viable et dont les principaux actionnaires n'assument pas clairement leur responsabilité, le groupe « Corse Social-Démocrate » à l'Assemblée de Corse attend de chacune des parties prenantes de se ressaisir afin d'éviter une débâcle économique et sociale annoncée.
Il appelle également et solennellement l'Etat à ses responsabilités pour garantir la libre circulation maritime sur les dessertes de la Corse, considérant que le droit de grève des uns, aussi respectable et respecté soit-il, ne peut en aucun cas valoir de droit de mort de l'ensemble de l'économie corse.»
« Femu a Corsica dénonce avec force les violences policières perpétrées à Bastia contre des socioprofessionnels venus négocier pacifiquement, en Préfecture, le dénouement d'un conflit qui les pénalise injustement et affecte très durement leurs outils de travail. Déjà victimes d'un blocus illégitime, les voici désormais victimes de brutalités et d'humiliations, émanant d'individus prétendument dédiés à la sécurité publique, sur les lieux mêmes de leurs discussions ! Nous assurons naturellement celles et ceux physiquement atteints, de notre entière solidarité. Ces agissements proprement inacceptables scandalisent aujourd'hui des dizaines de milliers de Corses, de tous horizons politiques. Pendant ce temps, le conflit s'enlise, chaque jour davantage, et menace agriculteurs, commerçants, artisans et salariés, alors que le monde économique, soumis à bien des difficultés par ailleurs, attendait avec impatience la saison estivale pour retrouver un peu d'oxygène.
Tout aussi grave est, selon nous, le déni des autorités préfectorales, selon lesquelles la Corse ne connaîtrait aucun blocus particulier. En somme, tout irait pour le mieux ; cet argument se nourrit de mille mensonges, faisant d'ailleurs suite à celui du gouvernement au sujet des discussions engagées avec l'Assemblée de Corse.
Pour Femu a Corsica, l'heure est grave. Suite à notre communication de ces dernières 48 heures, et l'implication constante de nos militants dans la résolution de ce conflit, nous demandons aujourd'hui une réunion extraordinaire de l'Assemblée de Corse.
Il est urgent que le Conseil Exécutif informe la représentation élue, ainsi que l'ensemble du peuple corse, des perspectives d'évolution attendues et que tous les groupes fassent publiquement part de leurs propositions de très court terme. L'état, une nouvelle fois interpellé, devra prendre l’exacte mesure de ce qui se déroule, et des possibles conséquences de son irresponsabilité.
La CP et l'ensemble des instances habilitées doivent maintenant faire droit à cette demande de session extraordinaire, attendue par notre communauté toute entière. »
Voici la déclaration de Corse Social-Démocrate :
« Au plus fort de sa période d'activité économique, la Corse se trouve une fois de plus, et une fois de trop, en butte à des difficultés importantes et paralysantes de sa desserte maritime.
Cette situation est proprement inacceptable et les socioprofessionnels ont pleinement raison de réagir à ce qui apparaît comme une grave atteinte à l'économie insulaire.
Tout en respectant parfaitement le droit légitime de grève des salariés de la SNCM, compagnie maritime de transport dont le modèle économique actuel n'est plus viable et dont les principaux actionnaires n'assument pas clairement leur responsabilité, le groupe « Corse Social-Démocrate » à l'Assemblée de Corse attend de chacune des parties prenantes de se ressaisir afin d'éviter une débâcle économique et sociale annoncée.
Il appelle également et solennellement l'Etat à ses responsabilités pour garantir la libre circulation maritime sur les dessertes de la Corse, considérant que le droit de grève des uns, aussi respectable et respecté soit-il, ne peut en aucun cas valoir de droit de mort de l'ensemble de l'économie corse.»