Dans le cadre du processus de redressement judiciaire et la recherche de repreneurs, le calendrier de cette semaine est particulièrement dense.
Hier, 24 février, s’est tenu un Comité d’Entreprise dans le cadre de la procédure légale de PSE.
Simultanément se tiennent des réunions avec les organisations syndicales et le CHSCT. Toutes les offres de reprise reçues convergent sur la nécessité d’une restructuration, qui doit permettre aux activités futures d’atteindre un équilibre économique, et donc la viabilité. Bien que le projet qui sera retenu ne soit pas connu, les discussions avec les partenaires sociaux portent sur les conditions de départ des collaborateurs, à partir du cadre fixé par l’actionnaire. De nombreuses réunions sont prévues avec le CE et les organisations syndicales.
Aujourd’hui, trois candidats ont été entendus par le CE, les organisations syndicales et le CHSCT : Med Partners, groupe Rocca et Baja Ferries. Des échanges ouverts ont eu lieu pour chercher à améliorer les offres. Les discussions restent pilotées par les administrateurs judiciaires pour proposer au tribunal de commerce le meilleur projet, c’est-à-dire le projet le plus solide, préservant le périmètre social le plus large et pouvant obtenir l’accord de toutes les parties.
CFE-CGC : "Un plan social d'ampleur où 700 à 800 personnes perdront leur emploi"
La CFE-CGC a participé ce jour aux rencontres avec les candidats repreneurs toujours en lice : MEDPARTNERS représenté par Christian Garin, GROUPE ROCCA réprésenté par Patrick Rocca etBAJA FERRIES représenté par Daniel Berrebi
Dans tous les cas, se confirme la perspective d'un plan social d'ampleur où 700 à 800 personnes, soit la moitié des personnels, perdront leurs emplois, avec un possible recours à des personnels non communautaires.
La CFE-CGC juge de plus en plus inquiétante cette situation inédite, avec une procédure au Tribunal de Commerce totalement contrainte par la négociation avec la Commission Européenne. Elle prive en effet la SNCM et ses salariés de la priorité au maintien des activités et des emplois qu'offre théoriquement le Code du Commerce Français.
Tout est conditionné. Les offres par leur conditions suspensives, et le financement du volet social par les conditions inadmissibles posées par Transdev et Veolia.