A l'initiative de la chambre de commerce et d'industrie territoriale de la Haute-Corse et de son président Paul Trojani, une réunion a rassemblé dans le courant de la journée transporteurs, agriculteurs et représentants de la Corsica Ferries.
Au terme de cette séance de travail un accord a été trouvé entre les diverses parties pour la reprise du trafic du fret interrompue depuis dimanche matin entre Corse, Continent et Italie.
Pour organiser au mieux le trafic, Corsica Ferries, qui augmentera le nombre de ses traversées, permettra à une cinquantaine de véhicules par traversée, de reprendre le transport du fret.
Une commission présidée par Paul Trojani, président de la CCIT2B, et Jean-Marc Venturi, vice-président de la chambre d'agriculture de la Haute-Corse, permettra d'organiser au mieux le trafic en répartissant équitablement le nombre de remorques.
La commission s'est réunie dès sa constitution.
Les bateaux de la Corsica Ferries devaient reprendre la mer à destination de Toulon avec du fret qu'ils n'ont plus transporté depuis 48 heures.
Frédéric Alpozzo : "Le gouvernement veut mettre au chômage les marins de la SNCM et de la CMN"
A la même heure à Paris la délégation de la CGT est sortie du ministère des Transports visiblement déçue même si l'objet de la réunion, prévue de longue date, n'était réservé à la SNCM.
Mais quand des marins CGT rencontre les représentants du ministère des Transports peut-on occulter la situation dans laquelle se trouve la SNCM et le conflit qui la paralyse.
En tout cas le propos de Frédéric Alpozzo, secrétaire général des marins CGT, au terme de l'entrevue, ne laissait guère d'illusions sur la suite du mouvement.
"Le Gouvernement français ne veut pas faire respecter la législation française, dès lors il est difficile de demander aux marins, menacés de chômage, de reprendre le travail" a t-il déclaré en substance, en stigmatisant l'attitude du Gouvernement qui, pour lui, n'est pas "favorable" au dispositif faisant obligation à toutes les compagnies opérant en France d’être sous pavillon français premier registre, "ce qui n’est pas le cas de la Corsica Ferries qui ne respecte pas le droit du travail".
Au terme de cette séance de travail un accord a été trouvé entre les diverses parties pour la reprise du trafic du fret interrompue depuis dimanche matin entre Corse, Continent et Italie.
Pour organiser au mieux le trafic, Corsica Ferries, qui augmentera le nombre de ses traversées, permettra à une cinquantaine de véhicules par traversée, de reprendre le transport du fret.
Une commission présidée par Paul Trojani, président de la CCIT2B, et Jean-Marc Venturi, vice-président de la chambre d'agriculture de la Haute-Corse, permettra d'organiser au mieux le trafic en répartissant équitablement le nombre de remorques.
La commission s'est réunie dès sa constitution.
Les bateaux de la Corsica Ferries devaient reprendre la mer à destination de Toulon avec du fret qu'ils n'ont plus transporté depuis 48 heures.
Frédéric Alpozzo : "Le gouvernement veut mettre au chômage les marins de la SNCM et de la CMN"
A la même heure à Paris la délégation de la CGT est sortie du ministère des Transports visiblement déçue même si l'objet de la réunion, prévue de longue date, n'était réservé à la SNCM.
Mais quand des marins CGT rencontre les représentants du ministère des Transports peut-on occulter la situation dans laquelle se trouve la SNCM et le conflit qui la paralyse.
En tout cas le propos de Frédéric Alpozzo, secrétaire général des marins CGT, au terme de l'entrevue, ne laissait guère d'illusions sur la suite du mouvement.
"Le Gouvernement français ne veut pas faire respecter la législation française, dès lors il est difficile de demander aux marins, menacés de chômage, de reprendre le travail" a t-il déclaré en substance, en stigmatisant l'attitude du Gouvernement qui, pour lui, n'est pas "favorable" au dispositif faisant obligation à toutes les compagnies opérant en France d’être sous pavillon français premier registre, "ce qui n’est pas le cas de la Corsica Ferries qui ne respecte pas le droit du travail".