Au mépris de l'alerte sociale déclenchée par la CFE-CGC SNCM depuis le 22 mai, actionnaires "privés" VEOLIA, TRANSDEV (avec le concours de la CDC et du secrétariat général de l'Elysée, Etat Gouvernement, nouvelle Direction nommée avec le concours de l'Etat, maintiennent le black-out sur leurs intentions réelles quant à l'existence même de la SNCM.
L'Etat a permis à Transdev et à son PDG, de mettre en oeuvre au pire moment, en regard des réservation estivales de la saison 2014 le changement de gouvernance de la SNCM et le reniement des engagements pris depuis janvier 2013 relativement aux solutions qui existent dans le dossier SNCM.
La France peut-elle se permettre ce déni de la parole publique ? cette dévalorisation brutale et continue de la fonction présidentielle et gouvernementale ? en regard des enjeux pour l'emploi, les territoires Corse et Paca, l'existence même de la concurrence et la prise en compte du fait insulaire ?
Contrainte à l'action en ultime recours, la CFE-CGC SNCM va prendre toute sa place dans l'espace inter-régional et national, face à la forfaiture, aux mensonges d'Etat dont l'ensemble de la filière maritime, les territoires, la Corse en tout premier lieu sont les victimes systématiques.
Avec l'ensemble de l'intersyndicalité SNCM en grande cohésion depuis 17 mois, la CFE-CGC dit que le moment est venu d'en appeler au soutien le plus large autour de la compagnie qui mobilise au-delà des élus des deux régions, les syndicats, les associations, les entreprises, les sous-traitants, la société civile inquiets du cataclysme qui se prépare pour la Corse, Marseille et Paca.
Hors des poncifs et des sentiers battus, le mensuel spécialisé Liaisons sociales, à contrario du SNCM Bashing piloté en majeur par les communicants des actionnaires et d'une partie de l'Etat, relève dans son numéro de juin l'énorme transformation sociale en cours à la SNCM, sur la base de son pacte social, véritable pacte de responsabilité avant l'heure. Le premier article est consacré au "besoin urgent d'Europe sociale"!
Il faut que cessent les scandales sur le dossier SNCM, où l'on voit les intervenants les plus qualifiés menacés, écartés du dossier au profit de la politique dictée par les choix calamiteux des actionnaires Veolia et Transdev, pour la filiale maritime, comme pour leurs propres groupes.
Un immense gâchis peut-être évité si l'on met autour d'une table dans les heures et les jours qui viennent un nombre limité d'acteurs compétents non hostiles, autour des SOLUTIONS qui permettent de traiter simultanément d'un nouvel actionnariat, des contentieux juridiques d'initiative CFF, utilisés comme prétextes, des financements et du projet industriel.