Plus d'un millier de personnes, des commerçants, des restaurateurs, des hôteliers, des débitants de boissons de Bastia et de la région - il en est même qui avaient fait le déplacement en bus depuis Porto-Vecchio - des hommes politiques de tout bord ont répondu, lundi matin, à l'appel du collectif Kallisté qui autour de Christophe Chiorboli, un jeune restaurateur de Saint-Florent, s'est constitué dans le sillage du conflit de la SNCM.
Tous sont venus pour dire leur désapprobation d'avoir vu des femmes et des hommes âgés, honnêtes commerçants, être expulsés de la sorte des locaux de la préfecture.
Mais si la désapprobation a été unanime elle est restée digne.
A l'image de Philippe Pasqualini, le président du CGPME de Haute-Corse, qui faisait partie des "occupants" de la préfecture. Il est venu rappeler aux manifestants les péripéties de vendredi et dire à ses pairs qu'à l'heure où à Marseille une solution était, peut-être en train de s'ébaucher, il était inutile de verser de l'huile sur le feu et de créer des "troubles inutiles".
Pas de délégation chez le préfet
"Notre rôle est d'être dans nos entreprises à les défendre, il est aussi de se lever quand il s'agit de dire non. Mais pas de venir casser à la préfecture : ce n'est pas le but de notre démarche" a t-il notamment déclaré.
"En revanche, le départ du préfet semble être quelque chose de non négociable" a t-il ajouté. "Celui-là n'a plus rien à faire en Corse. Sa manière de traiter les socioprofessionnels et accessoirement même les élus municipaux au premier rang desquels il y avait le maire de la ville, ne peut pas convenir. Aussi nous demandons à tous les socioprofessionnels de ne pas monter en délégation discuter avec le préfet de Haute-Corse : ça ne sert strictement à rien."
Dans la foulée Christophe Chiorboli a rappelé pourquoi lui et ses amis avaient emboîté le pas au mouvement avant de rappeler l'essentiel des revendications qui animaient le collectif… Kallisté, comme le bateau immobilisé à Marseille.
Cinq revendications
Pour lui le préfet doit faire appliquer les lois républicaines. Pour le libre échange des marchandises et la libre circulation des personnes et pour obtenir la libération du Kallisté, "un navire d'une société concurrente à la SNCM, occupé par des gens qui sont hors la loi "mais qui n'ont pas reçu le même traitement que les occupants de la préfecture. Autre revendication : la sécurisation du port de Marseille qui est "symbolique mais indispensable" et parce que les activités de tous tournent à 30% de leur potentiel Christophe Chiorboli demande que le gel de l'impôt sur les sociétés soit appliqué en Corse.
Quant au cinquième point il est relatif aux incidents qui ont marqué la fin de la journée de protestation de vendredi : "Nous demandons simplement et sans appel la révocation du préfet Rousseau" a martelé Christophe Chiorboli.
Pourquoi ?
"Parce que nous sommes dans l'urgence et que nous avons besoin de discuter avec quelqu'un de loyal. Quelqu'un qui nous donne des réponses autres que des coups de matraque !"
Après la manifestation symbolique devant les grilles de la préfecture; tout le monde s'est rendu devant la chambre de commerce de la Haute-Corse où une délégation s'est rendue dans la salle du conseil où les socioprofessionnels se penchaient sur la ligne de conduite à adopter face à la poursuite du mouvement.
Tous sont venus pour dire leur désapprobation d'avoir vu des femmes et des hommes âgés, honnêtes commerçants, être expulsés de la sorte des locaux de la préfecture.
Mais si la désapprobation a été unanime elle est restée digne.
A l'image de Philippe Pasqualini, le président du CGPME de Haute-Corse, qui faisait partie des "occupants" de la préfecture. Il est venu rappeler aux manifestants les péripéties de vendredi et dire à ses pairs qu'à l'heure où à Marseille une solution était, peut-être en train de s'ébaucher, il était inutile de verser de l'huile sur le feu et de créer des "troubles inutiles".
Pas de délégation chez le préfet
"Notre rôle est d'être dans nos entreprises à les défendre, il est aussi de se lever quand il s'agit de dire non. Mais pas de venir casser à la préfecture : ce n'est pas le but de notre démarche" a t-il notamment déclaré.
"En revanche, le départ du préfet semble être quelque chose de non négociable" a t-il ajouté. "Celui-là n'a plus rien à faire en Corse. Sa manière de traiter les socioprofessionnels et accessoirement même les élus municipaux au premier rang desquels il y avait le maire de la ville, ne peut pas convenir. Aussi nous demandons à tous les socioprofessionnels de ne pas monter en délégation discuter avec le préfet de Haute-Corse : ça ne sert strictement à rien."
Dans la foulée Christophe Chiorboli a rappelé pourquoi lui et ses amis avaient emboîté le pas au mouvement avant de rappeler l'essentiel des revendications qui animaient le collectif… Kallisté, comme le bateau immobilisé à Marseille.
Cinq revendications
Pour lui le préfet doit faire appliquer les lois républicaines. Pour le libre échange des marchandises et la libre circulation des personnes et pour obtenir la libération du Kallisté, "un navire d'une société concurrente à la SNCM, occupé par des gens qui sont hors la loi "mais qui n'ont pas reçu le même traitement que les occupants de la préfecture. Autre revendication : la sécurisation du port de Marseille qui est "symbolique mais indispensable" et parce que les activités de tous tournent à 30% de leur potentiel Christophe Chiorboli demande que le gel de l'impôt sur les sociétés soit appliqué en Corse.
Quant au cinquième point il est relatif aux incidents qui ont marqué la fin de la journée de protestation de vendredi : "Nous demandons simplement et sans appel la révocation du préfet Rousseau" a martelé Christophe Chiorboli.
Pourquoi ?
"Parce que nous sommes dans l'urgence et que nous avons besoin de discuter avec quelqu'un de loyal. Quelqu'un qui nous donne des réponses autres que des coups de matraque !"
Après la manifestation symbolique devant les grilles de la préfecture; tout le monde s'est rendu devant la chambre de commerce de la Haute-Corse où une délégation s'est rendue dans la salle du conseil où les socioprofessionnels se penchaient sur la ligne de conduite à adopter face à la poursuite du mouvement.
Soudain le ton monte…
Là le ton est subitement monté. Jean-Nicolas Antoniotti, président de Femu Qui et entrepreneur, reprochant notamment aux socioprofessionnels et notamment à Jean-Marc Venturi d'avoir abandonné vendredi soir les occupants de la préfecture.
La suite est sur notre vidéo.
Mais on doit à la vérité de dire que si le ton a été vif et s'il y eut quelques claquements de porte tout le monde a parlé de la même voix après les paroles de sagesse de Philippe Agostini, le message de Christophe Chiorboli et les excuses de Jean-Nicolas Antoniotti envers son interlocuteur…
La suite est sur notre vidéo.
Mais on doit à la vérité de dire que si le ton a été vif et s'il y eut quelques claquements de porte tout le monde a parlé de la même voix après les paroles de sagesse de Philippe Agostini, le message de Christophe Chiorboli et les excuses de Jean-Nicolas Antoniotti envers son interlocuteur…