Le cargo-miste Pascal Paoli, immobilé dans le port de Bastia.
Le STC, qui s’inquiète du devenir des navires au moment où celui de la compagnie maritime semble gravement compromis, demande un entretien avec le président de la Collectivité territoriale corse (CTC) et l’assurance écrite que les quatre navires de la SNCM ne seront pas bradés, mais rachetés par la CTC en cas de dépôt de bilan.
La SNCM, qui emploie 2 600 salariés dont 700 en Corse et génèrent des milliers d'emplois induits, a réalisé, en 2012, 300 millions € de chiffre d'affaires pour 14 millions de pertes.
Ce mercredi, Marc Dufour, président du directoire de la SNCM, tente de parer à la liquidation judiciaire en présentant, de nouveau, son plan de sauvetage. Il demande une aide de 13 millions € pour assurer la transition jusqu’a la prochaine saison. Ce plan, qui propose aussi le renouvellement de la flotte, permettrait d'économiser 70 millions € par an et d'atteindre la rentabilité en deux ans, grâce notamment à la suppression de 500 postes par des départs volontaires. Prévu pour 2013, il a du être reporté en 2014 à la demande de Veolia.
Le Comité d’entreprise, prévu le même jour pour voter le nouveau pacte social, aurait été annulé. Le sort de la compagnie maritime historique devrait se régler jeudi entre le 1er ministre Jean-Marc Ayrault et les dirigeants de Veolia et Transdev.
Vendredi, l'Assemblée de Corse votera les nouvelles obligations de service public (OSP), annulées par le Tribunal administratif. Peut-être y verra-t-on alors un peu plus clair !
N.M.
A suivre : l'interview d'Alain Mosconi.
La SNCM, qui emploie 2 600 salariés dont 700 en Corse et génèrent des milliers d'emplois induits, a réalisé, en 2012, 300 millions € de chiffre d'affaires pour 14 millions de pertes.
Ce mercredi, Marc Dufour, président du directoire de la SNCM, tente de parer à la liquidation judiciaire en présentant, de nouveau, son plan de sauvetage. Il demande une aide de 13 millions € pour assurer la transition jusqu’a la prochaine saison. Ce plan, qui propose aussi le renouvellement de la flotte, permettrait d'économiser 70 millions € par an et d'atteindre la rentabilité en deux ans, grâce notamment à la suppression de 500 postes par des départs volontaires. Prévu pour 2013, il a du être reporté en 2014 à la demande de Veolia.
Le Comité d’entreprise, prévu le même jour pour voter le nouveau pacte social, aurait été annulé. Le sort de la compagnie maritime historique devrait se régler jeudi entre le 1er ministre Jean-Marc Ayrault et les dirigeants de Veolia et Transdev.
Vendredi, l'Assemblée de Corse votera les nouvelles obligations de service public (OSP), annulées par le Tribunal administratif. Peut-être y verra-t-on alors un peu plus clair !
N.M.
A suivre : l'interview d'Alain Mosconi.