De prime abord, le 3e du championnat de ligue 2 a les faveurs du pronostic face au 16 e. Une équipe de surcroît dans le dur surtout à domicile. Mais chacun sait que le football n’est pas une science exacte et que la vérité se joue sur le rectangle vert. Et encore plus quand il s’agit d’un derby. Une notion qui, rappelons-le, n’est pas du tout obsolète quand bien même les joueurs des clubs concernés ne sont plus souvent du cru.
Pour exemple, la rivalité Lens-Lille, Lyon-Saint-Etienne ou même s’il ne s’agit pas d’une suprématie régionale Marseille-Paris-Saint-Germain est plus que jamais présente dans le paysage footballistique français.
Et en Corse ? Longtemps dans le monde amateur, elle s’est maintenue dans le giron professionnel et plus encore entre ACA et Sporting qu’ACA-GFCA ou GFCA-SCB. La faute à cette satanée rivalité Nord-Sud et à de nombreux contentieux entre les deux clubs, le dernier en date d’octobre 2012 émaillé d’incidents et contraignant la LFP à délocaliser le derby ACA-SCB 2013 à Istres. En clair, il se passe toujours quelque chose sur ou en dehors du terrain entre Bastiais et Acéistes, une tendance qui, malheureusement s’est répandue au fil des décennies.
Une rivalité sportive et politique
En raison d’une rivalité politique mélangée à des différends entre « ultras » des deux clubs. Une rivalité politique qui s'est effacée au fil du temps laissant place au contexte purement sportif. Pour ce qui est du rectangle vert, le Sporting se taille la part du lion depuis 1965 et la première confrontation au niveau national entre les deux clubs.
Tout commence le 28 novembre de cette année-là au vieux stade Jean Lluis avec une victoire bastiaise 3-1. L’ACA prend sa revanche trois mois plus tard en coupe de France (1-0) mais il faut attendre le 1er décembre 1968 et l’inauguration du stade de Timizzolu pour voir la première victoire des « bianchi è rossi ». Et quelle victoire ! Un cinglant 4-0 en première division avec l’une des affluences record jamais enregistrées en Corse (près de 15000 personnes). En Ligue 1, l’ACA pourra, du reste, rivaliser avec le Sporting. Un bilan qui fait état de huit victoires, trois nuls et six défaites en 18 rencontres. Parmi les coups d’éclat, on retiendra le 4-1 (avril 1971 à Furiani) et surtout le 2-1 (octobre 2003 à Furiani) à l’occasion du retour de l’ACA en Ligue 1 après 29 ans de disette. En revanche, le bilan en Ligue 2 penche nettement en faveur des Turchini avec 10 victoires dont la moitié à Coty, un nul et une seule défaite à Furiani. Une victoire symbolique de l’ACA quelques jours après les obsèques du regretté Michel Moretti le 5 avril 2008 (1-0, but de Waldir Lucas…).
Au total et toutes compétitions confondues, les deux équipes ont été opposées à 32 reprises (29 en championnat et 3 en coupe de France). Les Bastiais se sont imposés 17 fois dont une en coupe, l’ACA à 10 reprises dont une en coupe et six nuls dont un en coupe de France.
À noter, pour les amateurs de statistiques, que l’ACA n’a jamais battu le Sporting en Ligue 2 à Coty (un nul et 5 défaites en six matchs…).
Une première samedi ?
Pour exemple, la rivalité Lens-Lille, Lyon-Saint-Etienne ou même s’il ne s’agit pas d’une suprématie régionale Marseille-Paris-Saint-Germain est plus que jamais présente dans le paysage footballistique français.
Et en Corse ? Longtemps dans le monde amateur, elle s’est maintenue dans le giron professionnel et plus encore entre ACA et Sporting qu’ACA-GFCA ou GFCA-SCB. La faute à cette satanée rivalité Nord-Sud et à de nombreux contentieux entre les deux clubs, le dernier en date d’octobre 2012 émaillé d’incidents et contraignant la LFP à délocaliser le derby ACA-SCB 2013 à Istres. En clair, il se passe toujours quelque chose sur ou en dehors du terrain entre Bastiais et Acéistes, une tendance qui, malheureusement s’est répandue au fil des décennies.
Une rivalité sportive et politique
En raison d’une rivalité politique mélangée à des différends entre « ultras » des deux clubs. Une rivalité politique qui s'est effacée au fil du temps laissant place au contexte purement sportif. Pour ce qui est du rectangle vert, le Sporting se taille la part du lion depuis 1965 et la première confrontation au niveau national entre les deux clubs.
Tout commence le 28 novembre de cette année-là au vieux stade Jean Lluis avec une victoire bastiaise 3-1. L’ACA prend sa revanche trois mois plus tard en coupe de France (1-0) mais il faut attendre le 1er décembre 1968 et l’inauguration du stade de Timizzolu pour voir la première victoire des « bianchi è rossi ». Et quelle victoire ! Un cinglant 4-0 en première division avec l’une des affluences record jamais enregistrées en Corse (près de 15000 personnes). En Ligue 1, l’ACA pourra, du reste, rivaliser avec le Sporting. Un bilan qui fait état de huit victoires, trois nuls et six défaites en 18 rencontres. Parmi les coups d’éclat, on retiendra le 4-1 (avril 1971 à Furiani) et surtout le 2-1 (octobre 2003 à Furiani) à l’occasion du retour de l’ACA en Ligue 1 après 29 ans de disette. En revanche, le bilan en Ligue 2 penche nettement en faveur des Turchini avec 10 victoires dont la moitié à Coty, un nul et une seule défaite à Furiani. Une victoire symbolique de l’ACA quelques jours après les obsèques du regretté Michel Moretti le 5 avril 2008 (1-0, but de Waldir Lucas…).
Au total et toutes compétitions confondues, les deux équipes ont été opposées à 32 reprises (29 en championnat et 3 en coupe de France). Les Bastiais se sont imposés 17 fois dont une en coupe, l’ACA à 10 reprises dont une en coupe et six nuls dont un en coupe de France.
À noter, pour les amateurs de statistiques, que l’ACA n’a jamais battu le Sporting en Ligue 2 à Coty (un nul et 5 défaites en six matchs…).
Une première samedi ?