De gauche à droite, le docteur Antoine Grisoni (UPRS de Corse), Ghjuvan Santu Le Mao (Femu a Corsica), François Benedetti ( Elu territorial Corsica Libera), Esteban Saldana (Corsica Libera) et Louis Cesari (Président de la Com Com Fium'orbu Castellu). .
Le torchon brûle entre l'agence régionale de santé et le collectif sur la santé publique récemment créé et soutenu par la population locale. En effet, plusieurs dossiers sur le feu en matière de santé semblent ne pas vouloir être pris en compte par l'ARS dans un contexte particulier puisque le plan régional de santé (PRS) va être élaboré et mis en œuvre pour une période de dix ans. Pas question de louper le train en marche pour les membres du collectif composé de personnels médicaux et para médicaux, d'élus locaux et de simples habitants de plaine orientale qui désirent bénéficier de ce qui leur est naturellement dû, à savoir un accès aux services de santé dans les meilleures conditions possibles.
Plusieurs dossiers sur le feu qui pourraient bien justement mettre le feu aux poudres si la voix du peuple et de ce collectif n'était pas entendue par les autorités en charge de la santé publique.
Ainsi, si la liste est non exhaustive et toutes les analyses et propositions en matière de santé sont pour ce collectif les bienvenues, quelques points principaux sont évoqués dont certains ont, déjà, reçu une fin de non recevoir par l'ARS.
Le premier point d'achoppement concerne le projet d'IRM porté par le docteur Philippe Ristorcelli. Un projet financé par des fonds privés qui permettrait d'adosser le scanner obtenu il y a quelques années au forceps avec un IRM, appareil de technologie non irradiante et complémentaire du scanner. Un équipement qui ferait économiser les frais liés aux déplacement de la patientèle, la fatigue engendrée par les transports et participerait plus efficacement du plan de lutte anti cancer et anti accidents vasculaires cérébraux. Or le dossier présenté à l'ARS n' a pas, selon Philippe Ristorcelli, pu bénéficier ne serait que d'un début d'instruction par les services de l'Etat.
Plusieurs dossiers sur le feu qui pourraient bien justement mettre le feu aux poudres si la voix du peuple et de ce collectif n'était pas entendue par les autorités en charge de la santé publique.
Ainsi, si la liste est non exhaustive et toutes les analyses et propositions en matière de santé sont pour ce collectif les bienvenues, quelques points principaux sont évoqués dont certains ont, déjà, reçu une fin de non recevoir par l'ARS.
Le premier point d'achoppement concerne le projet d'IRM porté par le docteur Philippe Ristorcelli. Un projet financé par des fonds privés qui permettrait d'adosser le scanner obtenu il y a quelques années au forceps avec un IRM, appareil de technologie non irradiante et complémentaire du scanner. Un équipement qui ferait économiser les frais liés aux déplacement de la patientèle, la fatigue engendrée par les transports et participerait plus efficacement du plan de lutte anti cancer et anti accidents vasculaires cérébraux. Or le dossier présenté à l'ARS n' a pas, selon Philippe Ristorcelli, pu bénéficier ne serait que d'un début d'instruction par les services de l'Etat.
Le centre de réeducation fonctionnelle en attente, la mise à niveau perenne du véhicule du smur ignorée
Autre point délicat alimentant l'insatisfaction grandissante de la population, le refus pour l'heure de l'ARS de proroger d'un an l'arrêté d'autorisation du centre de rééducation fonctionnelle. Un projet qui avait reçu l'aval et le financement de la collectivité de Corse en sa mandature précédente. Un financement toujours accordé par la mandature actuelle mais remodelé pour des raisons techniques comme le souligne Pierre Rossini, promoteur du projet. Un projet qui, tout en rendant un service efficient à la population en permettant aux patients d'effectuer une rééducation lourde sur le territoire de Corse, serait créateur de près de 83 emplois directs.
Le véhicule Smur vieillissant doit être remplacé
Source de mécontentement également, le sort qui est attribué au véhicule SMUR. L'ancien véhicule en cours de réparation, mais au kilométrage trop important est à bout de souffle souligne le docteur Alexandre Martinetti urgentiste. Le véhicule Dacia Duster ne répond pas efficacement aux besoins des urgentistes et au transport de matériels de réanimation et de diagnostic ultra perfectionnés. Or cette situation inconfortable qui perdure, ne semble pas être prise en compte avec l'écoute nécessaire par les services en charge.
Enfin point d'importance identifié par le collectif, la création en plaine orientale d'un hôpital public local avec un service d'accueil des urgences. sur un territoire sans cesse grandissant, à la démographie en pleine expansion, une telle structure permettrait sans nul doute d'attirer sur le territoire des professionnels de santé en capacité de prendre la relève d'une population médicale vieillissante et assurerait le patient de pouvoir être soigné sur place comme le souligne Pierre Rossini :" Le comportement de l'ARS est tout à fait particulier dans notre zone. Tout ce que l'on demande c'est une structure du même type que l'on retrouve à Sartène ou Bonifacio. Un hôpital adossé à l'EPHAD et à une unité de long séjour. C'est un problème de simple justice et d'équité pour notre territoire. Refuser d'instruire nos dossiers c'est une forme de comportement agressif à l'encontre de la population locale"
Le véhicule Smur vieillissant doit être remplacé
Source de mécontentement également, le sort qui est attribué au véhicule SMUR. L'ancien véhicule en cours de réparation, mais au kilométrage trop important est à bout de souffle souligne le docteur Alexandre Martinetti urgentiste. Le véhicule Dacia Duster ne répond pas efficacement aux besoins des urgentistes et au transport de matériels de réanimation et de diagnostic ultra perfectionnés. Or cette situation inconfortable qui perdure, ne semble pas être prise en compte avec l'écoute nécessaire par les services en charge.
Enfin point d'importance identifié par le collectif, la création en plaine orientale d'un hôpital public local avec un service d'accueil des urgences. sur un territoire sans cesse grandissant, à la démographie en pleine expansion, une telle structure permettrait sans nul doute d'attirer sur le territoire des professionnels de santé en capacité de prendre la relève d'une population médicale vieillissante et assurerait le patient de pouvoir être soigné sur place comme le souligne Pierre Rossini :" Le comportement de l'ARS est tout à fait particulier dans notre zone. Tout ce que l'on demande c'est une structure du même type que l'on retrouve à Sartène ou Bonifacio. Un hôpital adossé à l'EPHAD et à une unité de long séjour. C'est un problème de simple justice et d'équité pour notre territoire. Refuser d'instruire nos dossiers c'est une forme de comportement agressif à l'encontre de la population locale"
Cette inertie de la part des services de l'état commence il est vrai à peser sur une population de plaine orientale qui se sent injustement traitée en ce domaine si particulier de l'accès aux soins. Esteban Saldana représentant le président de l'assemblée de Corse Jean Guy Talamoni pour le suivi de ce dossier et François Benedetti médecin généraliste membre de la commission médicale auprès de l'assemblée de Corse prennent note de cette inertie et appellent, tout comme les membres du collectif sur la santé publique, à une mobilisation générale de la population sur la voie publique. Une mobilisation qui pourrait avoir lieu dans la journée de samedi prochain.
L'interview d'Esteban Saldana du Collectif sur la santé publique.
Crédits CNI
Interview Esteban Saldana.mp3 (2.51 Mo)