Le collectif poursuit son combat pour la santé en plaine orientale.
Nous relations dans un récent article la réaction de l'Agence Régionale de Santé adressée par mail au collectif "per a salute in piaghja urientale" et faisant suite à la manifestation populaire de mécontentement le 19 novembre dernier, laquelle avait réuni autour du collectif près de deux cent personnes sur la route territoriale 10. Gilles Barsacq directeur de l'ARS y rappelait l'engagement de l'agence lors d'une réunion en date du 22 novembre 2016, en présence des médecins concernés, à accompagner le projet de maison médicale de santé dès que les différents acteurs auront choisi le lieu d'implantation de cette structure soit Prunelli soit Ghisonaccia. Concernant le centre de rééducation fonctionnelle, Gillles Barsacq n'aborde pas la prorogation de l'arrêté initial autorisant le projet mais souligne que ce dernier n'est pas caduque, déclarant travailler avec le porteur du projet sur la faisabilité économique de ce dernier.
"Si l'agence régionale de santé ne veut pas discuter de tous les sujets, nos actions seront de plus en plus dures"
Une réponse incomplète et peu satisfaisante pour Esteban Saldana porte-parole du collectif : " L'ARS se déclare certes prête à nous recevoir mais la réponse qui nous a été adressée ne fait état que de deux points. On ne nous parle pas du projet d'hôpital public local, ni du changement du véhicule SMUR, ni de l'IRM, ni des structures adaptées permettant de faciliter le travail des personnels soignants. Visiblement, nous ne sommes pas dans une optique de négociation active mais plutôt de gain de temps. Si l'agence régionale de santé ne veut pas discuter de tous les sujets, nos actions seront de plus en plus dures. Nous exigeons le plus rapidement possible une rencontre en plaine orientale" a déclaré Esteban Saldana.
C'est donc un scénario de durcissement du conflit qui semble se profiler si l'agence régionale de santé comme l'explique le docteur François Benedetti ne prend pas suffisamment au sérieux les souhaits d'une population qui se sent en la matière inéquitablement traitée :" C'est un nouveau directeur de l'ARS qui prend ses fonctions. On a clairement l'impression que les dossiers sont traités simplement administrativement sans prendre la température de la colère qui gronde et surtout la mesure de la réalité du terrain. Pour le Smur et le scanner, il a fallu la population dans la rue. Le collectif défend l'intérêt global de la population. L'ARS doit se déplacer dans le Fium' Orbu et nous donner une réponse claire. Nous ne sommes pas une population de deuxième zone. L'état a une responsabilité et il devra l'assumer le jour où nous devrons faire face à une éventuelle catastrophe sanitaire. Certains dossiers comme l'IRM pourraient être débloqués très rapidement" a martelé François Benedetti.
"Si l'agence régionale de santé ne veut pas discuter de tous les sujets, nos actions seront de plus en plus dures"
Une réponse incomplète et peu satisfaisante pour Esteban Saldana porte-parole du collectif : " L'ARS se déclare certes prête à nous recevoir mais la réponse qui nous a été adressée ne fait état que de deux points. On ne nous parle pas du projet d'hôpital public local, ni du changement du véhicule SMUR, ni de l'IRM, ni des structures adaptées permettant de faciliter le travail des personnels soignants. Visiblement, nous ne sommes pas dans une optique de négociation active mais plutôt de gain de temps. Si l'agence régionale de santé ne veut pas discuter de tous les sujets, nos actions seront de plus en plus dures. Nous exigeons le plus rapidement possible une rencontre en plaine orientale" a déclaré Esteban Saldana.
C'est donc un scénario de durcissement du conflit qui semble se profiler si l'agence régionale de santé comme l'explique le docteur François Benedetti ne prend pas suffisamment au sérieux les souhaits d'une population qui se sent en la matière inéquitablement traitée :" C'est un nouveau directeur de l'ARS qui prend ses fonctions. On a clairement l'impression que les dossiers sont traités simplement administrativement sans prendre la température de la colère qui gronde et surtout la mesure de la réalité du terrain. Pour le Smur et le scanner, il a fallu la population dans la rue. Le collectif défend l'intérêt global de la population. L'ARS doit se déplacer dans le Fium' Orbu et nous donner une réponse claire. Nous ne sommes pas une population de deuxième zone. L'état a une responsabilité et il devra l'assumer le jour où nous devrons faire face à une éventuelle catastrophe sanitaire. Certains dossiers comme l'IRM pourraient être débloqués très rapidement" a martelé François Benedetti.