Armand Thoinet, dont la jeunesse a été rythmée par 13 ans de rugby en club et atteint de Sclérose en Plaques, cherchait un défi sportif, un vrai. Ce natif de Lyon de 22 ans l'a trouvé grâce à son projet de tour de Corse en kayak de mer. Fixé le 3 août prochain, le départ aura lieu à Saint-Florent avec une arrivée, 430km et 3 semaines plus tard à Bonifacio.
C'est à la suite du diagnostic de sa maladie il y a 3 ans, que le jeune homme a voulu renouer avec le sport en se lançant un défi personnel lui permettant de se surpasser et de reprendre confiance en lui.
Mais, au travers de cette aventure, il s'est également investi d'une mission principale : soutenir la recherche sur la Sclérose en Plaques, donner de l'espoir et du courage aux malades. Il souhaite ainsi sensibiliser les patients à l'activité sportive et les soutenir dans leur volonté de réaliser des défis personnels en dépit de la maladie. Vous pourrez suivre son aventure sur sa page Facebook.
Pourquoi la Corse ?
Le jeune homme est un habitué de l'île, puisqu'il y passe régulièrement ses étés depuis maintenant
15 ans. Prudent, il a su s'entourer de personnes avisées pour réaliser ce défi dans des conditions maximales de sécurité.
Il a notamment consulté Bernard Gentric, vice-président de la Fondation ARSEP et créateur de Solidaires en Peloton, marque sportive de la Fondation ARSEP, à l'origine de nombreux événements sportifs au profit de la Recherche.
Armand a également obtenu le soutien d'Harmonie Mutuelle qui souhaite participer activement à la sensibilisation et à la prévention de la Sclérose en Plaques.
Maladie encore trop méconnue
Maladie inflammatoire du système nerveux central, la Sclérose en Plaques est la 1ère cause de handicap acquis non traumatique chez l'adulte jeune, entre 25 et 40 ans. Elle touche près de 100.000 personnes en France dont 700 enfants de moins de 18 ans et 2,3 millions dans le monde. Dans notre pays, ¾ des malades sont des femmes.
Ni la cause, ni le remède ne sont connus actuellement. Seuls existent des traitements symptomatiques de la maladie, la recherche est donc l'unique espoir des patients.