Sur le thème ""Pour la défense des droits du peuple corse et le respect de la démocratie" ils étaient des milliers - près de 4 000 - venus des quatre coins de Corse à s'être rassemblés devant le palais de justice de Bastia pour aller du boulevard Paoli jusque devant la préfecture de Haute-Corse dire calmement, mais fermement, qu'ils attendaient que les décisions votées par l'assemblée de Corse soient suivies d'effet.
Dans le cortège des représentants de toutes les tendances du mouvement nationaliste - Corsica Libera, Inseme per a Corsica, Rinnovu - des membres du conseil exécutif de Corse, des élus municipaux, le maire de Bastia, des syndicalistes, des enseignants, des étudiants tous unis dans la même démarche quand bien même dans le cortège, au-delà de l'unité affichée derrière la banderole " Simu di stu paes, è ci vulemu campà", chacun avait semble t-il pris ses distances…
Mais tout le monde, rassemblé derrière un véhicule qui distillait des airs de circonstance, est allé au bout de la manifestation devant les grilles de la préfecture où certaines forces de l'ordre s'étaient retranchées. D'autres, un peu plus haut, barraient le boulevard Jean Zuccarelli un peu avant le lycée du Fango pendant que Petru Vesperini, porte-parole du collectif, délivrait son message (Notre vidéo).
Après un vibrant "Dio vi salvi Regina" repris en chœur par les 10 000 manifestants annoncés par les organisateurs, l'orde de dislocation était donné.
Il ne fut pas entendu par tout le monde.
Incidents dans le centre-ville
Une partie des manifestants s'en alla en effet défier les CRS qui bloquaient l'avenue Jean-Zucarelli. Jets de pierres et de bombes agricoles contre grenades lacrymogènes.
Ce devait être le début d'une soirée mouvementée qui s'est poursuivie dans le centre-ville entre le Marché et la place Saint-Nicolas avec des feux de poubelles, des débuts d'incendie au crédit agricole et à la Poste et des affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants, qui ont contraint le parc fermé de la Ronde de la Giraglia, dont la première étape s'était achevée quelques heures auparavant, à déménager !
En fin de soirée on faisait état d'une trentaine de blessés très légèrement touchés parmi les forces de l'ordre, mais très c'est miracle qu'il n'y ait pas eu de victimes.
Samedi soir,Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a "condamné avec la plus grande fermeté" ces violences en précisant que "les services de police sont pleinement mobiliés afin d'identifier et de déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces violences que rien ne saurait justifier".
Dans le cortège des représentants de toutes les tendances du mouvement nationaliste - Corsica Libera, Inseme per a Corsica, Rinnovu - des membres du conseil exécutif de Corse, des élus municipaux, le maire de Bastia, des syndicalistes, des enseignants, des étudiants tous unis dans la même démarche quand bien même dans le cortège, au-delà de l'unité affichée derrière la banderole " Simu di stu paes, è ci vulemu campà", chacun avait semble t-il pris ses distances…
Mais tout le monde, rassemblé derrière un véhicule qui distillait des airs de circonstance, est allé au bout de la manifestation devant les grilles de la préfecture où certaines forces de l'ordre s'étaient retranchées. D'autres, un peu plus haut, barraient le boulevard Jean Zuccarelli un peu avant le lycée du Fango pendant que Petru Vesperini, porte-parole du collectif, délivrait son message (Notre vidéo).
Après un vibrant "Dio vi salvi Regina" repris en chœur par les 10 000 manifestants annoncés par les organisateurs, l'orde de dislocation était donné.
Il ne fut pas entendu par tout le monde.
Incidents dans le centre-ville
Une partie des manifestants s'en alla en effet défier les CRS qui bloquaient l'avenue Jean-Zucarelli. Jets de pierres et de bombes agricoles contre grenades lacrymogènes.
Ce devait être le début d'une soirée mouvementée qui s'est poursuivie dans le centre-ville entre le Marché et la place Saint-Nicolas avec des feux de poubelles, des débuts d'incendie au crédit agricole et à la Poste et des affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants, qui ont contraint le parc fermé de la Ronde de la Giraglia, dont la première étape s'était achevée quelques heures auparavant, à déménager !
En fin de soirée on faisait état d'une trentaine de blessés très légèrement touchés parmi les forces de l'ordre, mais très c'est miracle qu'il n'y ait pas eu de victimes.
Samedi soir,Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a "condamné avec la plus grande fermeté" ces violences en précisant que "les services de police sont pleinement mobiliés afin d'identifier et de déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces violences que rien ne saurait justifier".