Les visites sur site - Scandola - et les débats qui ont eu lieu ces derniers jours visaient à construire une communauté plus forte des gestionnaires de sites marins du patrimoine mondial, comme cela a été le cas lors des premiers entretiens à Hawaï. La communauté, bien informée sur les bonnes pratiques des uns et des autres a accès à la science, la technologie et le management le plus récent, et a ainsi la capacité de préserver la splendeur et la richesse des sites marins du patrimoine mondial afin que les générations futures puissent continuer d'en profiter.
Le séjour en Corse était organisé autour de brèves présentations sur la gestion du patrimoine mondial marin. Les gestionnaires de sites marins ont eu l'occasion de débattre sur les besoins et les possibilités qui existent pour renforcer leur communauté et améliorer leurs capacités a conserver les valeurs fondamentales des sites. Les discussions et les résultats, comme lors de la première réunion, renforcerons la base d'un projet de plan d'action sur un nouvel avenir pour le patrimoine mondial marin.
Ce plan, d’ailleurs bien avancé, donne des informations sur les activités qui seront entreprises dans le cadre du programme marin du patrimoine mondial au cours des prochaines années, en particulier les initiatives pour améliorer la capacité de gestion de sess sites.
Le séjour en Corse était organisé autour de brèves présentations sur la gestion du patrimoine mondial marin. Les gestionnaires de sites marins ont eu l'occasion de débattre sur les besoins et les possibilités qui existent pour renforcer leur communauté et améliorer leurs capacités a conserver les valeurs fondamentales des sites. Les discussions et les résultats, comme lors de la première réunion, renforcerons la base d'un projet de plan d'action sur un nouvel avenir pour le patrimoine mondial marin.
Ce plan, d’ailleurs bien avancé, donne des informations sur les activités qui seront entreprises dans le cadre du programme marin du patrimoine mondial au cours des prochaines années, en particulier les initiatives pour améliorer la capacité de gestion de sess sites.
Ne jamais perdre les sites de vue…
Fanny Douvere
Les sites marins du patrimoine mondial, quels qu’ils soient, font face aux mêmes défis en matière de conservation mais offrent en même temps une multiplicité d’informations sur les bonnes pratiques à adopter pour les relever. Si certains sites sont bien gérés et répondent comme il convient aux menaces, d’autres n’ont pas les capacités nécessaires pour ce faire. Réunir les exemples de réussite et les adapter pour qu’ils puissent être reproduits dans d’autres zones marines constitue l’une des principales tâches permettant d’apporter une valeur ajoutée manifeste. Cela a d’ailleurs été évoqué ces derniers jours et le travail des gestionnaires, à ce niveau, est loin d’être une sinécure. Chacun a pris conscience des responsabilités qui sont en jeu.
De par son action, le Programme marin du Centre du patrimoine mondial a pu accumuler au sujet des sites une incroyable somme de connaissances, collectées au fil de nombreuses années. Aujourd’hui il se trouve dans une position unique à bien des égards pour élaborer un ensemble d’exemples de bonnes pratiques et les promouvoir pour qu’elles soient reproduites et bénéficient à d’autres aires marines protégées à travers le monde. La gestion des sites marins du patrimoine mondial est de plus en plus complexe. Le changement climatique, la pollution marine, la destruction des habitats, la surpêche, les espèces envahissantes ont un impact sur une gestion efficace. Bon nombre de ces impacts proviennent de l'extérieur de la zone du patrimoine mondial. Explications confirmées par Mme Fanny Douvere du World Heritage Marine-Programme UNESCO.
De par son action, le Programme marin du Centre du patrimoine mondial a pu accumuler au sujet des sites une incroyable somme de connaissances, collectées au fil de nombreuses années. Aujourd’hui il se trouve dans une position unique à bien des égards pour élaborer un ensemble d’exemples de bonnes pratiques et les promouvoir pour qu’elles soient reproduites et bénéficient à d’autres aires marines protégées à travers le monde. La gestion des sites marins du patrimoine mondial est de plus en plus complexe. Le changement climatique, la pollution marine, la destruction des habitats, la surpêche, les espèces envahissantes ont un impact sur une gestion efficace. Bon nombre de ces impacts proviennent de l'extérieur de la zone du patrimoine mondial. Explications confirmées par Mme Fanny Douvere du World Heritage Marine-Programme UNESCO.
Une valeur patrimoniale et culturelle
Pour le président du Conseil Exécutif de Corse, il ne fait aucun doute que la Mise en place des Gestionnaires des sites est une mesure à laquelle il tenait beaucoup. Dans son message, il précise que le Centre du Patrimoine de l’UNESCO met tout en œuvre pour renforcer la capacité du réseau et son efficacité : « Je voulais vous dire que je partage pleinement ces objectifs et je sais qu’ils sont les nôtres depuis longtemps. Comme vous le savez, nous soutenons le Parc Naturel Régional de Corse, dont la façade littorale englobe le site du Patrimoine Mondial que vous avez visité. Nous avons d’ailleurs confié à l’Office de l’Environnement de la Corse la mise en place du Parc Marin International de Bonifacio qui, je l’espère, pourra lui aussi, un jour, accéder au « club » des sites marins du Patrimoine Mondial. La Collectivité de Corse que je représente a démontré sa volonté et sa capacité à contribuer à la préservation et à la gestion équilibrée des sites dont la splendeur et la richesse doivent être transmises aux générations futures. »
La réserve de Scandola plus étendue…
Scandola
Dans son allocution, Paul Giacobbi a rappelé à l’assistance qu’avec l’aide de l’Etat et de l’Agence des Aires Maritimes Protégées qu’il préside, et dont la réunion se déroulera lundi prochain à Marseille, le réseau des Aires sera vraisemblablement développé : « Avec le Parc Naturel Régional de Corse et l’Office de l’Environnement, nous avons mis en place une procédure visant à étendre la Réserve Naturelle de Scandola. J’ai bon espoir de contribuer à la mise en place d’un parc Naturel Marin autour du Cap Corse, au Nord de l’île et de créer, pour compenser l’impact de la construction du port de la Carbonite, des réserves naturelles sur la Côte Orientale de la Corse pour y préserver l’herbier de posidonie. »
J. F.
J. F.