Dix ans d’entraide, de solidarité et de développement économique. En 2014, naissait l’association Corse Mobilité Solidaire avec une mission claire : lutter contre la précarité en offrant des solutions concrètes aux publics fragiles, à travers des projets de mobilité et d’accompagnement professionnel. Aujourd’hui rebaptisée Solideria, la structure fête une décennie d’actions au service de l’économie sociale, circulaire et collaborative en Corse.
Le bilan est éloquent : en dix ans, Solideria a permis à plus de 200 salariés d’accéder à un emploi durable, formé près de 5000 stagiaires, collecté et revendu 2000 tonnes de déchets, réparé 2000 véhicules, et réuni plus de 1000 adhérents. "Nous avons démarré ce projet de manière associative sans penser que nous allions créer un chantier d’insertion. Nous n’avions pas pensé que l’emploi et l’accompagnement à l’emploi seraient le moteur fondamental de l’association. Aujourd’hui, c’est toujours une association, mais nous sommes passés organisme de formation", explique Marie-Florence Dabrin, directrice de Solideria.
Dès ses débuts, l’association a été sollicitée par l’État et la Collectivité de Corse (CdC) pour répondre à des besoins criants sur le territoire. "Nous avons été séduits. Être à la fois sur du préventif, du curatif, de la formation et de l’accompagnement à l’emploi... cela nous a permis de revenir à mes premiers amours, l’insertion des publics fragiles, et d’apporter un véritable axe de développement territorial", ajoute-t-elle.
Une large palette d’actions pour le territoire
Le quotidien de Solideria se décline en plusieurs pôles : un garage solidaire assure l’entretien, le nettoyage et la location de véhicules à prix réduits, ainsi que des contrôles techniques préventifs. Dans le domaine de l’économie circulaire, la collecte, le tri et la vente d’objets de réemploi se font à travers une recyclerie et une boutique citoyenne implantées à Calvi, Curbara et Francardu. La conciergerie de territoire, quant à elle, met en relation l’offre et la demande de services en milieu rural, tandis que des ateliers de médiation et de création numérique luttent contre la fracture numérique. "Il s’agit d’offrir des solutions globales aux personnes en difficulté, tout en participant au développement durable et à la réduction des inégalités", détaille encore Marie-Florence Dabrin. En parallèle, la formation professionnelle occupe une place centrale au sein de la structure, avec des chantiers d’insertion en Balagne pour aider à lutter contre la précarité.
Le quotidien de Solideria se décline en plusieurs pôles : un garage solidaire assure l’entretien, le nettoyage et la location de véhicules à prix réduits, ainsi que des contrôles techniques préventifs. Dans le domaine de l’économie circulaire, la collecte, le tri et la vente d’objets de réemploi se font à travers une recyclerie et une boutique citoyenne implantées à Calvi, Curbara et Francardu. La conciergerie de territoire, quant à elle, met en relation l’offre et la demande de services en milieu rural, tandis que des ateliers de médiation et de création numérique luttent contre la fracture numérique. "Il s’agit d’offrir des solutions globales aux personnes en difficulté, tout en participant au développement durable et à la réduction des inégalités", détaille encore Marie-Florence Dabrin. En parallèle, la formation professionnelle occupe une place centrale au sein de la structure, avec des chantiers d’insertion en Balagne pour aider à lutter contre la précarité.
Un engagement partagé et reconnu
Philippe Andreani, directeur technique et premier employé de l’association, se souvient avec émotion des débuts : "Il s’est passé beaucoup de choses en 10 ans. En 2014, nous avons créé l’association, en 2015, les six premiers salariés... aujourd’hui, nous sommes plus de 50 employés répartis sur trois sites. C’est une belle évolution. Nous avons rendu beaucoup de services pour lutter contre la précarité et le manque de mobilité."
L’association ne se contente pas d’aider les bénéficiaires ; elle soutient également ses salariés. "Certains sont entrés chez nous sans permis, sans logement. Ils sont sortis avec une vie sociale et professionnelle reconstruite. Notre travail porte ses fruits", se félicite Marie-Florence Dabrin.
Ange-Manu, un ancien bénévole devenu salarié en 2022, en témoigne : "J’ai commencé comme bénévole, puis j’ai eu besoin de retrouver du travail. Marie-Florence m’a tendu la main. Aujourd’hui, j’ai un emploi stable, et je me sens bien encadré."
Une reconnaissance méritée
Le travail et l’engagement de Marie-Florence Dabrin ont été récemment reconnus avec l’attribution de la médaille de chevalier de l’ordre national du mérite, remise par le professeur François Pernin. "C’était beaucoup d’émotion et de surprise, mais surtout une grande satisfaction pour notre engagement. Cette médaille n’est pas la mienne, elle appartient à toute l’équipe, au conseil d’administration, aux salariés et aux partenaires", conclut-elle.
Philippe Andreani, directeur technique et premier employé de l’association, se souvient avec émotion des débuts : "Il s’est passé beaucoup de choses en 10 ans. En 2014, nous avons créé l’association, en 2015, les six premiers salariés... aujourd’hui, nous sommes plus de 50 employés répartis sur trois sites. C’est une belle évolution. Nous avons rendu beaucoup de services pour lutter contre la précarité et le manque de mobilité."
L’association ne se contente pas d’aider les bénéficiaires ; elle soutient également ses salariés. "Certains sont entrés chez nous sans permis, sans logement. Ils sont sortis avec une vie sociale et professionnelle reconstruite. Notre travail porte ses fruits", se félicite Marie-Florence Dabrin.
Ange-Manu, un ancien bénévole devenu salarié en 2022, en témoigne : "J’ai commencé comme bénévole, puis j’ai eu besoin de retrouver du travail. Marie-Florence m’a tendu la main. Aujourd’hui, j’ai un emploi stable, et je me sens bien encadré."
Une reconnaissance méritée
Le travail et l’engagement de Marie-Florence Dabrin ont été récemment reconnus avec l’attribution de la médaille de chevalier de l’ordre national du mérite, remise par le professeur François Pernin. "C’était beaucoup d’émotion et de surprise, mais surtout une grande satisfaction pour notre engagement. Cette médaille n’est pas la mienne, elle appartient à toute l’équipe, au conseil d’administration, aux salariés et aux partenaires", conclut-elle.
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