Une conférence de presse sur le ton de la révolte et de l'inquiétude. Tous les gouvernements européens pratiquent aujourd'hui une politique libérale, ça n'est un secret pour personne. Mais la situation en Grèce sonne comme un signal d'alarme pour tous les pays européens.
"Le monde de la finance, avec la complicité des institutions européennes, ont mis en place depuis des décennies, notamment au travers des traités européens une stratégie pour imposer leur unique objectif: décupler les profits du capital au détriment de tous les interêts et des droits des peuples européens" déplore Jacques Casamarta, "Il y a rupture entre les peuples et la finance! Nous sommes en rupture avec ceux qui prône ces politiques aujourd'hui et la réalité sur le terrain. Ce qui se passe en Grèce nous interpelle, parce qu'après la Grèce, c'est l'Espagne, l'Italie, demain la France.
Il y a une remise en cause fondamentale de tous les services publics. Vous avez vu d'ailleurs depuis l'annonce de la reprise en main par la Troïka des affaires de la Grèce, de grandes sociétés multinationales et je pense notamment à Vinci qui déjà aujourd'hui se précipite pour essayer de racheter les ports et les aéroports qui sont actuellement publics en Grèce. Il y a une offensive extrêmement importante de l'argent, du capital contre les peuples. Nous étions dans le cadre d'une opération de solidarité, puisque nous avons amener un autobus, qui nous a été remis par une société ici à une association là bas sur place, une clinique illégale comme il l'appelle parce qu'il faut bien que nous puissions soigner les gens qui a un moment donné n'ont plus les moyens de se soigner. Nous étions en Grèce, y compris le jour du référendum, nous avons vu ces milliers de jeunes dans la rue, qui refusaient fondamentalement de payer une dette qu'ils n'ont pas à payer. Le comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde, qui a été nommé par le Président de l'Assemblée nationale Grecque il y a quelques jours a démontré que la dette grecque, est une dette privée et non publique, qu'on a transféré sur le public et on demande au public de la rembourser.
Ce sont deux banques allemandes, quelques banques françaises, et des banques grecques qui détiennent justement la dette de la Grèce. Il faut savoir que les 28 banques principales aujourd'hui dans le monde, 16 en Europe, 8 aux Etats Unis, une en Chine, deux autres en Inde, détiennent la totalité de la dette dans le monde. Est ce que c'est normal que de jeunes grecs remboursent une dette dont ils n'ont absolument pas profité? C'est immoral. Une situation qui n'est pas sans rappeler celle de la France en 2005, année du référendum en France, au cours de laquelle 70 % des français se sont prononces contre les directives européennes. Quelques temps après, c'est la constitution de la France qui était modifié pour que Nicolas Sarkozy puisse faire passer ces mesures que le peuple avait refusé. Nous sommes solidaire du peuple Grec et nous serons demain dans la rue avec eux, parce que c'est un coup d'Etat qui vient de se passer et c'est inacceptable."
"Le monde de la finance, avec la complicité des institutions européennes, ont mis en place depuis des décennies, notamment au travers des traités européens une stratégie pour imposer leur unique objectif: décupler les profits du capital au détriment de tous les interêts et des droits des peuples européens" déplore Jacques Casamarta, "Il y a rupture entre les peuples et la finance! Nous sommes en rupture avec ceux qui prône ces politiques aujourd'hui et la réalité sur le terrain. Ce qui se passe en Grèce nous interpelle, parce qu'après la Grèce, c'est l'Espagne, l'Italie, demain la France.
Il y a une remise en cause fondamentale de tous les services publics. Vous avez vu d'ailleurs depuis l'annonce de la reprise en main par la Troïka des affaires de la Grèce, de grandes sociétés multinationales et je pense notamment à Vinci qui déjà aujourd'hui se précipite pour essayer de racheter les ports et les aéroports qui sont actuellement publics en Grèce. Il y a une offensive extrêmement importante de l'argent, du capital contre les peuples. Nous étions dans le cadre d'une opération de solidarité, puisque nous avons amener un autobus, qui nous a été remis par une société ici à une association là bas sur place, une clinique illégale comme il l'appelle parce qu'il faut bien que nous puissions soigner les gens qui a un moment donné n'ont plus les moyens de se soigner. Nous étions en Grèce, y compris le jour du référendum, nous avons vu ces milliers de jeunes dans la rue, qui refusaient fondamentalement de payer une dette qu'ils n'ont pas à payer. Le comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde, qui a été nommé par le Président de l'Assemblée nationale Grecque il y a quelques jours a démontré que la dette grecque, est une dette privée et non publique, qu'on a transféré sur le public et on demande au public de la rembourser.
Ce sont deux banques allemandes, quelques banques françaises, et des banques grecques qui détiennent justement la dette de la Grèce. Il faut savoir que les 28 banques principales aujourd'hui dans le monde, 16 en Europe, 8 aux Etats Unis, une en Chine, deux autres en Inde, détiennent la totalité de la dette dans le monde. Est ce que c'est normal que de jeunes grecs remboursent une dette dont ils n'ont absolument pas profité? C'est immoral. Une situation qui n'est pas sans rappeler celle de la France en 2005, année du référendum en France, au cours de laquelle 70 % des français se sont prononces contre les directives européennes. Quelques temps après, c'est la constitution de la France qui était modifié pour que Nicolas Sarkozy puisse faire passer ces mesures que le peuple avait refusé. Nous sommes solidaire du peuple Grec et nous serons demain dans la rue avec eux, parce que c'est un coup d'Etat qui vient de se passer et c'est inacceptable."
La dette, encore la dette, toujours la dette
La Crise pour tous: quelles solutions?
Pour le Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde, l'accord intervenu ce lundi 13 juillet ne laissera pas de répit à la Grèce et impliquera le renoncement à bon nombre d'engagement pris par Syriza. Pour les représentants de Per a Pace, A Manca Alternativa, la CGT et l'APTC le plus important pour cet aeropage de représentants de la finance et de responsables politiques européens c'est avant tout de réduire la résistance grecque en démontrant aux opinions européennes qu'elles ne peuvent pas rompre avec les politiques d'austérité ou encore interdire le contrôle public sur les banques et empêcher leur socialisation.
Les différents représentants affirment par cette conférence de presse leur profond soutien au peuple grec et tirent la sonnette d'alarme pour un éveil global des consciences avec des mesures d'urgence à prendre, parce que demain la France sera la Grèce.
Alors quelles mesures?
- Non remboursement des dettes illégitimes créées de toutes pièces par les speculateurs de la finance,
- Nationalisation du secteur bancaire pour empecher la spéculation et investir dans l'économie productive,
- forte taxation du profit capitaliste
Vaste programme...
Pour s'informer mieux et plus, c'est par ici: http://cadtm.org/spip.php?page=recherche&recherche=grece
Les différents représentants affirment par cette conférence de presse leur profond soutien au peuple grec et tirent la sonnette d'alarme pour un éveil global des consciences avec des mesures d'urgence à prendre, parce que demain la France sera la Grèce.
Alors quelles mesures?
- Non remboursement des dettes illégitimes créées de toutes pièces par les speculateurs de la finance,
- Nationalisation du secteur bancaire pour empecher la spéculation et investir dans l'économie productive,
- forte taxation du profit capitaliste
Vaste programme...
Pour s'informer mieux et plus, c'est par ici: http://cadtm.org/spip.php?page=recherche&recherche=grece