L'ambiance
Ce n'est pas parce que la température a fraichi ou que l'assistance a quelque peu diminué que l'ambiance est pour autant retombée à Furiani. La défaite de Reims, elle même, n'a réussi à refroidir l'enthousiasme des supporters "bleus" rythmé de façon ininterrompue par Bastia 1905. et la tribune Petrignani..
Le match
"Pour parvenir à nos fins nous devrons être complets dans tous les compartiments du jeu, ambitieux, constants et compacts" avait prévenu Frédéric Hantz. Et il a été entendu au moins durant un quart d'heure. En tout cas il ne fallait pas être en retard Vendredi soir à Furiani où le vent s'est invité progressivement au débat. Mais de ce début de match, crispé, que le Sporting entama contre le vent, c'est l'équipe de Hantz, partie pour prendre son adversaire très haut, qui tira le meilleur profit.
On jouait depuis 8 minutes quand sur une ouverture de Boudebouz, que l'on pensait vouée à l'échec, le ballon retomba entre deux défenseurs bretons, Gianni Bruno qui avait eu la bonne inspiration de suivre, parvenait à se glisser entre Armand et Kana Biyk, contrôlait le ballon comme il pouvait du pied gauche avant de se jouer de Costil (8e). Ça ne pouvait pas mieux commencer pour le Sporting.
On a cru, peut-être un peu trop tôt, que ce but "décoincerait" l'équipe bastiaise, mais si Furiani vit souvent les "bleus" à l'ouvrage c'est le Stade Rennais qui se montrait le plus dangereux. Et si, une fois encore, il n'y avait eu Landreau pour préserver les intérêts du Sporting, il est à eu près certain que c'est sur un autre score que la pause aurait été atteinte.
Souvenez vous de son sauvetage devant Kadir (15e), sur la frappe du gauche d'Alessandrini où il s'empara du ballon en reculant (20e) ou bien encore sur son intervention décisive des deux poings sur un coup-franc du même Alessandrini (44e).
Si on ajoute à cela, cette frappe de Makoun, qui frôla son montant gauche, vous pourrez vous faire une idée plus précise de la pression que fit subir, avec l'appui du vent, le Stade Rennais à l'arrière-garde bastiaise durant un bon moment.
Le début de la seconde période ne changea rien à la chose avec toujours le "blanc" de Rennes en possession du ballon mais comme le Sporting en première période, les Bretons ne parvenaient pas à s'approcher du camp adverse.
Le SCB, poussé par le vent, en profitait dès lors pour se porter davantage vers l'avant.
A ce jeu Romaric de la tête (55e) puis Khazri (58e) et Palmieri (59e) obligeaient Costil à s'employer sérieusement.
Puis plus rien. Ou pratiquement plus rien. Un ballon monopolisé par Rennes. Mais point situation chaude devant Landreau et même si le Sporting fut contraint de subir c'est lui qui se créait la meilleure occasion de la seconde période au sortir d'un contre rondement mené par Khazri.
Mais Keserü, démarqué à droite de la cage rennaise, ne parvenait pas à se jouer de Costil (86e)
Le Sporting
Une entame de match comme Hantz l'avait souhaitée au niveau de l'engagement et de la volonté mais passées ces premières minutes et le but-surprise, il faut bien l'avouer, de Gianni Bruno, l'équipe de Hantz a eu visiblement du mal à mettre en application les consignes de son entraîneur. Il est vrai que les conditions de jeu n'étaient pas idéales. Et que l'adversaire, on le savait, était de qualité. Mais bien plus que les considérations atmosphériques ou la valeur du Stade Rennais, c'est sur les capacités du Sporting à élever le débat, à prendre le jeu à son compte ou à se comporter comme une équipe du Top 10, ainsi que l'évoque régulièrement Hantz, qu'il faut s'interroger.
L'adversaire
Séduisant dans le jeu mais les joueurs de Montanier ont appris Vendredi soir que monopoliser le ballon ce n'est pas gagner. Et si au match des occasions Rennes l'a sans doute emporté celui du terrain a tourné à l'avantage du Sporting. Ceci écrit, Hantz a bien raison d'affirmer que le Stade Rennais ne va pas tarder à pointer dans le peloton des meilleures équipes de Ligue 1.
Le bilan
Trois points de mieux : c'est ce qu'il fallait au Sporting pour faire oublier Reims et la "déculottée" subie en Champagne. Et surtout le remettre sur les rails du succès. C'est chose faite. On ne va donc pas faire la fine bouche, mais Hantz et son effectif n'auront sans doute pas trop de la trêve internationale pour tenter de retrouver des vertus que l'on a vu que très parcimonieusement Vendredi soir.
Ce n'est pas parce que la température a fraichi ou que l'assistance a quelque peu diminué que l'ambiance est pour autant retombée à Furiani. La défaite de Reims, elle même, n'a réussi à refroidir l'enthousiasme des supporters "bleus" rythmé de façon ininterrompue par Bastia 1905. et la tribune Petrignani..
Le match
"Pour parvenir à nos fins nous devrons être complets dans tous les compartiments du jeu, ambitieux, constants et compacts" avait prévenu Frédéric Hantz. Et il a été entendu au moins durant un quart d'heure. En tout cas il ne fallait pas être en retard Vendredi soir à Furiani où le vent s'est invité progressivement au débat. Mais de ce début de match, crispé, que le Sporting entama contre le vent, c'est l'équipe de Hantz, partie pour prendre son adversaire très haut, qui tira le meilleur profit.
On jouait depuis 8 minutes quand sur une ouverture de Boudebouz, que l'on pensait vouée à l'échec, le ballon retomba entre deux défenseurs bretons, Gianni Bruno qui avait eu la bonne inspiration de suivre, parvenait à se glisser entre Armand et Kana Biyk, contrôlait le ballon comme il pouvait du pied gauche avant de se jouer de Costil (8e). Ça ne pouvait pas mieux commencer pour le Sporting.
On a cru, peut-être un peu trop tôt, que ce but "décoincerait" l'équipe bastiaise, mais si Furiani vit souvent les "bleus" à l'ouvrage c'est le Stade Rennais qui se montrait le plus dangereux. Et si, une fois encore, il n'y avait eu Landreau pour préserver les intérêts du Sporting, il est à eu près certain que c'est sur un autre score que la pause aurait été atteinte.
Souvenez vous de son sauvetage devant Kadir (15e), sur la frappe du gauche d'Alessandrini où il s'empara du ballon en reculant (20e) ou bien encore sur son intervention décisive des deux poings sur un coup-franc du même Alessandrini (44e).
Si on ajoute à cela, cette frappe de Makoun, qui frôla son montant gauche, vous pourrez vous faire une idée plus précise de la pression que fit subir, avec l'appui du vent, le Stade Rennais à l'arrière-garde bastiaise durant un bon moment.
Le début de la seconde période ne changea rien à la chose avec toujours le "blanc" de Rennes en possession du ballon mais comme le Sporting en première période, les Bretons ne parvenaient pas à s'approcher du camp adverse.
Le SCB, poussé par le vent, en profitait dès lors pour se porter davantage vers l'avant.
A ce jeu Romaric de la tête (55e) puis Khazri (58e) et Palmieri (59e) obligeaient Costil à s'employer sérieusement.
Puis plus rien. Ou pratiquement plus rien. Un ballon monopolisé par Rennes. Mais point situation chaude devant Landreau et même si le Sporting fut contraint de subir c'est lui qui se créait la meilleure occasion de la seconde période au sortir d'un contre rondement mené par Khazri.
Mais Keserü, démarqué à droite de la cage rennaise, ne parvenait pas à se jouer de Costil (86e)
Le Sporting
Une entame de match comme Hantz l'avait souhaitée au niveau de l'engagement et de la volonté mais passées ces premières minutes et le but-surprise, il faut bien l'avouer, de Gianni Bruno, l'équipe de Hantz a eu visiblement du mal à mettre en application les consignes de son entraîneur. Il est vrai que les conditions de jeu n'étaient pas idéales. Et que l'adversaire, on le savait, était de qualité. Mais bien plus que les considérations atmosphériques ou la valeur du Stade Rennais, c'est sur les capacités du Sporting à élever le débat, à prendre le jeu à son compte ou à se comporter comme une équipe du Top 10, ainsi que l'évoque régulièrement Hantz, qu'il faut s'interroger.
L'adversaire
Séduisant dans le jeu mais les joueurs de Montanier ont appris Vendredi soir que monopoliser le ballon ce n'est pas gagner. Et si au match des occasions Rennes l'a sans doute emporté celui du terrain a tourné à l'avantage du Sporting. Ceci écrit, Hantz a bien raison d'affirmer que le Stade Rennais ne va pas tarder à pointer dans le peloton des meilleures équipes de Ligue 1.
Le bilan
Trois points de mieux : c'est ce qu'il fallait au Sporting pour faire oublier Reims et la "déculottée" subie en Champagne. Et surtout le remettre sur les rails du succès. C'est chose faite. On ne va donc pas faire la fine bouche, mais Hantz et son effectif n'auront sans doute pas trop de la trêve internationale pour tenter de retrouver des vertus que l'on a vu que très parcimonieusement Vendredi soir.
La fiche technique
A Furiani
SCB :1 Rennes : 0 (1-0)
Buts pour le SCB : Bruno (8e)
13 949 spectateurs
Arbitre : Philippe Kalt
Avertissements : Bruno (30e) au SCB; MBengue (36e), Bakayoko (81e) à Rennes
SCB :
Landreau, Diakité, Modesto, Squillaci, Palmieri, Romaric, Cahuzac, Boudebouz, Khazri, Krasic puis Ba (76e), Bruno puis Keserü (81e) (Leca, Cioni, Raspentino, Sable, Ilan)
Rennes :
Costil, M'Bengue, Kana-Biyik, Armand, Danze, Kadir puis Romero (74e),Makoun, Bakayoko, Pitroipa puis Konradsen (81e), Oliveira, Alessandrini puis Hunou (67e), (Ndiaye, Hountondji, Da Conceico, Moreira)
SCB :1 Rennes : 0 (1-0)
Buts pour le SCB : Bruno (8e)
13 949 spectateurs
Arbitre : Philippe Kalt
Avertissements : Bruno (30e) au SCB; MBengue (36e), Bakayoko (81e) à Rennes
SCB :
Landreau, Diakité, Modesto, Squillaci, Palmieri, Romaric, Cahuzac, Boudebouz, Khazri, Krasic puis Ba (76e), Bruno puis Keserü (81e) (Leca, Cioni, Raspentino, Sable, Ilan)
Rennes :
Costil, M'Bengue, Kana-Biyik, Armand, Danze, Kadir puis Romero (74e),Makoun, Bakayoko, Pitroipa puis Konradsen (81e), Oliveira, Alessandrini puis Hunou (67e), (Ndiaye, Hountondji, Da Conceico, Moreira)