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Sporting : Le coup de massue...


le Samedi 18 Avril 2015 à 18:39

Le Stade de Reims a gâché la belle fête du Sporting. Face à un SCB qui été affecté par un sérieux retard à l'allumage les visiteurs se sont imposés logiquement 2 à1 après mené 2 à 0 à la pause. Pour le Sporting qui s'apprêtait à célébrer avec les 15 000 spectateurs de Furiani son récent passage au stade de France, c'est un véritable coup de massue...



Ngog contrôle avant de tromper Areola
Ngog contrôle avant de tromper Areola
L'ambiance
15 461 spectateurs : Le Sporting a fait le plein pour rendre hommage, comme il se doit, aux "héros" malheureux du stade de France soutenus et ovationnés comme s'ils avaient gagné cette coupe de la Ligue. Mais on vous l'a dit. Cet événement a fait bien plus qu'une ligne supplémentaire au palmarès. Elle a uni toute une région derrière son club-phare. Et cela vaut bien plus qu'une victoire, non ? 

Le match
Mais la fête annoncée a débuté par un énorme couac. Celui que mit à son actif le SCB ou plutôt ses défenseurs sur le premier coup-franc de la partie accordé aux Rémois après une faute bénigne de Palmieri. Weber le plaçait intelligemment dans le dos du mur bastiais derrière lequel s'étaient précipités une demi-douzaine de visiteurs et où Ngog se montrait le plus prompt, pour du bout du pied, ouvrir la marque devant un stade Armand-Cesari soudain muet.
Le Sporting tentait de revenir aussitôt dans le match mais il confondait trop souvent vitesse et précipitation  face à cette équipe rémoise qui n'avait pas froid aux yeux et en tout cas prompte à rebondir rapidement dans l'autre camp. Et comme le mot discernement semblait avoir été banni du vocabulaire de l'équipe de Printant...
Et puis le temps a filé sans que jamais le Sporting ne parvienne à se mettre sur les bons rails. 
Il y avait certes les intentions mais les moyens n'étaient plus là...
Et les jambes semblaient être de plomb. 
Reims n'eut aucun problème dans ces conditions à maintenir le jeu loin des cages de Agassa.
Il fit même mieux puisque après un corner tendu venu de la droite, Mandi n'avait aucun mal à sauter plus haut que les défenseurs bastiais, qui sur le coup n'avaient pas bougé, pour couper la trajectoire du ballon et crucifier pour la deuxième fois de la soirée  Areola dans le temps additionnel.
2 à 0 avant de rejoindre les vestiaires : ça faisait plutôt désordre à Furiani...
Et cela ne pouvait pas durer.
Les Bastiais l'ont démontré dès la reprise sur ce coup-franc prolongé du… talon par Peybernes pour Sio qui, à bout portant, trouvait, enfin, la faille dans le camp adverse.
Furiani respirait un peu mieux mais il y avait encore beaucoup à faire. 
Et s'il les "bleus" bien pâles ont eu quelques opportunités par Sio et Brandao notamment Reims en eut  tout autant.
Dès lors…

Le Sporting
Mais où était donc passé le Sporting durant toute la première période ? Furiani qui n'avait que le seul désir de célébrer ses héros s'est longtemps posé la question. Un peu comme si elle était aux abonnés absents, l'équipe de Printant, sans doute toujours sur son nuage du stade de France, semblait avoir oublié les réalités du championnat et sa situation au classement.
Reims l'a ramené brutalement sur terre en frappant en début et en fin de seconde période avec une facilité trop dérisoire pour que cela soit vrai.
Et pourtant.
Puis il y eut ce début de seconde période et l'élan que donnait le but de Sio.
Du coup l'espoir revenait mais dans le jeu; le Sporting était toujours dans l'à peu près à l'image de ses cadres qui ne parvenaient pas à avoir le bon geste au bon moment.
Mais samedi soir dans le contexte de ce match et les conditions dans lesquelles il avait  démarré, ce n'est pas ce qu'on leur demandait vraiment. Il fallait gagner.
On sait ce qu'il est advenu.


L'adversaire
Pas froid aux yeux les Champenois. Comme le Sporting ils regardent bien plus dans leur rétroviseur que devant eux. Samedi soir ils ne se sont pas trop posés de question. Ils sont allés de l'avant et cela leur a réussi à deux reprises.
Cela a suffi à leur bonheur.
Mais on doit à la vérité de dire que ce résultat n'est nullement usurpé.
Reims a mis dans ce match les ingrédients que le Sporting n'a pas su, hélas, rassembler !


Le bilan
Brutal retour sur terre sur le Sporting. Pour sans doute avoir joué ce match avant de l'avoir disputé, le SCB a perdu trois points précieux sur son tableau de marche. Le matelas qu'il s'était confectionné match par match depuis l'avènement de Ghislain Printant a fondu comme neige au soleil. Aujourd'hui le club bastiais ne compte que deux points de mieux que le premier relégable.
Et la semaine prochaine il faudra aller à Evian.

A Furiani, SCB : 1 Reims (0-2)
Buts pour le SCB : Sio (47e) ; Pour Reims : Ngog (5e) Mandi (45e)
Arbitre : M. Millot
Avertissements : Gillet (24e), Cahuzac (54e), Peybernes (71e) au SCB; Ngog (38e), Fofana (41e), Weber (50e) Roberge (67e), Defpeville (70e) à Reims
Spectateurs : 15 461
SCB
Areola, Diakité, Squillaci puis Peybernes (46e), Modesto, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Boudebouz, Danic puis Brandao (46e), Sio, Ayité puis Kamano (82e)(Vincensini, Cioni, Romaric, Maboulou)

Reims 
Agassa, Mandi, Fofana, Roberge, Weber, Devaux, Oniangue, Rigonato,Peuget, Fortes puis Depreville(77e), Ngog puis Charbonnier (83e) (Placide, Tacalfred, Albaek, Moukandjo)