L'ambiance
"Business contra à tonu è saeta, focu à a ceppa". Avec à l'appui, pétarades et feux de Bengale bleu et blanc. Le ton était donné à Furiani avant ce SCB-PSG qui avait fait le plein au stade Armand-Cesari avec cette ambiance, à nulle autre pareille, qui préside toujours aux rencontre du Sporting devant son public. Mais cela n'était pas de nature à perturber le PSG
Le match
18... secondes après le coup d'envoi les Parisiens se mettaient, déjà, dans le sens de la marche après un loupé de Modesto aussitôt exploité par Lavezzi qui s'en allait côté gauche avant de centrer pour Lucas. La reprise était instantanée. Mais Modesto, bien revenu, parvenait à écarter le danger;
Mais c'était reculer pour mieux sauter. Six minutes plus tard, au terme d'un double une-deux exécuté dans la surface bastiaise, et après que le Sporting ait tenté d'imposer son physique, l'inévitable Ibrahimovic sautait plus haut que tout le monde pour, d'une tête décroisée, ouvrir la marque.
Le Sporting encaissa le coup mais à l'image de Cahuzac ne renonça pas.
Pourtant la tâche devint bientôt impossible. Après une séquence de passe à 10, Ibrahimovic, à l'aide de son aile de pigeon qu'il affectionne, mettait, en effet, Lavezzi sur orbite qui, malgré Modesto et Romaric, plaçait un tir tendu, à ras de terre, qui avait raison de la vigilance de Leca.
La suite ?
Ce fut une longue période durant laquelle le PSG monopolisa le ballon pour ne laisser que des miettes dans le jeu à Sporting dominé, avec une facilité dérisoire, sur tous les plans...
A la reprise ne changea rien à l'affaire même si Hantz abandonna sa défense à 5 pour faire remonter Romaric dans l'entre-jeu.
Certes le Sporting donna l'impression de mordre davantage dans le ballon et si Romaric mit à son actif le premier tir de cadré de son équipe à la 53e minute, cela ne fut pas de nature à véritablement perturber l'adversaire parisien qui moins dominateur, face à un Sporting un peu plus "remonté" ne s'en alla pas moins recueillir les fruits d'un succès amplement mérité conforté par un dernier et troisième but de Lavezzi.
Le Sporting
Il aura fait illusion durant la poignée de minutes qui succèda à la reprise de Lucas. Mais l'engagement que préconisait, encore la veille Khazri, s'estompa bien vite et le PSG ne tarda pas à marquer sa différence et sa supériorité. Dès lors le Sporting, trop en dedans et condamné à regarder jouer un adversaire trop fort pour lui, sombra au point de ne pouvoir répliquer que par des tentatives trop sporadiques de Cissé ou de Modesto. On était loin des répliques données à Monaco et Saint-Etienne venus également gagner à Furiani, même si l'équipe de Hantz reprit quelques couleurs après la pause.
Dur, dur dans ces conditions d'aller contester la supériorité parisienne qui s'exprimait à chacun des gestes des partenaires de Ibrahimovic.
L'adversaire
Dominateur dans tous les compartiments du jeu en première période, moins à son aise en seconde le PSG n'en pas moins poursuivi tranquillement sa marche en avant vers de nouveaux lauriers nationaux.
Le bilan
Quatrième match sans victoire et troisième défaite consécutive pour le Sporting à Furiani : le bonus des dernières semaines n''est plus qu'un mauvais souvenir. Mais même s'il n'est nul péril en la demeure, il serait de bon ton d'aller essayer d'aller rattraper le temps perdu la semaine prochaine du côté de Nice...
"Business contra à tonu è saeta, focu à a ceppa". Avec à l'appui, pétarades et feux de Bengale bleu et blanc. Le ton était donné à Furiani avant ce SCB-PSG qui avait fait le plein au stade Armand-Cesari avec cette ambiance, à nulle autre pareille, qui préside toujours aux rencontre du Sporting devant son public. Mais cela n'était pas de nature à perturber le PSG
Le match
18... secondes après le coup d'envoi les Parisiens se mettaient, déjà, dans le sens de la marche après un loupé de Modesto aussitôt exploité par Lavezzi qui s'en allait côté gauche avant de centrer pour Lucas. La reprise était instantanée. Mais Modesto, bien revenu, parvenait à écarter le danger;
Mais c'était reculer pour mieux sauter. Six minutes plus tard, au terme d'un double une-deux exécuté dans la surface bastiaise, et après que le Sporting ait tenté d'imposer son physique, l'inévitable Ibrahimovic sautait plus haut que tout le monde pour, d'une tête décroisée, ouvrir la marque.
Le Sporting encaissa le coup mais à l'image de Cahuzac ne renonça pas.
Pourtant la tâche devint bientôt impossible. Après une séquence de passe à 10, Ibrahimovic, à l'aide de son aile de pigeon qu'il affectionne, mettait, en effet, Lavezzi sur orbite qui, malgré Modesto et Romaric, plaçait un tir tendu, à ras de terre, qui avait raison de la vigilance de Leca.
La suite ?
Ce fut une longue période durant laquelle le PSG monopolisa le ballon pour ne laisser que des miettes dans le jeu à Sporting dominé, avec une facilité dérisoire, sur tous les plans...
A la reprise ne changea rien à l'affaire même si Hantz abandonna sa défense à 5 pour faire remonter Romaric dans l'entre-jeu.
Certes le Sporting donna l'impression de mordre davantage dans le ballon et si Romaric mit à son actif le premier tir de cadré de son équipe à la 53e minute, cela ne fut pas de nature à véritablement perturber l'adversaire parisien qui moins dominateur, face à un Sporting un peu plus "remonté" ne s'en alla pas moins recueillir les fruits d'un succès amplement mérité conforté par un dernier et troisième but de Lavezzi.
Le Sporting
Il aura fait illusion durant la poignée de minutes qui succèda à la reprise de Lucas. Mais l'engagement que préconisait, encore la veille Khazri, s'estompa bien vite et le PSG ne tarda pas à marquer sa différence et sa supériorité. Dès lors le Sporting, trop en dedans et condamné à regarder jouer un adversaire trop fort pour lui, sombra au point de ne pouvoir répliquer que par des tentatives trop sporadiques de Cissé ou de Modesto. On était loin des répliques données à Monaco et Saint-Etienne venus également gagner à Furiani, même si l'équipe de Hantz reprit quelques couleurs après la pause.
Dur, dur dans ces conditions d'aller contester la supériorité parisienne qui s'exprimait à chacun des gestes des partenaires de Ibrahimovic.
L'adversaire
Dominateur dans tous les compartiments du jeu en première période, moins à son aise en seconde le PSG n'en pas moins poursuivi tranquillement sa marche en avant vers de nouveaux lauriers nationaux.
Le bilan
Quatrième match sans victoire et troisième défaite consécutive pour le Sporting à Furiani : le bonus des dernières semaines n''est plus qu'un mauvais souvenir. Mais même s'il n'est nul péril en la demeure, il serait de bon ton d'aller essayer d'aller rattraper le temps perdu la semaine prochaine du côté de Nice...
La fiche technique
A Furiani, SCB : 0 PSG : 3 (2-0)
Buts pour le PSG : Ibrahimovic (7e), Lavezzi (19e et 87e)
Pour le Sporting :
Spectateurs : 14 992
Arbitre : M. Bastien
Avertissements : Cahuzac (16e), Harek (70e)au SCB; Alex (25e), Ibrahimovic (47e), Lucas (62e) au PSG
Exclusions :
SCB :
Leca, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Cahuzac puis Raspentino (75e), Romaric, Sable puis Ilan (80e), Boudebouz, Cissé puis Bruno (70e) (Vincensini, Palmieri, Togandé, Maoulida)
PSG :
Sirigu, Van der Wiel, Marquinhos, Alex, Maxwel, Verratti puis Cabaye (65e) ,Motta, Rabiot puis Matiudi (65e), Lucas puis Pastore (80e), Ibrahimovic, Lavezzi (Douchez, Thiago, Digne, Jallet)
Buts pour le PSG : Ibrahimovic (7e), Lavezzi (19e et 87e)
Pour le Sporting :
Spectateurs : 14 992
Arbitre : M. Bastien
Avertissements : Cahuzac (16e), Harek (70e)au SCB; Alex (25e), Ibrahimovic (47e), Lucas (62e) au PSG
Exclusions :
SCB :
Leca, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Cahuzac puis Raspentino (75e), Romaric, Sable puis Ilan (80e), Boudebouz, Cissé puis Bruno (70e) (Vincensini, Palmieri, Togandé, Maoulida)
PSG :
Sirigu, Van der Wiel, Marquinhos, Alex, Maxwel, Verratti puis Cabaye (65e) ,Motta, Rabiot puis Matiudi (65e), Lucas puis Pastore (80e), Ibrahimovic, Lavezzi (Douchez, Thiago, Digne, Jallet)
Ils ont dit
Laurent Blanc
" Il n'a pas été facile de préparer ce match à Bastia en raison de la dispersion de nos internationaux. Je pense que nous avons gagné ce match en première mi-temps. Le fait d'avoir atteint la pause à 2 à 0 cela nous a simplifié les choses. Ça a été plus difficile après. Mais notre force vient de la concentration dont font preuve tous les joueurs pour gagner des matches.
Bastia qui perdait 2 à 0 est revenu plus déterminé après la pause. Il a fait preuve de meilleures dispositions par la suite. Ses occasions sur corner auraient pu changer les choses dans une autre ambiance."
Frédéric Hantz
"On perd le match sur notre engagement. On leur a donné confiance sur leur première occasion. Ils n'avaient pas vraiment pas besoin de cela. J'ai mieux aimé la seconde période. Nous avons lâché un peu les chevaux. L'objectif était de mettre des ballons chez eux et de s'installer même s'il s'agissait de défendre puisque l'objectif était de ne pas prendre de premier but. Face à cette équipe qui est l'une des meilleures d'Europe notre regret est de l'avoir pris aussi rapidement. Il n'en demeure pas moins que trois défaites à consécutives et un nul à Lorient, c'est décevant. On se doit à présent de réagir très rapidement."
" Il n'a pas été facile de préparer ce match à Bastia en raison de la dispersion de nos internationaux. Je pense que nous avons gagné ce match en première mi-temps. Le fait d'avoir atteint la pause à 2 à 0 cela nous a simplifié les choses. Ça a été plus difficile après. Mais notre force vient de la concentration dont font preuve tous les joueurs pour gagner des matches.
Bastia qui perdait 2 à 0 est revenu plus déterminé après la pause. Il a fait preuve de meilleures dispositions par la suite. Ses occasions sur corner auraient pu changer les choses dans une autre ambiance."
Frédéric Hantz
"On perd le match sur notre engagement. On leur a donné confiance sur leur première occasion. Ils n'avaient pas vraiment pas besoin de cela. J'ai mieux aimé la seconde période. Nous avons lâché un peu les chevaux. L'objectif était de mettre des ballons chez eux et de s'installer même s'il s'agissait de défendre puisque l'objectif était de ne pas prendre de premier but. Face à cette équipe qui est l'une des meilleures d'Europe notre regret est de l'avoir pris aussi rapidement. Il n'en demeure pas moins que trois défaites à consécutives et un nul à Lorient, c'est décevant. On se doit à présent de réagir très rapidement."