Pour la quatrième fois depuis le début de la saison, le Sporting Club de Bastia a terminé hier soir la rencontre en infériorité numérique. Pour la quatrième fois, il s’agit d’une exclusion sèche, c'est-à-dire non précédée d’un avertissement. Sur les 630 minutes disputées depuis le début du championnat, le Sporting a passé pas moins de 143 minutes à 10 et 17 minutes à 9 contre 11. En 7 journées, près de 20% des cartons rouges de Ligue 1 ont été attribués à Bastia. Loin d’être anecdotiques, ces statistiques sont sportivement catastrophiques pour un des clubs qui commet le moins de fautes depuis le début de saison (2ème équipe avec 79 fautes sifflées !).
Aujourd’hui, le club a décidé de sortir de son silence, car la coupe est pleine. Et que les scenarii sont immuables, cousus de fil blanc avant même que le coup de d’envoi soit donné. En un mot comme en cent, Bastia n’a pas de problème avec l’arbitrage : Bastia a un problème avec des arbitres. Ce sont toujours les mêmes, ils se comptent sur le doigt de la main. On pourrait presque les appeler « Le Club des Cinq ». Avec eux, le résultat est immuable, quels que soient les lieux et les circonstances. Dès que leur nom est dévoilé, la réaction est unanime et le pire lui, est toujours certain.
Les choses doivent être claires, ce n’est pas la fonction qui est cause, ce sont les désignations. C’est pourquoi nous en appelons officiellement à la direction nationale de l’arbitrage (DNA) chapeautée par M. De Pandis - dont le passé avec notre club est pour le moins douloureux - et à qui nous allons communiquer les statistiques effrayantes du « quintette » en question, qui sévit depuis des années à notre détriment, au mépris de toute équité sportive et de l’esprit du football
Cette équité et cet esprit qui ont été encore une fois piétinés hier soir par M. Bastien qui avait déjà il y a quelques mois et devant la France entière, tronqué la finale de la Coupe de la Ligue. Sans avoir vu quoique ce soit, l’homme en jaune n’a pas hésité à expulser à la 45ème minute un attaquant de 19 ans qui a eu pour seul tort d’aller vers le but en voulant se libérer du tirage de maillot manifeste de son adversaire. On est là dans la négation complète de toute mesure. De cette mesure dont certains joueurs lorientais, marseillais ou niçois ont pu – tant mieux pour eux et pour leurs clubs - bénéficier ces dernières semaines contre Bastia en échappant à des exclusions qui tombaient pourtant sous le sens au vu des fautes grossières commises à notre encontre.
Les éléments que nous portons sur la place publique et ceux que nous expédierons à la DNA sont incontestables et édifiants. Loin de sombrer dans la paranoïa, le Sporting n’aspire pas à un traitement différent. Bastia exige d’être traité comme les autres, avec justice et respect. Et si tel n’était pas le cas, si on nous mettait une fois de plus au ban de la L1, c’est carrément la question du respect des désignations et des protocoles qui se posera.
Qu’on nous laisse jouer au football ! BASTA !