La proposition, entérinée par la CAB, met un terme à l'évolution du dossier présentée, étape par étape, par Emile Zuccarelli (voir par ailleurs) et d'un débat qui s'est, par moments, pour le moins animé.
C'est Jean Baggioni le premier qui, après les explications du président, de la CAB est monté au créneau. Le maire de Ville-di-Pietrabugno a notamment posé la question de savoir si avant une "une décision d'autorité" il n'aurait été préférable de passer par une nouvelle étape de "concertation".
Après avoir dit que cette décision" pouvait aggraver le fossé qui nous sépare d'un club qui mérite que lui soit rendu une certaine justice" il a souligné que la décision de dénoncer la convention le génait sur le "plan des formes". Pour lui, il aurait été préférable que les deux parties se rencontrent à nouveau pour mettre sur la table "tous les points de désaccord afin de parvenir à un règlement concerté, un accord amiable."
Un stade de 32 millions d'euros
Francis Riolacci a quant lui soutenu qu'il "était normal que le club paye les frais de fonctionnement du stade. Il est indécent que l'on subventionne un club privé devenu une entreprise de spectacle à but lucratif employant des joueurs qui touchent des salaires considérables dans une région où 60 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté."
Au passage il n'a pas manqué de rappeler que le stade de Furiani avait nécessité un investissement de 32 millions d'euros dont 16 avaient été à la charge de la communauté d'agglomération, donc des contribuables !
Dans la foulée François Tatti, qui a rappelé les étapes du dossier et les risques de jouer, malgré les investissements opérés, dans "une cathédrale vide", n'en a pas moins salué le travail effectué par les dirigeants du club.
Dès lors, lui aussi, a préconisé que la CAB "se donne encore 2 ou 3 mois" de réflexion avant de décider de dénoncer la convention" , ce qui pour lui "ne serait constructif ni pour les uns ni pour les autres." Puis a préconisé, qu'avant le vote, tout le monde se réunisse autour de la même table pour essayer de trouver un accord.
Emile Zuccarelli ne l'a pas bien sûr entendu de cette oreille.
Il a commencé par préciser que la CAB ne manifestait aucune attitude agressive vis à vis du club, "mais si nous n'avions pas pris le problème à bras-le-corps, le Sporting ne serait plus là. Et le stade n'existerait pas. Il est là aujourd'hui".
"25 000€ par match, c'est très bas"
Le président a encore précisé que la convention avait été dénoncée à titre conservatoire et que le Sporting bénéficiait de 1 000m2 de bureaux, d'une boutique construite pour lui, ainsi que les installations du stade. Il était donc normal, à l'exception des frais divers de consommation et ceux inhérents à la pelouse, qu'il en assume les fonctions ordinaires.
"25 000€ par match, c'est très bas" a t-il commenté
François Tatti est revenu alors à la charge pour prôner un dialogue et souhaiter que la CAB trouve un consensus avec le club. "Nous ne pouvons continuer à nous renvoyer sempiternellement la balle. Essayons de voir quelles sont les exigences du club que nous ne pouvons pas satisfaire."
Dialogue ?
Le mot a fait bondir Emile Zuccarelli : " Que les autres - les dirigeants du club avec lesquels les rencontres ont inombrables - fassent leur part de chemin" a t-il lancé envers François Tatti auquel il a reproché "de faire un numéro de tribune".
Les derniers mots ?
Ils furent pour Guy Armanet, maire de Santa-Maria di Lota et Pierre Petrognani, représentant de San Martino di Lota.
"Nous sommes tous supporters du SCB, sachons garder raison" qui, à quelques nuances près, ont abondé dans le sens de la majorité de la communauté d'agglomération.
C'est Jean Baggioni le premier qui, après les explications du président, de la CAB est monté au créneau. Le maire de Ville-di-Pietrabugno a notamment posé la question de savoir si avant une "une décision d'autorité" il n'aurait été préférable de passer par une nouvelle étape de "concertation".
Après avoir dit que cette décision" pouvait aggraver le fossé qui nous sépare d'un club qui mérite que lui soit rendu une certaine justice" il a souligné que la décision de dénoncer la convention le génait sur le "plan des formes". Pour lui, il aurait été préférable que les deux parties se rencontrent à nouveau pour mettre sur la table "tous les points de désaccord afin de parvenir à un règlement concerté, un accord amiable."
Un stade de 32 millions d'euros
Francis Riolacci a quant lui soutenu qu'il "était normal que le club paye les frais de fonctionnement du stade. Il est indécent que l'on subventionne un club privé devenu une entreprise de spectacle à but lucratif employant des joueurs qui touchent des salaires considérables dans une région où 60 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté."
Au passage il n'a pas manqué de rappeler que le stade de Furiani avait nécessité un investissement de 32 millions d'euros dont 16 avaient été à la charge de la communauté d'agglomération, donc des contribuables !
Dans la foulée François Tatti, qui a rappelé les étapes du dossier et les risques de jouer, malgré les investissements opérés, dans "une cathédrale vide", n'en a pas moins salué le travail effectué par les dirigeants du club.
Dès lors, lui aussi, a préconisé que la CAB "se donne encore 2 ou 3 mois" de réflexion avant de décider de dénoncer la convention" , ce qui pour lui "ne serait constructif ni pour les uns ni pour les autres." Puis a préconisé, qu'avant le vote, tout le monde se réunisse autour de la même table pour essayer de trouver un accord.
Emile Zuccarelli ne l'a pas bien sûr entendu de cette oreille.
Il a commencé par préciser que la CAB ne manifestait aucune attitude agressive vis à vis du club, "mais si nous n'avions pas pris le problème à bras-le-corps, le Sporting ne serait plus là. Et le stade n'existerait pas. Il est là aujourd'hui".
"25 000€ par match, c'est très bas"
Le président a encore précisé que la convention avait été dénoncée à titre conservatoire et que le Sporting bénéficiait de 1 000m2 de bureaux, d'une boutique construite pour lui, ainsi que les installations du stade. Il était donc normal, à l'exception des frais divers de consommation et ceux inhérents à la pelouse, qu'il en assume les fonctions ordinaires.
"25 000€ par match, c'est très bas" a t-il commenté
François Tatti est revenu alors à la charge pour prôner un dialogue et souhaiter que la CAB trouve un consensus avec le club. "Nous ne pouvons continuer à nous renvoyer sempiternellement la balle. Essayons de voir quelles sont les exigences du club que nous ne pouvons pas satisfaire."
Dialogue ?
Le mot a fait bondir Emile Zuccarelli : " Que les autres - les dirigeants du club avec lesquels les rencontres ont inombrables - fassent leur part de chemin" a t-il lancé envers François Tatti auquel il a reproché "de faire un numéro de tribune".
Les derniers mots ?
Ils furent pour Guy Armanet, maire de Santa-Maria di Lota et Pierre Petrognani, représentant de San Martino di Lota.
"Nous sommes tous supporters du SCB, sachons garder raison" qui, à quelques nuances près, ont abondé dans le sens de la majorité de la communauté d'agglomération.
Les évolutions du dossier
La convention date du 5 Août 1994.
Au terme de cette convention le District de Bastia met gratuitement le stade Armand-Cesari à disposition de l'association Sporting club Bastiais avec pour destination "la pratique de la compétition professionnelle du football et de toutes ses activités annexes.
Dans un avenant du 2 Avril 1997 il était précisé que "la msie à disposition se ne saurait faire obstacle à une utilisation du bien par le plus grnd nombre d'usagers et dans des conditions d'accès caractéristiques du service public."
Le 11 Mai 2010 l'association Sporting club de Bastia concède à la SASP Sporting club de Bastia, chargée de la gestion des activités sportives professionnelles du SCB, "l'utilsation et l'occupation des locaux mis à disposition", en l'occurrence les infrastructurs sportives et annexes du sgtade Armand-cesari qu'avaient mises à disposition le District de Bastia.
Le 1er Août 2013, pour une durée renouvelable d'un an, la Communauté d'agglomération de Bastia permet, moyennant la somme de 12.500€ par match à l'Eurl Cercle Athlètique Bastiais de disposer des infrastructures sportives et locaux annexes lors des rencontres à domicile de Ligue 2. ce qui conduit à une utilisation partagée avec le SCB.
Nouveau cadre juridique
Le cadre juridique de mise à disposition d'équipements sportifs publics ayant évolué, il importe de fixser de nouvelles conditions d'occupation et d'utilisation du stade Armand-Cesari. Ce qui a, déjà, été fait avec le Cercle Athlètique Bastiais.
Il était proposé lundi matin à la CAB de mettre un terme à la convention en date du 5 Août 1994 par voie de congé notifié au moins six mois à l'avance, soit le 5 Février 2014.
On sait ce qu'il est advenu…
Au terme de cette convention le District de Bastia met gratuitement le stade Armand-Cesari à disposition de l'association Sporting club Bastiais avec pour destination "la pratique de la compétition professionnelle du football et de toutes ses activités annexes.
Dans un avenant du 2 Avril 1997 il était précisé que "la msie à disposition se ne saurait faire obstacle à une utilisation du bien par le plus grnd nombre d'usagers et dans des conditions d'accès caractéristiques du service public."
Le 11 Mai 2010 l'association Sporting club de Bastia concède à la SASP Sporting club de Bastia, chargée de la gestion des activités sportives professionnelles du SCB, "l'utilsation et l'occupation des locaux mis à disposition", en l'occurrence les infrastructurs sportives et annexes du sgtade Armand-cesari qu'avaient mises à disposition le District de Bastia.
Le 1er Août 2013, pour une durée renouvelable d'un an, la Communauté d'agglomération de Bastia permet, moyennant la somme de 12.500€ par match à l'Eurl Cercle Athlètique Bastiais de disposer des infrastructures sportives et locaux annexes lors des rencontres à domicile de Ligue 2. ce qui conduit à une utilisation partagée avec le SCB.
Nouveau cadre juridique
Le cadre juridique de mise à disposition d'équipements sportifs publics ayant évolué, il importe de fixser de nouvelles conditions d'occupation et d'utilisation du stade Armand-Cesari. Ce qui a, déjà, été fait avec le Cercle Athlètique Bastiais.
Il était proposé lundi matin à la CAB de mettre un terme à la convention en date du 5 Août 1994 par voie de congé notifié au moins six mois à l'avance, soit le 5 Février 2014.
On sait ce qu'il est advenu…