- Le rôle d'Orange Solution Events sur le Tour?
- Nous effectons une multitude de points lors de la course. De chronométrage. De sprints. On doit retransmettre l'image du sprint sur la ligne d'arrivée ainsi que le classement du meilleur sprinter. Les points de relation entre l'avion qui est en course et la ligne d'arrivée. Les points entre la VRT radio et les interviewes radio. Nous avons comme ça 700 points entre la ligne de départ et l'arrivée. Et parfois dans des secteurs où il n'y pas beaucoup de réseau. Dès lors convient-il de trouver les, bonnes, solutions techniques.
- Ce n'est pas tout ?
- Il y a aussi deux zones. Tout d'abord cette ligne d'arrivée avec 150 camions télé et radio. Et la salle de presse
qui est, c'est une exception pour la Corse, sur un bateau. C'est la première fois dans l'histoire du Tour, et j'en ai 16 à mon compteur, que je vois une salle de presse sur un bateau. Je trouve cela extraordinaire.
- Vous assurez en fait toute la gestion du Tour sur ce plan ?
- Tout à fait et cela dure depuis 16 ans. Et pendant toute l'épreuve, je "remets ça tous les jours". Le rythme de la course fait que l'on installe entre 5 et 7 heures le matin une ligne d'arrivée. Il faut qu'elle soit montée pour 9 ou 10 heures. Après on ferme à 22 heures sur la ligne d'arrivée et à 23 heures sur la salle de presse. Ensuite il faut faire la route jusqu'à l'étape suivante. Ce qui veut dire 2 ou 3 heures de sommeil à peine. Et on fonctionne comme cela jusqu'à Paris !
- Vous êtes combien sur le Tour ?
- L'équipe Orange qui suit le Tour de France, se compose d'une cinquantaine de personnes avec des chauffeurs et une cantine avec des cuisiniers qui nous font à manger sur site car, nous nous ne pouvons nous permettre, pendant le déroulement de la course, de faire des kilomètres pour trouver des restaurants.
- A 50 vous parvenez à faire tout ça ?
- Avec 50 personnes on '"tire", par jour, entre 8 et 12 kms de fibre optique et de cables pour raccorder les 150 camions télé et radio qui sont sur la ligne d'arrivée, et "monter" la visioconférence en HD parce que sur le Tour les coureurs doivent rester sur la ligne d'arrivée. On ne peut pas les emmener à la salle de presse pour les interviewes. Cela poserait problème, par exemple, à Calvi s'il fallait faire parcourir 35 kms au vainqueur d'étape et au maillot jaune puisque la salle de presse se trouve à L'Ile-Rousse.
- Comment adapter un tel dispositif à la Corse ?
- Nous avons installé 17 réseaux supplémentaires qui vont rester. Toutes les communications destinées au monde entier vont être évacuées par nos cables sous-marins et nos fibres sous-marines. Et puis il y a le transit international que nous devons gérer aussi. Deux exemples : une grosse équipe japonaise sera présente sur les trois étapes de Corse. Elle reviendra pour final sur les Champs-Elysées. Et pour demain je dois établir une liaison avec l'Australie pour SBS qui doit faire un direct depuis la plage de l'Arinella. La Corse sera vraiment le centre du Monde. C'est vraiment agréable de venir travailler sur des secteurs qui sont vraiment atypiques. Comme à Ajaccio où nous serons sur un site Natura 2000. En fait, la Corse sur ce plan c'est une spécificité avec un sacré challenge à résoudre.
- Des moyens spéciaux ?
- Sur la ligne d'arrivée nous disposons de 2 giga pour envoyer toutes les informations, les sujets, les images, les photos. Il s'agit d'une véritable autoroute informatique…
- Des difficultés ?
- La salle de presse dans un bateau. Il fallut le recabler dans la nuit. Au niveau des mobiles nous avons surtout privilégié les endroits où la course passait pour pour éviter que le réseau ne soit engorgé. Ça n'a pas été facile surtout sur la côté Ouest entre Ajaccio et Calvi.
- Mais votre force c'est votre expérience ?
- La stabilité aussi. Et la capacité de fédérer les hommes. Aujourd'hui il nous faut travailler avec les équipes corses. Mercredi soir nous avons partagé, tous ensemble, un grand moment de convivialité. Et quelque chose est passé.
- La Corse va t-elle profiter du passage du Tour ?
- Tous les investissements que nous avons réalisé au niveau des réseaux (fibre optique, relais mobile) nous les laissons pour le bonheur, je pense, de tous les Corses…
- Nous effectons une multitude de points lors de la course. De chronométrage. De sprints. On doit retransmettre l'image du sprint sur la ligne d'arrivée ainsi que le classement du meilleur sprinter. Les points de relation entre l'avion qui est en course et la ligne d'arrivée. Les points entre la VRT radio et les interviewes radio. Nous avons comme ça 700 points entre la ligne de départ et l'arrivée. Et parfois dans des secteurs où il n'y pas beaucoup de réseau. Dès lors convient-il de trouver les, bonnes, solutions techniques.
- Ce n'est pas tout ?
- Il y a aussi deux zones. Tout d'abord cette ligne d'arrivée avec 150 camions télé et radio. Et la salle de presse
qui est, c'est une exception pour la Corse, sur un bateau. C'est la première fois dans l'histoire du Tour, et j'en ai 16 à mon compteur, que je vois une salle de presse sur un bateau. Je trouve cela extraordinaire.
- Vous assurez en fait toute la gestion du Tour sur ce plan ?
- Tout à fait et cela dure depuis 16 ans. Et pendant toute l'épreuve, je "remets ça tous les jours". Le rythme de la course fait que l'on installe entre 5 et 7 heures le matin une ligne d'arrivée. Il faut qu'elle soit montée pour 9 ou 10 heures. Après on ferme à 22 heures sur la ligne d'arrivée et à 23 heures sur la salle de presse. Ensuite il faut faire la route jusqu'à l'étape suivante. Ce qui veut dire 2 ou 3 heures de sommeil à peine. Et on fonctionne comme cela jusqu'à Paris !
- Vous êtes combien sur le Tour ?
- L'équipe Orange qui suit le Tour de France, se compose d'une cinquantaine de personnes avec des chauffeurs et une cantine avec des cuisiniers qui nous font à manger sur site car, nous nous ne pouvons nous permettre, pendant le déroulement de la course, de faire des kilomètres pour trouver des restaurants.
- A 50 vous parvenez à faire tout ça ?
- Avec 50 personnes on '"tire", par jour, entre 8 et 12 kms de fibre optique et de cables pour raccorder les 150 camions télé et radio qui sont sur la ligne d'arrivée, et "monter" la visioconférence en HD parce que sur le Tour les coureurs doivent rester sur la ligne d'arrivée. On ne peut pas les emmener à la salle de presse pour les interviewes. Cela poserait problème, par exemple, à Calvi s'il fallait faire parcourir 35 kms au vainqueur d'étape et au maillot jaune puisque la salle de presse se trouve à L'Ile-Rousse.
- Comment adapter un tel dispositif à la Corse ?
- Nous avons installé 17 réseaux supplémentaires qui vont rester. Toutes les communications destinées au monde entier vont être évacuées par nos cables sous-marins et nos fibres sous-marines. Et puis il y a le transit international que nous devons gérer aussi. Deux exemples : une grosse équipe japonaise sera présente sur les trois étapes de Corse. Elle reviendra pour final sur les Champs-Elysées. Et pour demain je dois établir une liaison avec l'Australie pour SBS qui doit faire un direct depuis la plage de l'Arinella. La Corse sera vraiment le centre du Monde. C'est vraiment agréable de venir travailler sur des secteurs qui sont vraiment atypiques. Comme à Ajaccio où nous serons sur un site Natura 2000. En fait, la Corse sur ce plan c'est une spécificité avec un sacré challenge à résoudre.
- Des moyens spéciaux ?
- Sur la ligne d'arrivée nous disposons de 2 giga pour envoyer toutes les informations, les sujets, les images, les photos. Il s'agit d'une véritable autoroute informatique…
- Des difficultés ?
- La salle de presse dans un bateau. Il fallut le recabler dans la nuit. Au niveau des mobiles nous avons surtout privilégié les endroits où la course passait pour pour éviter que le réseau ne soit engorgé. Ça n'a pas été facile surtout sur la côté Ouest entre Ajaccio et Calvi.
- Mais votre force c'est votre expérience ?
- La stabilité aussi. Et la capacité de fédérer les hommes. Aujourd'hui il nous faut travailler avec les équipes corses. Mercredi soir nous avons partagé, tous ensemble, un grand moment de convivialité. Et quelque chose est passé.
- La Corse va t-elle profiter du passage du Tour ?
- Tous les investissements que nous avons réalisé au niveau des réseaux (fibre optique, relais mobile) nous les laissons pour le bonheur, je pense, de tous les Corses…