Accueilli au Palais de la Bourse à Marseille par Jacques Pfister, le président de la
CCI Marseille Provence, Jean-Félix Acquaviva a rencontré les acteurs économiques et portuaires locaux, notamment Joseph Perez, vice-président de la CCI Marseille Provence chargé des affaires portuaires et son directeur Jacques Betbede, Christine Cabau-Woehrel, présidente du Directoire du Grand port autonome de Marseille (GPAM), Johan Bencivenga, président de l’Union pour les entreprises (UPE) des Bouches-du-Rhône et son directeur Paul-François Poli, Jean-Philippe Salducci, président de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos… L’objectif de ce dialogue avec les acteurs économiques marseillais, explique Jean-Félix Acquaviva dans un communiqué, est « d’intégrer l’ensemble des acteurs maritimes et portuaires concernés dans un processus d’échanges et de dialogue, pour développer ensemble un avenir commun, assurer la qualité de la desserte, en termes de dimensionnement et de sécurisation des infrastructures portuaires et, enfin, marquer l’intérêt commun à agir de manière concertée et cohérente tant sur le plan politique qu’économique ».
Un nouveau modèle
Après avoir fait un point sur la situation maritime de la Corse, le Président de l’OTC a évoqué la situation de la Corsica Linea, ex-SNCM. Regrettant que « dans ce dossier, le contentieux est la règle », il a affirmé la volonté de l’Exécutif corse de « sortir du contentieux » et de bâtir un « nouveau modèle fiable et sécurisé de continuité territoriale ». Pour ce faire, il propose un « nouveau cheminement », validé par la Commission européenne et donc « conforme au droit communautaire ». Le chemin passe, d’abord, par la mise en œuvre d’un test marché des OSP entre les ports de Bastia et Ajaccio et le port de Marseille, tel que voté lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse. A savoir, une rotation quotidienne sur Bastia et Ajaccio, sept jours sur sept, 365 jours par an, avec des tarifs déterminés à l’avance et plus bas que les tarifs actuels. Si les compagnies maritimes ne sont pas en mesure de répondre à ce cahier des charges, l’OTC reviendra sur le principe d’une Délégation de service publique (DSP) pour la période 2017-2025, non plus sur un périmètre global, mais ligne par ligne.
Une coopération renforcée
Jean-Félix Acquaviva a, de nouveau, martelé la volonté de l’Exécutif nationaliste de maîtriser les liaisons maritimes entre l’île et le continent et les outils de ces liaisons, notamment par une entrée dans le capital de la Corsica Linea. Ce nouveau « partenariat public-privé » serait en cours de discussion avec des négociations spécifiques sur la cession d’une partie des bateaux. « Les discussions de gré à gré se passent bien », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Sinon, il reste le tribunal ». Si le siège social de la future compagnie corse sera ajaccien, le président de l’OTC a rassuré la direction du port et les entreprises marseillaises concernées : « L’assemblée de Corse a considéré qu’il fallait renforcer la coopération avec Marseille ».
Des explications qui semblent avoir soulagé ses interlocuteurs. « Marseille redevient le port de dialogue naturel avec la Corse dans la future opération. Quelque chose est en train de se renouer », s’est réjoui Jacques Pfister. « Je suis rassuré de voir Marseille redevenir la porte d’entrée de la Corse. Cela aurait été dramatique si cela n’avait pas été le cas », a ajouté Johan Bencivenga.
CCI Marseille Provence, Jean-Félix Acquaviva a rencontré les acteurs économiques et portuaires locaux, notamment Joseph Perez, vice-président de la CCI Marseille Provence chargé des affaires portuaires et son directeur Jacques Betbede, Christine Cabau-Woehrel, présidente du Directoire du Grand port autonome de Marseille (GPAM), Johan Bencivenga, président de l’Union pour les entreprises (UPE) des Bouches-du-Rhône et son directeur Paul-François Poli, Jean-Philippe Salducci, président de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos… L’objectif de ce dialogue avec les acteurs économiques marseillais, explique Jean-Félix Acquaviva dans un communiqué, est « d’intégrer l’ensemble des acteurs maritimes et portuaires concernés dans un processus d’échanges et de dialogue, pour développer ensemble un avenir commun, assurer la qualité de la desserte, en termes de dimensionnement et de sécurisation des infrastructures portuaires et, enfin, marquer l’intérêt commun à agir de manière concertée et cohérente tant sur le plan politique qu’économique ».
Un nouveau modèle
Après avoir fait un point sur la situation maritime de la Corse, le Président de l’OTC a évoqué la situation de la Corsica Linea, ex-SNCM. Regrettant que « dans ce dossier, le contentieux est la règle », il a affirmé la volonté de l’Exécutif corse de « sortir du contentieux » et de bâtir un « nouveau modèle fiable et sécurisé de continuité territoriale ». Pour ce faire, il propose un « nouveau cheminement », validé par la Commission européenne et donc « conforme au droit communautaire ». Le chemin passe, d’abord, par la mise en œuvre d’un test marché des OSP entre les ports de Bastia et Ajaccio et le port de Marseille, tel que voté lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse. A savoir, une rotation quotidienne sur Bastia et Ajaccio, sept jours sur sept, 365 jours par an, avec des tarifs déterminés à l’avance et plus bas que les tarifs actuels. Si les compagnies maritimes ne sont pas en mesure de répondre à ce cahier des charges, l’OTC reviendra sur le principe d’une Délégation de service publique (DSP) pour la période 2017-2025, non plus sur un périmètre global, mais ligne par ligne.
Une coopération renforcée
Jean-Félix Acquaviva a, de nouveau, martelé la volonté de l’Exécutif nationaliste de maîtriser les liaisons maritimes entre l’île et le continent et les outils de ces liaisons, notamment par une entrée dans le capital de la Corsica Linea. Ce nouveau « partenariat public-privé » serait en cours de discussion avec des négociations spécifiques sur la cession d’une partie des bateaux. « Les discussions de gré à gré se passent bien », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Sinon, il reste le tribunal ». Si le siège social de la future compagnie corse sera ajaccien, le président de l’OTC a rassuré la direction du port et les entreprises marseillaises concernées : « L’assemblée de Corse a considéré qu’il fallait renforcer la coopération avec Marseille ».
Des explications qui semblent avoir soulagé ses interlocuteurs. « Marseille redevient le port de dialogue naturel avec la Corse dans la future opération. Quelque chose est en train de se renouer », s’est réjoui Jacques Pfister. « Je suis rassuré de voir Marseille redevenir la porte d’entrée de la Corse. Cela aurait été dramatique si cela n’avait pas été le cas », a ajouté Johan Bencivenga.