(Image d'illustration)
L’été est là, ainsi que ses vagues de chaleur. Une occasion pour le service de prévention et de santé au travail de Haute-Corse et du ministère du Travail, du plein emploi et de l'insertion d’en informer les travailleurs afin de les avertir des dangers liés aux récentes températures élevées. Pour les métiers de bureau ou ceux du secteur du BTP, plusieurs mesures peuvent être mises en place pour éviter le coup de chaud.
Éviter le coup de chaleur au travail
“Le coup de chaleur peut survenir en cas d’exposition prolongée à des températures élevées, souvent associées à un effort physique modéré à intense, y compris pour des individus jeunes et en bonne santé. Il s’agit d’une urgence vitale, relativement rare, mais mortelle dans 15 à 25% des cas”, peut-on lire sur le guide de prévention du ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion. Un avertissement essentiel, d’autant plus, en Corse, où la température grimpe rapidement l’été. Pour s’en prémunir, la notice conseille de : “Réduire son rythme et ses efforts physiques, en augmentant ses temps de pause, et de privilégier les zones ombragées”, ou encore de : “Porter des vêtements amples et clairs, en se protégeant la tête et les yeux du soleil, de boire régulièrement de l’eau, même sans la soif. Éviter les boissons alcoolisées ou caféinées, éviter de manger trop ou trop gras. Cesser toute activité en cas de trouble ou de malaise, en le signalant immédiatement”, et enfin : “Signaler au médecin du travail des vulnérabilités spécifiques aux chaleurs intenses”.
Les obligations des patrons
Pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions durant l’été, les employeurs doivent se soumettre à des obligations, afin d’assurer la sécurité et ainsi protéger la santé des travailleurs. En ce qui concerne les métiers de bureaux, le service de prévention et de santé au travail de Haute-Corse incite les dirigeants à : “Renouveler l’air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés. Mettre à disposition de l’eau potable et fraîche. Fournir aux salariés des moyens de protection contre les fortes chaleurs et/ou de rafraîchissement, et l’interdiction d’affecter des jeunes aux travaux les exposant à des températures susceptibles de nuire à leur santé”.
Pour le secteur du BTP, plus impacté par les risques liés à la chaleur, d’autres mesures doivent être mises en place par les employeurs. “Mettre à la disposition des travailleurs un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes. Mettre à disposition des travailleurs trois litres d’eau potable et fraîche au minimum par jour et par salarié. S’assurer que le port des protections individuelles et les équipements de protection des engins sont compatibles avec les fortes chaleurs, et prendre les mesures organisationnelles adéquates pour que les travaux se fassent sans exposer les salariés”, toujours selon l’organisme.
En cas d’alerte "vigilance rouge" par Météo France, il faudra que le patron : “Procède à une réévaluation quotidienne des risques encourus par chacun des salariés en fonction de : la température et de son évolution en cours de journée. la nature des travaux devant être effectués, notamment en plein air ou dans des ambiances thermiques présentant déjà des températures élevées, ou comportant une charge physique ou de l’âge et de l’état de santé des travailleurs”.
Pour le secteur du BTP, plus impacté par les risques liés à la chaleur, d’autres mesures doivent être mises en place par les employeurs. “Mettre à la disposition des travailleurs un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes. Mettre à disposition des travailleurs trois litres d’eau potable et fraîche au minimum par jour et par salarié. S’assurer que le port des protections individuelles et les équipements de protection des engins sont compatibles avec les fortes chaleurs, et prendre les mesures organisationnelles adéquates pour que les travaux se fassent sans exposer les salariés”, toujours selon l’organisme.
En cas d’alerte "vigilance rouge" par Météo France, il faudra que le patron : “Procède à une réévaluation quotidienne des risques encourus par chacun des salariés en fonction de : la température et de son évolution en cours de journée. la nature des travaux devant être effectués, notamment en plein air ou dans des ambiances thermiques présentant déjà des températures élevées, ou comportant une charge physique ou de l’âge et de l’état de santé des travailleurs”.