"En 2012 une première réduction inattendue de la subvention, 20 000 euros au lieu des 50 000 attendus, avait mis l'association dans de grandes difficultés, et si contacts et interventions diverses semblaient donner des signes positifs pour un équilibre en 2013, ce ne fut pas le cas, au final. Le montant de la subvention attribuée en 2013 (30 000 euros) ne permet pas de conserver le poste de Minicale. C'est donc la mort dans l'âme qu'en août 2013, la décision a dû être prise de ce licenciement".Un peu plus de 1 300 pétitions internet, et 500 pétitions papiers ont été récupérées à ce jour. Il faudra y ajouter celles à venir. Ce sont quasiment 2 000 signatures qui auront été obtenues par ce biais<.
Au cours de cette conférence, l'association a souligné qu'au delà des signatures récoltées, "elle a reçu de très nombreux messages de soutien chaleureux et indignés. Minicale est une personnalité phare du Riaquistu en Corse, bien connu dans le monde culturel pour sa compétence, son engagement et son désintéressement."
Au cours de cette conférence, l'association a souligné qu'au delà des signatures récoltées, "elle a reçu de très nombreux messages de soutien chaleureux et indignés. Minicale est une personnalité phare du Riaquistu en Corse, bien connu dans le monde culturel pour sa compétence, son engagement et son désintéressement."
" Minicale rapporte à la Corse bien plus qu’il ne lui coûte !"
Pour exemple l'association a donné lecture de l'un de ces messages, particulièrement significatif :
« Il ne s’agit pas de corporatisme ou de sauver la mise à un ami. Ceux qui connaissent Minicale savent bien qu’il a consacré sa vie à la sauvegarde des musiques et danses traditionnelles en Corse sans que ça ne lui rapporte un copeck, et qu’il a toujours fait ça sans compter son temps ou sa fatigue, avec passion, avec intelligence et, vertu suffisamment rare pour être soulignée, avec humilité.
Il y a quelques années, la CTC a estimé opportun de financer un emploi salarié pour qu’il puisse se consacrer à temps plein à la transmission de cette tradition. Depuis, il passe ses semaines à sillonner les routes insulaires pour faire le tour des associations de quadrille (qui ne manquent pas d’adhérents !) afin d’y animer des ateliers, preuve de la réalité du désir existant chez nous de maintenir en vie ce patrimoine.
A l'heure où l'actuelle majorité régionale revient sur ce financement, la question posée est très simple : est-il aberrant, de la part de la CTC de continuer à financer un emploi salarié consacré à cette transmission ? Minicale rapporte à la Corse bien plus qu’il ne lui coûte !"
« Il ne s’agit pas de corporatisme ou de sauver la mise à un ami. Ceux qui connaissent Minicale savent bien qu’il a consacré sa vie à la sauvegarde des musiques et danses traditionnelles en Corse sans que ça ne lui rapporte un copeck, et qu’il a toujours fait ça sans compter son temps ou sa fatigue, avec passion, avec intelligence et, vertu suffisamment rare pour être soulignée, avec humilité.
Il y a quelques années, la CTC a estimé opportun de financer un emploi salarié pour qu’il puisse se consacrer à temps plein à la transmission de cette tradition. Depuis, il passe ses semaines à sillonner les routes insulaires pour faire le tour des associations de quadrille (qui ne manquent pas d’adhérents !) afin d’y animer des ateliers, preuve de la réalité du désir existant chez nous de maintenir en vie ce patrimoine.
A l'heure où l'actuelle majorité régionale revient sur ce financement, la question posée est très simple : est-il aberrant, de la part de la CTC de continuer à financer un emploi salarié consacré à cette transmission ? Minicale rapporte à la Corse bien plus qu’il ne lui coûte !"