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Un Bastiais reçoit le Prix « Victoire Ingabire Umuhoza » pour la Démocratie et la Paix


Philippe Jammes le Samedi 7 Novembre 2020 à 18:35

Le 31 octobre dernier, l’écrivain Hervé Cheuzeville, fondateur des Edizione Vincentello d’Istria, a reçu le Prix « Victoire Ingabire Umuhoza » pour la Démocratie et la Paix. Les autres lauréats sont le regretté Kizito Mihigo, artiste rwandais et chantre de la paix et de la réconciliation, assassiné dans sa cellule, à Kigali, en février 2020, et deux chercheurs étasuniens, les professeurs Allan C. Stam et Christian Davenport.



Hervé Cheuzeville vient de recevoir le prix « Victoire Ingabire Umuhoza » pour la Démocratie et la Paix.
Hervé Cheuzeville vient de recevoir le prix « Victoire Ingabire Umuhoza » pour la Démocratie et la Paix.

 

Ce Prix est attribué chaque année par le RIFD, Réseau International des Femmes pour la Démocratie et la Paix.
Cette année, la cérémonie de remise du Prix aurait dû avoir lieu en mars, à Bruxelles. Malheureusement, en raison de la crise sanitaire, la manifestation a été reportée et a finalement eu lieu ce samedi 31 octobre, en visioconférence. Le jury a souligné que ce prix récompense l’engagement passé et présent d’Hervé Cheuzeville pour la vérité et pour la démocratie.


«Je me sens très honoré de recevoir une telle récompense » a déclaré l’écrivain, «car ce prix porte un nom prestigieux, celui de Victoire Ingabire Umuhoza, une femme courageuse qui a tout sacrifié pour la vérité et la démocratie dans son pays, le Rwanda. Cette opposante rwandaise a passé huit années en prison pour avoir tenté de se présenter à l’élection présidentielle. Libérée en 2018, elle est encore en résidence surveillée et n’a pas le droit de sortir du pays. Malgré les intimidations et les humiliations, elle poursuit son combat pour la démocratie et la réconciliation par des moyens pacifiques ».

En 2018, les Edizione Vincentello d’Istria avaient publié un livre d’Hervé Cheuzeville consacré à la tragédie rwandaise,  livre intitulé «Rwanda, vingt-cinq années de mensonges».
CNI avait rencontré l’auteur à cette occasion