« Les récents évènements importants (réforme institutionnelle, vote du PADDUC, développement de la langue et de la culture…), que connait la Corse depuis ces derniers mois, ainsi que l’accession de nos militants à diverses responsabilités politiques ou associatives, nous conduisent à nous positionner au sujet des échéances, notamment électorales, qui se profilent pour cette année.
En ce qui concerne les élections cantonales, nous avons choisi de ne pas présenter de candidats sur les deux cantons du Nebbiu et du Capi Corsu. Ce qui ne nous empêche pas de porter, sur l’entité Conseil Général, un regard attentif et de faire un constat lucide.
L’épisode affligeant des procurations fantômes, offert par certains candidats au cours de l’élection à la présidence du Département il y a quelques semaines, nous donne une bien piètre lecture de la démocratie. Nous estimons, pour notre part, que les conseils généraux, socle majeur d’un clientélisme prédateur, ont fait leur temps et qu’il faut en changer, conformément aux décisions prises par les élus de l’assemblée de Corse sur la création d’une collectivité unique.
Ce pays mérite bien mieux que de sempiternelles querelles de clocher entre les fidèles soldats d’un système, qui n’en finit plus de mourir, et d’anciens apôtres zélés, dépités ou revanchards. Ou bien encore, de surprenantes manœuvres électoralistes de certains élus jouant sur plusieurs tableaux à la fois, de manière à s’assurer une victoire où l’intérêt général s’efface totalement au seul profit de l’intérêt particulier.
Le bilan du Département est consternant : surendettement, réseau routier défaillant, couverture sanitaire déficiente, infrastructures sportives et culturelles insuffisantes, transports publics rares et onéreux. Le contribuable, pourtant fortement sollicité, était en droit de prétendre à un véritable rééquilibrage du développement vers nos territoires à dominante rurale.
Nous réaffirmons, donc ici, notre non-dépendance aux structures, ainsi que nos principes, qui constituent la philosophie du pays que nous voulons construire : défense et protection absolue, sans aucune forme de concession, de la loi littoral et de la loi montagne, des terres agricoles et des espaces remarquables ou protégés, combat pour une évolution institutionnelle, un statut de résident (prémices d’une véritable citoyenneté corse), l’officialisation de la langue corse etc…
Nous donnons, donc, rendez-vous à nos adhérents et amis pour les prochaines élections territoriales qui s’annoncent décisives pour l’avenir des enfants de cette terre. Nous participerons activement à la mise en place de contrats de gouvernance clairs, autour de la construction d’un projet véritable d’émancipation et d’apaisement de la société corse.
UN SOFFIU NOVU www.unsoffiunovu.com ».
En ce qui concerne les élections cantonales, nous avons choisi de ne pas présenter de candidats sur les deux cantons du Nebbiu et du Capi Corsu. Ce qui ne nous empêche pas de porter, sur l’entité Conseil Général, un regard attentif et de faire un constat lucide.
L’épisode affligeant des procurations fantômes, offert par certains candidats au cours de l’élection à la présidence du Département il y a quelques semaines, nous donne une bien piètre lecture de la démocratie. Nous estimons, pour notre part, que les conseils généraux, socle majeur d’un clientélisme prédateur, ont fait leur temps et qu’il faut en changer, conformément aux décisions prises par les élus de l’assemblée de Corse sur la création d’une collectivité unique.
Ce pays mérite bien mieux que de sempiternelles querelles de clocher entre les fidèles soldats d’un système, qui n’en finit plus de mourir, et d’anciens apôtres zélés, dépités ou revanchards. Ou bien encore, de surprenantes manœuvres électoralistes de certains élus jouant sur plusieurs tableaux à la fois, de manière à s’assurer une victoire où l’intérêt général s’efface totalement au seul profit de l’intérêt particulier.
Le bilan du Département est consternant : surendettement, réseau routier défaillant, couverture sanitaire déficiente, infrastructures sportives et culturelles insuffisantes, transports publics rares et onéreux. Le contribuable, pourtant fortement sollicité, était en droit de prétendre à un véritable rééquilibrage du développement vers nos territoires à dominante rurale.
Nous réaffirmons, donc ici, notre non-dépendance aux structures, ainsi que nos principes, qui constituent la philosophie du pays que nous voulons construire : défense et protection absolue, sans aucune forme de concession, de la loi littoral et de la loi montagne, des terres agricoles et des espaces remarquables ou protégés, combat pour une évolution institutionnelle, un statut de résident (prémices d’une véritable citoyenneté corse), l’officialisation de la langue corse etc…
Nous donnons, donc, rendez-vous à nos adhérents et amis pour les prochaines élections territoriales qui s’annoncent décisives pour l’avenir des enfants de cette terre. Nous participerons activement à la mise en place de contrats de gouvernance clairs, autour de la construction d’un projet véritable d’émancipation et d’apaisement de la société corse.
UN SOFFIU NOVU www.unsoffiunovu.com ».