« Il y a trois temps dans une crise, » rappelait la préfète de Corse : le temps de la gestion de cette crise, le temps de réparation et le retour d l’expérience
L’objet de la réunion organisée, lundi, concernait le temps de réparation. Au cours d’une conférence de presse organisée peu avant, Mme Josiane Chevalier est revenue sur les intempéries de la semaine dernière et a fait un point complet avant de réunir les principaux intéressés dans la salle Erignac.
Les premières évaluations
Installer un comité d’évaluation et de suivi des dégâts afin de passer l’essentiel de l’information indispensable aux maires, les sinistrés, les acteurs économique et assureurs et rappeler les différentes procédures afin de faire une évaluation des leviers dont disposent les uns et les autres. C’était le but de la réunion d’hier. Qu’il s’agisse d’une activité économique avec tout ce qu’elle comporte comme détails, les biens non assurables des communes, mais aussi écouter les besoins des différents interlocuteurs et notamment les maires de la Corse-du-Sud, par l’intermédiaire de leur présidente, Joselyne Mattei-Fazi, présente à la réunion.
La réunion a porté sur l’ensemble des sujets liés à la catastrophe naturelle et ses conséquences, ceci afin d’établir rapidement une liste et en faire la demande au niveau national. Sept communes ont d’ores et déjà fait parvenir les dossiers, la ville d’Ajaccio y compris. Une première prise de contact a déjà eu lieu avec les pêcheurs de Cargèse et de la Corse-du-Sud, une autre réunion du genre aura également lieu demain en présence du maire de la ville pour réunir les acteurs économiques les plus sinistrés.
« Les différents services de l’Etat étaient présents et à l’écoute des communes pour apporter les aides dont elles ont besoin. La Collectivité de Corse est bien sûr associée et nous avons mis en réserve une aide dans le cadre de la DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux), une enveloppe de 300 000 euros sur la répartition qui aura lieu dans les prochains jours pour faire face aux urgences. Autre volet important de cette réunion, celui des assurances. Il existe un correspondant-médiateur des assurances qui se trouve à Marseille, vers lequel nous ferons remonter des problématiques qui pourraient toucher les assurances à qui nous allons demander une certaine compréhension et un peu de souplesse dans les délais et une écoute particulière compte tenu de cette situation exceptionnelle… »
Voilà donc les grandes lignes de cette réunion qui s’est déroulée lundi après-midi à la préfecture. Il s’agissait d’une des phases les plus importantes de la gestion de crise. Il va sans dire que cette cellule se réunira régulièrement pour ne laisser personne sur le bord de la route.
Tous les thèmes ont ainsi été évoqués, à l’image des pêcheurs, des communes, des restaurateurs et autres hôtels du bord de mer. Cela permettra surtout d’avoir une idée plus précise des besoins.
J. F.
L’objet de la réunion organisée, lundi, concernait le temps de réparation. Au cours d’une conférence de presse organisée peu avant, Mme Josiane Chevalier est revenue sur les intempéries de la semaine dernière et a fait un point complet avant de réunir les principaux intéressés dans la salle Erignac.
Les premières évaluations
Installer un comité d’évaluation et de suivi des dégâts afin de passer l’essentiel de l’information indispensable aux maires, les sinistrés, les acteurs économique et assureurs et rappeler les différentes procédures afin de faire une évaluation des leviers dont disposent les uns et les autres. C’était le but de la réunion d’hier. Qu’il s’agisse d’une activité économique avec tout ce qu’elle comporte comme détails, les biens non assurables des communes, mais aussi écouter les besoins des différents interlocuteurs et notamment les maires de la Corse-du-Sud, par l’intermédiaire de leur présidente, Joselyne Mattei-Fazi, présente à la réunion.
La réunion a porté sur l’ensemble des sujets liés à la catastrophe naturelle et ses conséquences, ceci afin d’établir rapidement une liste et en faire la demande au niveau national. Sept communes ont d’ores et déjà fait parvenir les dossiers, la ville d’Ajaccio y compris. Une première prise de contact a déjà eu lieu avec les pêcheurs de Cargèse et de la Corse-du-Sud, une autre réunion du genre aura également lieu demain en présence du maire de la ville pour réunir les acteurs économiques les plus sinistrés.
« Les différents services de l’Etat étaient présents et à l’écoute des communes pour apporter les aides dont elles ont besoin. La Collectivité de Corse est bien sûr associée et nous avons mis en réserve une aide dans le cadre de la DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux), une enveloppe de 300 000 euros sur la répartition qui aura lieu dans les prochains jours pour faire face aux urgences. Autre volet important de cette réunion, celui des assurances. Il existe un correspondant-médiateur des assurances qui se trouve à Marseille, vers lequel nous ferons remonter des problématiques qui pourraient toucher les assurances à qui nous allons demander une certaine compréhension et un peu de souplesse dans les délais et une écoute particulière compte tenu de cette situation exceptionnelle… »
Voilà donc les grandes lignes de cette réunion qui s’est déroulée lundi après-midi à la préfecture. Il s’agissait d’une des phases les plus importantes de la gestion de crise. Il va sans dire que cette cellule se réunira régulièrement pour ne laisser personne sur le bord de la route.
Tous les thèmes ont ainsi été évoqués, à l’image des pêcheurs, des communes, des restaurateurs et autres hôtels du bord de mer. Cela permettra surtout d’avoir une idée plus précise des besoins.
J. F.