Les tempêtes de novembre dernier ont laissé de lourds stigmates sur la route sillonnant à travers la vallée de la Restonica (Photo : Mario Grazi)
Les 3 et 5 novembre derniers, les tempêtes Ciaran et Domingos frappaient durement la Corse et notamment sur deux secteurs : Ota-Porta et le Cortenais où la vallée de la Restonica a été touchée de façon inédite. La RD 623, le seul accès routier menant aux bergeries de Gruttelle, ravagée par la puissance des éléments, subissait ainsi des dégâts considérables la mettant hors d’usage pour une période indéterminée. Au point que se pose désormais la question de la fréquentation de ce site très prisé. Un enjeu central pour Corte, mais aussi l’ensemble du Centre Corse.
Afin de répondre à cette problématique, à l’occasion de la session de l’Assemblée de Corse de ce vendredi, le président de l’Exécutif a proposé la création d’une ligne de transport ayant pour objectif d’assurer la desserte de la vallée de la Restonica. « Il faut à la fois gérer l’urgence car la saison touristique se profile dès le mois d’avril, mais aussi étudier les perspectives à moyen et long terme en engageant une vraie réflexion, puisque la route est dans un état de destruction et fragilisation qui va au-delà de ce qui a été directement constatée. Des portions entières ont été emportées sur plusieurs dizaines de mètres, l’ensemble des bas-côtés en amont et en aval ont disparu, des ponts ont été détruits, et sur des zones entières la sécurisation n’est pas acquise aujourd’hui du fait de risque d’éboulement », explique Gilles Simeoni en préambule en indiquant qu’un diagnostic est en cours de réalisation afin de juger de la faisabilité opérationnelle et technique de la reconstruction de la route. « Ce dossier est le premier cas pratique d’envergure auquel nous sommes confrontés dans la gestion de la nouvelle ère ouverte par le réchauffement climatique et son impact sur les politiques publiques », souffle-t-il encore.
« La route, hors d’état et dangereuse, est fermée à la circulation aujourd’hui. Il y a donc nécessité d’organiser une desserte satisfaisante qui préserve l’attractivité de la vallée pour la saison 2024 », poursuit-il en dévoilant qu’un comité de pilotage tripartite (État, commune, et Collectivité de Corse) a travaillé dans cette optique. « Trois éléments ont été identifiés comme indispensables à la réussite de la prochaine saison : une communication adaptée aux nouveaux enjeux suite à la tempête ; le développement et l’accessibilité des sentiers pédestres ; et la mise en place d’un service de navettes au départ de Corte », détaille le président de l’Exécutif en indiquant que les services ont essayé « d’identifier au plus juste les besoins et les attentes ». « Cela va nous conduire à mettre en place un service complet : il y aura trois véhicules toutes les 30 minutes, et jusqu’à cinq véhicules toutes les 20 minutes en période estivale de pointe », reprend-il.
Le rapport, voté à l’unanimité, doit désormais permettre, si l’appel d’offres prochainement lancé est fructueux, de mettre ces navettes en place dès le mois d’avril, et ce jusqu’à fin septembre. Un service qui a toutefois un coût estimé à 500 000 euros pour lequel le président de l’Exécutif a glissé espérer recevoir un soutien de l’État.
Afin de répondre à cette problématique, à l’occasion de la session de l’Assemblée de Corse de ce vendredi, le président de l’Exécutif a proposé la création d’une ligne de transport ayant pour objectif d’assurer la desserte de la vallée de la Restonica. « Il faut à la fois gérer l’urgence car la saison touristique se profile dès le mois d’avril, mais aussi étudier les perspectives à moyen et long terme en engageant une vraie réflexion, puisque la route est dans un état de destruction et fragilisation qui va au-delà de ce qui a été directement constatée. Des portions entières ont été emportées sur plusieurs dizaines de mètres, l’ensemble des bas-côtés en amont et en aval ont disparu, des ponts ont été détruits, et sur des zones entières la sécurisation n’est pas acquise aujourd’hui du fait de risque d’éboulement », explique Gilles Simeoni en préambule en indiquant qu’un diagnostic est en cours de réalisation afin de juger de la faisabilité opérationnelle et technique de la reconstruction de la route. « Ce dossier est le premier cas pratique d’envergure auquel nous sommes confrontés dans la gestion de la nouvelle ère ouverte par le réchauffement climatique et son impact sur les politiques publiques », souffle-t-il encore.
« La route, hors d’état et dangereuse, est fermée à la circulation aujourd’hui. Il y a donc nécessité d’organiser une desserte satisfaisante qui préserve l’attractivité de la vallée pour la saison 2024 », poursuit-il en dévoilant qu’un comité de pilotage tripartite (État, commune, et Collectivité de Corse) a travaillé dans cette optique. « Trois éléments ont été identifiés comme indispensables à la réussite de la prochaine saison : une communication adaptée aux nouveaux enjeux suite à la tempête ; le développement et l’accessibilité des sentiers pédestres ; et la mise en place d’un service de navettes au départ de Corte », détaille le président de l’Exécutif en indiquant que les services ont essayé « d’identifier au plus juste les besoins et les attentes ». « Cela va nous conduire à mettre en place un service complet : il y aura trois véhicules toutes les 30 minutes, et jusqu’à cinq véhicules toutes les 20 minutes en période estivale de pointe », reprend-il.
Le rapport, voté à l’unanimité, doit désormais permettre, si l’appel d’offres prochainement lancé est fructueux, de mettre ces navettes en place dès le mois d’avril, et ce jusqu’à fin septembre. Un service qui a toutefois un coût estimé à 500 000 euros pour lequel le président de l’Exécutif a glissé espérer recevoir un soutien de l’État.