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Un trafic entre Marseille et la Corse : Des bébés roms vendus à Ajaccio


le Vendredi 30 Août 2013 à 16:35

Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire le 1er aout pour les chefs de "traite d'êtres humains". Brice Robin, procureur de la République de Marseille, a fait le point, vendredi après-midi,sur cette affaire qui comporte un volet marseillais et un second corse.



Brice Robin, procureur de la République de Marseille
Brice Robin, procureur de la République de Marseille
Ce sont des infos recues par la DRPJ de Marseille, complétées par un signalement du personnel de l'hopital Nord de Marseille, concernant "la vente de bébés roms a la communauté des gens du voyage sédentarisés" qui ont donné lieu à l'ouverture de cette enquête.
Deux personnes ont été déférées au parquet de Marseille.  
En Corse une information judiciaire pour les mêmes faits supposés, (mais indépendante de l'information judiciaire ouverte à Marseille) a également été ouverte au mois de Juin, (mais pour des faits qui auraient été commis en Mai) sur commission rogatoire d'un juge marseillais, indique t-on du coté du parquet d'Ajaccio, qui ne laisse filtrer quasiment aucune précision sur le cadre de cette sordide affaire.

Une vente de bébé rom à Ajaccio ?
Il semblerait toutefois qu'Ajaccio ait été le théatre de la vente d'au moins un bébé rom, mais d'autres vente présumées à Bastia et Ajaccio, pourraient laisser augurer un trafic de bébés d'origine rom en Corse.
Une personne d'origine rom aurait d'ailleurs été arrétée et déférée à Bastia pour ces présumés trafics de bébé à Ajaccio.
Enfin, les 2 personnes, présumées être les organisateurs de ce trafic de nourissons (pour lequel une jeune femme a recu 8000 € et un véhicule de type BMW en échange de la vente d'un bébé à Marseille) auraient été arrêtées par la police à Bastia alors qu'elles étaient en fuite et tentaient de rejoindre la Roumanie, via la Corse et l'Italie.
A noter que les policiers marseillais auraient fait échouer  la tentative d'une seconde vente de bébé rom qui se préparait.
Pénalement, les présumés bénéficiaires de la vente de bébé encourent 2 années de prison. Les 2 présumés organisateurs eux, encourent jusqu'à 10 ans de prison pour "traite d'êtres humains" avec circonstances agravantes "sur mineurs de moins de 16 ans."