C’est une scène exceptionnelle à laquelle les employés de l’établissement Chez Francis à Coti-Chiavari ont pu assister le 18 septembre dernier. Sur Facebook, la paillote installée sur la plage de Cala d’Orzu partage une jolie vidéo où on voit plusieurs dizaines de petites tortues sortir du sable et rejoindre la mer.
« La paillotte Chez Francis, et tout particulièrement Serena, ont été extraordinaires ! », raconte Cathy Cesarini, la présidente l'association CARI (Cétacés Association Recherche Insulaire) et coordinatrice régionale du Réseau Tortues Marines de Méditerranée Française en Corse (RTMMF). « De petites tortues sont arrivées sur la terrasse de l’établissement vers 21h30 car elles ont été attirées par la lumière. Serena a alors tout de suite eu le réflexe de chercher ce qu’il fallait faire et a contacté notre association sur les réseaux sociaux. Quand nous nous sommes appelées elle avait déjà éteint la terrasse du restaurant. Et puis, avec la lumière de son téléphone, elle a guidé les petites tortues vers la mer jusqu’à très tard dans la nuit », raconte-t-elle émue.
Mais plus loin, la jeune femme a aussi tenu à garder le secret sur ces naissances jusqu’ici, afin de ne pas attirer de curieux, l’émergence de toutes les petites tortues du nid durant en effet une quinzaine de jours. « Des petites tortues ont aussi été observées récemment au Golfe de Lava, mais cela doit être le cas sur plein d’autres plages », sourit en outre Cathy Cesarini.
Tout au long de l’été, c’est en effet un exceptionnel épisode de ponte de tortues caouannes qui a eu lieu sur de nombreuses plages du Nord de la Méditerranée, bien loin des littoraux que ces animaux majestueux fréquentent habituellement. En Corse, deux spécimens de ces tortues marines ont également été observées en train de pondre dans le courant du mois d’août à Ajaccio et Pietracorbara. Deux sites que l’association CARI surveille encore aujourd’hui, dans l’attente de l’éclosion des œufs.
« Le problème c’est que les deux nids ont subi la tempête et ont donc été immergés. Le fait que le nid soit immergé avant un certain nombre de jours de l’embryon dans l’œuf pour être fatal. Il est donc possible que ces deux nids que nous surveillons ne donnent rien », indique Cathy Cesarini en précisant que chaque nid peut contenir jusqu’à 100 œufs. « Mais tous ne vont pas éclore. C’est pour cela qu’il est très intéressant et important pour nous de pouvoir avoir une information sur le nid pour pouvoir le vider afin d’observer les fragments de coquilles qui ont éclos afin de savoir combien de tortues sont parties à la mer. Et puis on va aussi s’intéresser aux œufs non éclos et aux tortues qui sont mortes avant l’émergence afin de faire des prélèvements génétiques pour voir la provenance des adultes, le sexe des petits, les proportions… C’est pour cela que c’est hyper important pour nous d’avoir l’information sur la localisation de nids car nous faisons un gros travail derrière », explique-t-elle.
« La paillotte Chez Francis, et tout particulièrement Serena, ont été extraordinaires ! », raconte Cathy Cesarini, la présidente l'association CARI (Cétacés Association Recherche Insulaire) et coordinatrice régionale du Réseau Tortues Marines de Méditerranée Française en Corse (RTMMF). « De petites tortues sont arrivées sur la terrasse de l’établissement vers 21h30 car elles ont été attirées par la lumière. Serena a alors tout de suite eu le réflexe de chercher ce qu’il fallait faire et a contacté notre association sur les réseaux sociaux. Quand nous nous sommes appelées elle avait déjà éteint la terrasse du restaurant. Et puis, avec la lumière de son téléphone, elle a guidé les petites tortues vers la mer jusqu’à très tard dans la nuit », raconte-t-elle émue.
Mais plus loin, la jeune femme a aussi tenu à garder le secret sur ces naissances jusqu’ici, afin de ne pas attirer de curieux, l’émergence de toutes les petites tortues du nid durant en effet une quinzaine de jours. « Des petites tortues ont aussi été observées récemment au Golfe de Lava, mais cela doit être le cas sur plein d’autres plages », sourit en outre Cathy Cesarini.
Tout au long de l’été, c’est en effet un exceptionnel épisode de ponte de tortues caouannes qui a eu lieu sur de nombreuses plages du Nord de la Méditerranée, bien loin des littoraux que ces animaux majestueux fréquentent habituellement. En Corse, deux spécimens de ces tortues marines ont également été observées en train de pondre dans le courant du mois d’août à Ajaccio et Pietracorbara. Deux sites que l’association CARI surveille encore aujourd’hui, dans l’attente de l’éclosion des œufs.
« Le problème c’est que les deux nids ont subi la tempête et ont donc été immergés. Le fait que le nid soit immergé avant un certain nombre de jours de l’embryon dans l’œuf pour être fatal. Il est donc possible que ces deux nids que nous surveillons ne donnent rien », indique Cathy Cesarini en précisant que chaque nid peut contenir jusqu’à 100 œufs. « Mais tous ne vont pas éclore. C’est pour cela qu’il est très intéressant et important pour nous de pouvoir avoir une information sur le nid pour pouvoir le vider afin d’observer les fragments de coquilles qui ont éclos afin de savoir combien de tortues sont parties à la mer. Et puis on va aussi s’intéresser aux œufs non éclos et aux tortues qui sont mortes avant l’émergence afin de faire des prélèvements génétiques pour voir la provenance des adultes, le sexe des petits, les proportions… C’est pour cela que c’est hyper important pour nous d’avoir l’information sur la localisation de nids car nous faisons un gros travail derrière », explique-t-elle.