Son smartphone à la main, Angelina ne se lasse pas de montrer les vidéos. On y voit une famille attablée, cartes en main, plateau au centre. Les rires fusent. « Là, mon petit cousin s’est fait confiner ! », commente la jeune femme, hilare. Car ce qui amuse tant le petit groupe n’est autre qu'un jeu de société… sur le Covid. Son nom : « Vacciné, c'est gagné ».
Le but ? « C’est de tout déconfiner et d’être vacciné ! », résume la lycéenne. Sur le modèle du Monopoly, les participants doivent, pour l’emporter, obtenir leur pass sanitaire, avec les deux vaccins et s’aider des cartes « masque », « gel hydroalcoolique » ou encore « ordonnance » pour mettre fin au confinement. Tout en évitant les obstacles venant des autres joueurs. « On peut confiner quelqu’un un tour ou deux, lui prendre son attestation », décrit la famille.
Le but ? « C’est de tout déconfiner et d’être vacciné ! », résume la lycéenne. Sur le modèle du Monopoly, les participants doivent, pour l’emporter, obtenir leur pass sanitaire, avec les deux vaccins et s’aider des cartes « masque », « gel hydroalcoolique » ou encore « ordonnance » pour mettre fin au confinement. Tout en évitant les obstacles venant des autres joueurs. « On peut confiner quelqu’un un tour ou deux, lui prendre son attestation », décrit la famille.
« Tout le monde l’a adopté »
Une idée originale, née pendant le premier confinement. « On l’a fait en famille. On a mis nos idées, chacun son tour », explique Angelina. Avec son père et son frère cadet, tous deux prénommés Antoine, ils ont créé de toute pièce, au fil des propositions de chacun, un jeu complet. Et, au départ, la maquette était plutôt rudimentaire. « On avait collé des feuilles A4 sur un plateau en carton », se souvient Antoine, collégien à Baleone. Les habitants d’Azilone et de Forciolo, dont la famille est originaire, ont eux aussi mis la main à la pâte. « Tout le monde a participé et nous a aidé ! » Résultat, aujourd’hui, le prototype n’a plus rien à envier aux jeux vendus dans le commerce.
« Tout le monde l’a adopté », confie la famille. Il faut dire que le jeu est accessible à tous, dès six ans. Et le nombre de joueurs peut aller de deux à six personnes pour 45 minutes à une heure de jeu. « Pour amuser des gamins de 15 ans, aujourd’hui, ce n’est pas toujours simple. Mais là, les copains nous demandent : quand est-ce que tu en vends un ? »
« Tout le monde l’a adopté », confie la famille. Il faut dire que le jeu est accessible à tous, dès six ans. Et le nombre de joueurs peut aller de deux à six personnes pour 45 minutes à une heure de jeu. « Pour amuser des gamins de 15 ans, aujourd’hui, ce n’est pas toujours simple. Mais là, les copains nous demandent : quand est-ce que tu en vends un ? »
Bientôt au festival des jeux à Cannes
Ce qui donne des idées au père de famille. « Au début, c’était pour s’amuser et maintenant on se dit : pourquoi pas aller plus loin ? » D’autant qu’Antoine, gérant d’un bar, se retrouve, depuis le premier confinement, sans activité. Il s’envolera bientôt pour Cannes, où il présentera sa maquette lors du festival international des jeux, du 25 au 27 février prochain. « Les enfants m’ont dit : maintenant, on va au bout ! »
Une aventure à suivre.
Une aventure à suivre.