L'emplacement destiné au deuxième casier au mois d'Octobre dernier
La preuve ?
Cette conférence du Collectif Pa un Pumonte Pulitu qui a commencé par rappeler que "les habitants du Pumonte se sont largement mobilisés depuis plusieurs mois contre le centre d’enfouissement technique de Vico, imposé aux populations dans les conditions que l’on connaît."
Pour le Collectif, c'est incontestable :"Depuis l’origine, ce centre pollue et occasionne des nuisances insupportables pour les riverains. Il est certain que ces pollutions visibles s’accompagneront, pour une durée très longue, de pollutions aujourd’hui invisibles, stérilisant tout projet de développement dans la micro région, et polluant durablement les cours d’eau et les nappes phréatiques."
Refus de l'extension
Le Collectif persiste et signe : "Pour ces raisons, auxquelles s’ajoute la configuration inappropriée du terrain utilisé pour cette implantation, nous refusons l’extension du site actuel et le deuxième casier qui est prévu, quelle que soit sa dimension."
D'autant que son "action a déjà permis des avancées, et notamment une prise de conscience très forte des populations du Pumonte, dont témoignent les 600 adhérents de l’association Ambiente di u Pumonte. Cette prise de conscience s’étend, au-delà, à l’ensemble de la Corse."
Puis Pa un Pumonte Pulitu a refait l'historique des derniers événements :
"Le 13 janvier 2016, un protocole a été signé par l’État, le Syvadec et notre collectif, permettant d’utiliser le site en vue de solutionner momentanément la crise des déchets que l’ensemble de la Corse connaissait à ce moment-là. Ce protocole prévoit notamment un moratoire sur les travaux du deuxième casier, jusqu’au 31 décembre 2016."
Mais, le Collectif, vigilant, s'est remobilisé. "Un nouveau blocage a dû intervenir, car nous avons constaté qu’une excavation était en cours de réalisation sur l’emplacement du deuxième casier. Cette excavation constitue, à notre sens, un travail préparatoire à la réalisation d’un deuxième casier, en contradiction donc avec les termes du protocole."
Plainte contre les tirs de chevrotines
Mais les échanges entre le collectif et le représentant de l'Etat ont fait évoluer la situation.
"Aujourd’hui, l’État, par l’intermédiaire du préfet de Corse a engagé sa parole. Il a renouvelé son engagement ferme de respecter à la lettre le protocole, et notamment le moratoire sur tous travaux susceptibles de s’apparenter au creusement d’un deuxième casier. Nous prenons acte de cet engagement."
"Il confirme d’ailleurs les propos tenus par l’exploitant, ainsi que par la DREAL et les responsables du Syvadec lors de la visite sur le site le 11 février. L’ensemble des interlocuteurs avait, à ce moment-là, indiqué qu’il fallait supprimer la digue, et niveler le terrain" ont ajouté les membres du Collectif, estimant que "cet engagement, qui doit se traduire par un arrêté complémentaire, est une reconnaissance du bien-fondé de notre action. Nous savons que notre démarche dérange tout un système."
Le Collectif Pa un Pumonte Pulitu qui, photos d'huissier à l'appui, a démontré l'évolution du site retenu à l'orgine pour la construction du 2e casier entre le 28 octobre 2015 et le 8 février dernier, s'est attardé sur les événements de la semaine dernière. On se souvient que la caravane du collectif placée devant le site a subi des tirs de chevrotine.
"Nous allons porter plainte contre cet acte grave, dont nous estimons qu’il a été insuffisamment traité tant par les médias que par les diverses autorités et la classe politique" a souligné le collectif qui a, enfin, fait part de sa détermination : "Fort du soutien de l’opinion publique et de la légitimité de notre action, nous réaffirmons tranquillement notre détermination à mettre fin aux nuisances résultant de l’activité de ce site."
Cette conférence du Collectif Pa un Pumonte Pulitu qui a commencé par rappeler que "les habitants du Pumonte se sont largement mobilisés depuis plusieurs mois contre le centre d’enfouissement technique de Vico, imposé aux populations dans les conditions que l’on connaît."
Pour le Collectif, c'est incontestable :"Depuis l’origine, ce centre pollue et occasionne des nuisances insupportables pour les riverains. Il est certain que ces pollutions visibles s’accompagneront, pour une durée très longue, de pollutions aujourd’hui invisibles, stérilisant tout projet de développement dans la micro région, et polluant durablement les cours d’eau et les nappes phréatiques."
Refus de l'extension
Le Collectif persiste et signe : "Pour ces raisons, auxquelles s’ajoute la configuration inappropriée du terrain utilisé pour cette implantation, nous refusons l’extension du site actuel et le deuxième casier qui est prévu, quelle que soit sa dimension."
D'autant que son "action a déjà permis des avancées, et notamment une prise de conscience très forte des populations du Pumonte, dont témoignent les 600 adhérents de l’association Ambiente di u Pumonte. Cette prise de conscience s’étend, au-delà, à l’ensemble de la Corse."
Puis Pa un Pumonte Pulitu a refait l'historique des derniers événements :
"Le 13 janvier 2016, un protocole a été signé par l’État, le Syvadec et notre collectif, permettant d’utiliser le site en vue de solutionner momentanément la crise des déchets que l’ensemble de la Corse connaissait à ce moment-là. Ce protocole prévoit notamment un moratoire sur les travaux du deuxième casier, jusqu’au 31 décembre 2016."
Mais, le Collectif, vigilant, s'est remobilisé. "Un nouveau blocage a dû intervenir, car nous avons constaté qu’une excavation était en cours de réalisation sur l’emplacement du deuxième casier. Cette excavation constitue, à notre sens, un travail préparatoire à la réalisation d’un deuxième casier, en contradiction donc avec les termes du protocole."
Plainte contre les tirs de chevrotines
Mais les échanges entre le collectif et le représentant de l'Etat ont fait évoluer la situation.
"Aujourd’hui, l’État, par l’intermédiaire du préfet de Corse a engagé sa parole. Il a renouvelé son engagement ferme de respecter à la lettre le protocole, et notamment le moratoire sur tous travaux susceptibles de s’apparenter au creusement d’un deuxième casier. Nous prenons acte de cet engagement."
"Il confirme d’ailleurs les propos tenus par l’exploitant, ainsi que par la DREAL et les responsables du Syvadec lors de la visite sur le site le 11 février. L’ensemble des interlocuteurs avait, à ce moment-là, indiqué qu’il fallait supprimer la digue, et niveler le terrain" ont ajouté les membres du Collectif, estimant que "cet engagement, qui doit se traduire par un arrêté complémentaire, est une reconnaissance du bien-fondé de notre action. Nous savons que notre démarche dérange tout un système."
Le Collectif Pa un Pumonte Pulitu qui, photos d'huissier à l'appui, a démontré l'évolution du site retenu à l'orgine pour la construction du 2e casier entre le 28 octobre 2015 et le 8 février dernier, s'est attardé sur les événements de la semaine dernière. On se souvient que la caravane du collectif placée devant le site a subi des tirs de chevrotine.
"Nous allons porter plainte contre cet acte grave, dont nous estimons qu’il a été insuffisamment traité tant par les médias que par les diverses autorités et la classe politique" a souligné le collectif qui a, enfin, fait part de sa détermination : "Fort du soutien de l’opinion publique et de la légitimité de notre action, nous réaffirmons tranquillement notre détermination à mettre fin aux nuisances résultant de l’activité de ce site."
L'emplacement destiné au deuxième casier le 8 Février