Dans un communiqué le préfet de Corse Bernard Schmeltz, qui condamne ce qui s'est passé vendredi soir, souligne que "avant même le début du match, un véhicule de police a d’abord fait l’objet de prise à partie et de dégradations légères alors même qu’il assurait la sécurisation du bus des joueurs.
Plus tard, durant le match, de nombreux fumigènes ont été allumés depuis la tribune visiteurs, des dégradations au mobilier étant également constatées. Un stadier, qui tentait de s’interposer, a été légèrement blessé, tout comme une supportrice, qui a dû être transportée en milieu hospitalier. "
Le préfet précise encore qu'"alors que la partie n’était pas terminée, un groupe de supporters de l’ACA, tous encagoulés, a quitté la tribune « visiteurs » et a tenté de s’introduire, par la force, dans plusieurs tribunes fréquentées par les supporters du GFCA. Ils ont été empêchés à plusieurs reprises par l’action efficace du personnel de sécurité.
Devant le stade, ils ont ensuite délibérément et très violemment pris à partie les forces de l’ordre, pourtant positionnés en réserve d’intervention à plusieurs dizaines de mètres de l’enceinte. De nombreux blocs de béton et des objets métalliques ont notamment été projetés, de manière tendue, contre les policiers et les gendarmes. 4 d’entre eux ont été légèrement blessés.
La grande violence de l’action a conduit les forces de l’ordre à réagir en faisant usage de gaz lacrymogène. En lien avec les responsables de la sécurité du stade, et pour éviter toute prise à partie du public, il a été décidé de temporiser quelques minutes la sortie du stade, le temps que la sécurité des supporters puisse de nouveau être assurée."
Le préfet salue, in fine, "l’action des forces de l’ordre qui, par une riposte mesurée, a permis de disperser le groupe violent, évitant tout nouvel incident lors de la sortie du public. Quelques semaines à peine après les dégradations commises sur le bus des supporters strasbourgeois en déplacement à Ajaccio, il regrette qu’une infime minorité de spectateurs ait, par leur comportement, troublé de la sorte la fin de la rencontre. "
Plus tard, durant le match, de nombreux fumigènes ont été allumés depuis la tribune visiteurs, des dégradations au mobilier étant également constatées. Un stadier, qui tentait de s’interposer, a été légèrement blessé, tout comme une supportrice, qui a dû être transportée en milieu hospitalier. "
Le préfet précise encore qu'"alors que la partie n’était pas terminée, un groupe de supporters de l’ACA, tous encagoulés, a quitté la tribune « visiteurs » et a tenté de s’introduire, par la force, dans plusieurs tribunes fréquentées par les supporters du GFCA. Ils ont été empêchés à plusieurs reprises par l’action efficace du personnel de sécurité.
Devant le stade, ils ont ensuite délibérément et très violemment pris à partie les forces de l’ordre, pourtant positionnés en réserve d’intervention à plusieurs dizaines de mètres de l’enceinte. De nombreux blocs de béton et des objets métalliques ont notamment été projetés, de manière tendue, contre les policiers et les gendarmes. 4 d’entre eux ont été légèrement blessés.
La grande violence de l’action a conduit les forces de l’ordre à réagir en faisant usage de gaz lacrymogène. En lien avec les responsables de la sécurité du stade, et pour éviter toute prise à partie du public, il a été décidé de temporiser quelques minutes la sortie du stade, le temps que la sécurité des supporters puisse de nouveau être assurée."
Le préfet salue, in fine, "l’action des forces de l’ordre qui, par une riposte mesurée, a permis de disperser le groupe violent, évitant tout nouvel incident lors de la sortie du public. Quelques semaines à peine après les dégradations commises sur le bus des supporters strasbourgeois en déplacement à Ajaccio, il regrette qu’une infime minorité de spectateurs ait, par leur comportement, troublé de la sorte la fin de la rencontre. "
ACA : Décision irrévocable
De son côté la direction de l'ACA est revenu samedi matin sur sa décision d'exclure le groupe des Orsi Ribelli de François-Coty en ces termes.
"Avant toute chose, nous souhaitons exprimer nos excuses envers les ajacciens qui n’ont pas à supporter les exactions d’une poignée d’énergumènes avinés.
Ces excuses s’adressent également au Gazelec Footbal Club dont nous saluons la victoire et à ses supporters qui ont fait preuve d’un comportement exemplaire.
Nous apportons notre soutien aux stadiers du club dont quatre ont été blessés lors des incidents.
La décision d’interdire de stade le groupe de supporters incriminé est irrévocable !
Nous le regrettons pour celles et ceux nombreux qui sont étrangers à ces débordements inqualifiables, nous les rencontrerons pour déterminer avec eux les mesures à prendre afin de mettre en place une charte éthique qui doit s’imposer !
Pour être clair, notre décision n’est pas due à la crainte de sanctions inéluctables, elle est uniquement motivée par notre volonté de mettre le Respect au centre de nos préoccupations !
C’est le football Corse qui est victime dans son ensemble des agissements de quelques irresponsables. Au-delà du football, c’est la Corse, son image et pire ses traditions qui sont bafouées, avilies...
Nous avons un rôle social et éducatif qui est indissociable de la compétition !
Nous nous devons d’avoir un comportement exemplaire et de servir de modèle à nos jeunes !
C’est la confrontation à ce devoir impérieux qui nous inspire et nous fera prendre dans les jours et les mois qui viennent toutes les mesures nécessaires à l’éradication des casseurs en tout genre !"
"Avant toute chose, nous souhaitons exprimer nos excuses envers les ajacciens qui n’ont pas à supporter les exactions d’une poignée d’énergumènes avinés.
Ces excuses s’adressent également au Gazelec Footbal Club dont nous saluons la victoire et à ses supporters qui ont fait preuve d’un comportement exemplaire.
Nous apportons notre soutien aux stadiers du club dont quatre ont été blessés lors des incidents.
La décision d’interdire de stade le groupe de supporters incriminé est irrévocable !
Nous le regrettons pour celles et ceux nombreux qui sont étrangers à ces débordements inqualifiables, nous les rencontrerons pour déterminer avec eux les mesures à prendre afin de mettre en place une charte éthique qui doit s’imposer !
Pour être clair, notre décision n’est pas due à la crainte de sanctions inéluctables, elle est uniquement motivée par notre volonté de mettre le Respect au centre de nos préoccupations !
C’est le football Corse qui est victime dans son ensemble des agissements de quelques irresponsables. Au-delà du football, c’est la Corse, son image et pire ses traditions qui sont bafouées, avilies...
Nous avons un rôle social et éducatif qui est indissociable de la compétition !
Nous nous devons d’avoir un comportement exemplaire et de servir de modèle à nos jeunes !
C’est la confrontation à ce devoir impérieux qui nous inspire et nous fera prendre dans les jours et les mois qui viennent toutes les mesures nécessaires à l’éradication des casseurs en tout genre !"
Les autres réactions
A Manca condamne avec la plus grande fermeté les actions violentes perpétrées par de prétendus supporters membres de l'association Orsi Ribelli 2002.
Depuis des années ce club de supporters a été noyauté par des militants d'extrême droite. Ces derniers en abusant de la confiance des jeunes adhérents de l'association, se sont méthodiquement employés à créer un climat de haine dans le cadre d'une stratégie de tensions.
Ces militants d'extrême droite entretiennent des liens avec des groupes fascisants locaux et des associations qui en France comme en Europe sont les faux nez de mouvements politiques.
La décision courageuse des dirigeants de l'ACA qui interdisent désormais l'accès à ce groupuscule xénophobe et violent, intervient toutefois très tardivement. Le mal est profond et il touche l'ensemble des clubs de foot professionnels de notre pays. La facho-sphère a fait des tribunes des stades le lieu d'expression du racisme primaire et de la xénophobie. Dissoudre des associations gangrenées par l'extrême droite est un premier pas, mais il n'y suffira pas. Ce phénomène de société doit interroger le monde sportif dans son ensemble et plus largement les acteurs de la vie économique et sociale. Le monde politique est directement interpellé par ces événements qui, associés à d'autres, témoignent d'un basculement vers les pires des tentations.
Ce ne sont pas les condamnations de principes qui à elles seules peuvent endiguer la peste brune. Le modèle de société dans lequel nous vivons est en faillite. C'est donc à la racine qu'il convient de s'attaquer au mal en proposant une alternative qui tourne résolument le dos à la marchandisation criminelle des hommes et des espaces de vie.
Depuis des années ce club de supporters a été noyauté par des militants d'extrême droite. Ces derniers en abusant de la confiance des jeunes adhérents de l'association, se sont méthodiquement employés à créer un climat de haine dans le cadre d'une stratégie de tensions.
Ces militants d'extrême droite entretiennent des liens avec des groupes fascisants locaux et des associations qui en France comme en Europe sont les faux nez de mouvements politiques.
La décision courageuse des dirigeants de l'ACA qui interdisent désormais l'accès à ce groupuscule xénophobe et violent, intervient toutefois très tardivement. Le mal est profond et il touche l'ensemble des clubs de foot professionnels de notre pays. La facho-sphère a fait des tribunes des stades le lieu d'expression du racisme primaire et de la xénophobie. Dissoudre des associations gangrenées par l'extrême droite est un premier pas, mais il n'y suffira pas. Ce phénomène de société doit interroger le monde sportif dans son ensemble et plus largement les acteurs de la vie économique et sociale. Le monde politique est directement interpellé par ces événements qui, associés à d'autres, témoignent d'un basculement vers les pires des tentations.
Ce ne sont pas les condamnations de principes qui à elles seules peuvent endiguer la peste brune. Le modèle de société dans lequel nous vivons est en faillite. C'est donc à la racine qu'il convient de s'attaquer au mal en proposant une alternative qui tourne résolument le dos à la marchandisation criminelle des hommes et des espaces de vie.